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 bennnn mes p'tites ficounettes...

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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 3 Icon_minitimeVen 9 Mai - 20:26

« … »

POV Ootori.

Je me suis endormis rapidement, pressé de pouvoir échapper au regard brûlant de Shishido-san. Le lendemain, a six heures, j’ai éteins le réveil avec une difficulté que je n’avais jamais éprouvé auparavant.
-… ?
Je hurle ? Non, sinon je vais le réveiller. J’ai le cœur au bord des yeux, et j’inspire par saccade. Shishido-san est couché entièrement sur moi, son visage fourré de mon cou de façon à me chatouiller l’oreille a chaque respiration de sa part. Il me tient par la taille, son pouce faisant de petits va-et-vient sur ma hanche.
-…Shishido-san, réveillez…Réveilles toi.
-…Gnf.
Gnf ?! Je le secoue doucement, et il se met a rire :
-…Après, la j’suis trop…Fatigué.
- SHISHIDO-SAN ?!
-Hm ?
Il ouvre un œil vitreux, et se rend compte de sa position :
-Ah…Excuse’.
Il se pousse sur la droite, et pousse un long râle de fatigue. Je souris, amusé malgré tout, et me jette sur des vêtements que j’enfile rapidement.
-Je vais préparer le petit déjeuner, vous mangez quoi le matin ?
-…Pas grand-chose, un bol de café et deux tartines.
-Bon, je vais vous faire plaisir, alors.
J’ai une bonne idée, et me hâte de la mettre en pratique…

« … »

POV Normal.

-Choutaro ?
Shishido, en boxer, passe la porte et hume l’air :
-…Croissants ?
-Et pain au chocolat.
Une lumière s’allume dans les prunelles du brun :
-Génial, tu es le meilleur.
-Merci, servez vous.
-Tutoies moi, Choutaro, ça commence a m’énerver…
-…Je vais essayer.
Il ouvre la bouche pour continuer sa phrase, mais son portable le coupe.
-…Allo ? Oui, pourq…QUOI ?!! Mais non, je ne…NON !! Mais…Oui, mais je…Certes, mais…Attendez, laissez moi…OUI !! D’accord…Oui…
Il raccroche, les yeux embués. Shishido lâche son croissant a demi mangé :
-Qu’est ce qui se passe ?! C’est annulé ?!
-…Non. Mais mon morceau a changé, et je dois le faire au piano.
-…Tu fais du piano ?
-Oui. J’ai commencé un an après v…Ton départ.
-…Je vois. Et tu le connais ?
-Bien sur ! Mais…Ce…Ce n’est pas vraiment ce que j’avais répété.
-Bah, tu le feras aussi bien, j’en suis sur.
Le grisé sourit, reprenant confiance.
Mais le temps passe atrocement vite, et Choutaro préfère être en avance pour répéter un peu plus.
-Je vais y aller en bus, v…Tu me rejoins après !
-Non, non, je t’emmène, aller vient !
Retissant, le grisé finit par monter sur la moto, sous le regard victorieux de Shishido.



« …Waouh. »
Epoustouflé par le nombre de spectateurs, le brun s’assoit au second rang, en face de la scène. Le noir se fait, et un homme s’avance :
-Je vais vous présenter ce soir un jeune homme d’un talent extraordinaire, qui va nous interpréter un morceau de piano, et de chant !
« Qu…Quoi ? Il ne m’avait pas dit qu’il allait chanter ?! »
Mais les applaudissements coupent ses réflexions, et il se joint a eux avec le sourire. Petit silence. Puis, doucement, les rideaux s’ouvrent, et le grisé apparaît sur la scène, ses cheveux décolorés flashant par rapport au costume noir. Il regarde, il s’incline, puis s’assoit et laisse ses mains parcourir le clavier. Bien entendu, il a évité avec soin le regard de son ami. Le brun ne reconnait pas cette musique, mais en définitive peu lui importe. Il attend la voix de Choutaro, qui a bien changée avec le temps.

I've heard there was a secret chord
That David played, and it pleased the Lord
But you don't really care for music, do you?
It goes like this
The fourth, the fifth
The minor fall, the major lift
The baffled king composing Hallelujah…


Elle est…Plus grave, quand il chante. Plus grave, mais également plus velouté, comme…Sensuelle. Ryou ne se lasse pas de l’écouter, et s’installe plus confortablement dans sa chaise. Le grisé se balance doucement, se perdant pas le tempo, les yeux clos malgré la difficulté du morceau.

Your faith was strong but you needed proof
You saw her bathing on the roof
Her beauty
in the moonlight
overthrew you
She tied you
To a kitchen chair
She broke your throne,
she cut your hair
And from your lips she drew the Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah


« Une chanson catho, j’aurais du m’en douter…Mais quelle voix, je n’aurais jamais crus ça de lui. »
Choutaro chante, laisse sa voix porter jusqu’au bout de la salle, tentant de calmer les battements de son cœur. Il pense qu’il aurait du dire a son Sempaï qu’il allait chanter, même si celui-ci se serait certainement moqué de lui. Puis, il cesse de réfléchir, s’abandonnant tout entier a sa chanson.

Maybe there's a God above
And all I ever learned from love
Was how to shoot at someone who outdrew you
It's not a cry you can hear at night
It's not somebody who's seen the light
It's a cold and it's a broken hallelujah

Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah
Hallelujah, Hallelujah


Il termine sa note, prenant soin de la faire durer autant qu’il le peut, puis se lève et s’incline devant son public. Les gens applaudissent à tout rompre, mais son plus grand plaisir est de voir Shishido se lever pour crier son nom. Le grisé lui sourit, rouge carmin, et se retire en coulisse.
...
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 3 Icon_minitimeSam 10 Mai - 18:14

ATTENTION LEMON!!!

[b]POV Ootori


Il me regarde, sourit puis se met a crier mon nom. Je me sens léger, d’un seul coup, et je souris niaisement en sortant de scène. Ca me fait plaisir qu’il ait apprécié mon spectacle.
-Choutaro ?
Il s’approche de moi, amusé :
-Tu ne m’avais pas dis que tu chanterais…
-…Je pensais que tu allais te moquer de moi.
-Mais pas du tout, tu as été magnifique ! Je ne t’avais jamais entendu avant, et ta voix a pas mal changé…
-Ah, oui…
Un petit silence s’installe entre nous, et, gêné, je m’assois rapidement sur le divan de ma loge. Shishido-san s’installe souplement a côté de moi, et je sens de nouveau cette aura brûlante dans ses yeux :
-Choutaro…A propos de…Ce qui c’est passé hier.
-…D…De…
-Notre baiser, si tu vois ça comme ça.
-…Oui ?
Que vas t-il me demander ?! De le refaire ? Une part de moi n’attend que ça, et je ne pourrais pas résister à ses assauts très longtemps…
-…Que dirais tu si…La, maintenant, je te plaquais au sol et t’embrassais ?
-J…Je…
Je panique de nouveau.
-On va faire comme avant, oui…Ou…Non ?
Pourquoi suis-je si faible comparé a lui ? Ou bien…Peut être en ais-je…Réellement envie…
-…Oui.
Il me couche sous lui, après avoir claqué la porte et fermé le verrou, prenant possession de mes lèvres avec chaleur. Cette fois-ci, il va plus vite, passant déjà ses mains sous mon tee-shirt. Je gémis, stressé, alors qu’il me chuchote de me détendre. Facile a dire…
-AH !
Il me redresse légèrement, alors qu’il prend mes tétons entre le pouce et l’index. Il les titilles avec amusement, puis remplace ses doigts par sa langue.
-N…Nah…Sh…Shishido-S…San…
-Laisse toi aller, me conseille t-il.
Je me cambre derechef, ma main droite fermement cramponnée au divan, l’autre caressant les cheveux courts de mon Sempaï. Il quitte mon torse, m’embrassant dans le cou alors que je sens ses mains attraper ma ceinture pour la défaire.
-N…NON !! Sh…SHISHIDO-SAN !
Il plaque sa main sur mes lèvres:
-Ils vont croire que je te viole !!
-D…Désolé…
Il se recule un peu, sans lâcher mon pantalon :
-Qu’est ce qui te prend, tout d’un coup, hein ?! Tu me chauffe, et la tu me recale !!

POV Normal.

Le grisé baisse les yeux :
-…C’est ma première fois.
-…Je sais. Ca te dérange tant que ça de la perdre avec moi, c’est ça ?
-Non.
La réponse est d’une franchise insoutenable, et le brun détourne le regard.
-…Alors quoi ?
-Je ne sais pas du tout m’y prendre, comparé a…V…Ton savoir faire.
-Ne t’inquiètes pas pour ça, Choutaro, j’en ai bien assez pour deux.
Le grisé grimace, mais Shishido ne le remarque pas. Il semble réfléchir.
-Choutaro. Veux tu, oui ou non, coucher avec moi ?
On a vus plus romantique comme déclaration, et le garçon ne sait que dire. Le brun se rapproche de lui, lui caresse la joue en disant qu’il prendra soin de lui, le ménageant au maximum.
-Cela…Ne changera rien entre nous ?
-Non, bien sur que non…
A présent, Shishido ne veut plus perdre de temps. Qu’il le rembarre, qu’il accepte, n’importe quoi mais qu’il parle !!
-Décide toi. Maintenant.
Choutaro connaît sa réponse, évidemment. Il se cale contre son ami et lui dit de le faire. La, tout de suite.
-Bien, mon cœur. Tu vas voir, ça ne fait que du bien…
Il se jette sur le grisé, l’embrasse en y mettant la langue, alors que ses paumes s’introduisent vicieusement dans son pantalon. Il arrache presque la ceinture, remontant avec ses dents le tee-shirt de Choutaro qui le laisse faire, dépassé par les évènements.
Le brun lui enlève ses vêtements, comme pressé de revoir ce corps blanc et imberbe. Le grisé décide de ne pas être en reste. Il se met lui aussi a papouiller le torse de Shishido, les joues rouge et le regard brillant. Mais le brun ne perd pas de temps, et le recouche sous lui, haletant. Leurs caresses se font plus intimes, plus câlines, et Choutaro s’abandonne aux gestes du brun, qui s’est également déshabillé.
Mais d’un seul coup, Shishido s’arrête. Il se redresse, plante son regard dans celui, larmoyant, de Choutaro :
-Je vais passer aux choses sérieuses, le prévient-il.
Le grisé acquiesce, perturbé par ce changement d’attitude, et ferme les yeux. Le brun le prépare amoureusement, ravit de voir ce corps parfait à son entière disponibilité.
-Ouvre les yeux, Choutaro, lui chuchote t-il a l’oreille, tu ne risques rien…
Mais le grisé reste effrayé, et se contente de serrer le brun contre lui. Shishido lui caresse l’intérieur des cuisses, les remonte et lui demande s’il est prêt à le recevoir. Choutaro, paniqué, ne répondit même pas, mais se pressa un peu plus contre son ami. Le brun prit cela comme un oui, l’embrasse pour le rassurer et s’enfonce d’un seul coup dans son intimité. Aussitôt, le grisé pousse un long cri de douleur en se soulevant légèrement, presque prêt a tout arrêter.
-C’est normal, c’est normal, ne t’inquiètes pas…Lui susurre le brun a l’oreille.
Cette atroce douleur ? Normale ? Comment peut accepter de faire l’amour en sachant que l’on devra souffrir autant ?! Choutaro ne comprend pas, serre les dents en lâchant une larme. Mais peu a peu, cela s’estompe. Les coups de reins de Shishido se font plus profonds, plus sensuelles, plus…Professionnels, alors que ses caresses adoucissaient l’action. Une chaleur se répand dans tout son corps, et le grisé se met à gémir. D’abord doucement, puis s’oubliant, il laissa sa voix faire ce qu’elle désirait. Shishido, le voyant se détendre, se baissa et le pénétra plus en profondeur. Le grisé manqua d’air, et ouvrit de grands yeux, alors qu’une nouvelle sensation s’emparait de lui. Il se rejeta en arrière, poussa un long murmure, ne parvenant pas à savoir ce qu’il ressentait exactement. Les yeux fermés, il se mit à chuchoter le nom du brun, alors que celui souriait presque méchamment. Il se pencha :
-Oooh, on dirait que…J’ai atteins un point intéressant, tu ne crois pas ?
Il l’empala un peu plus, et le grisé se permit de dire « encore, encore », ne pouvant accéder au septième ciel. Shishido accéléra la cadence, sentant que son ami n’en pouvait définitivement plus, le pressant contre lui. Choutaro, prit au dépourvu, tenta de participer, mais vainement. Alors qu’il sentait comme une boule incandescente remonter dans sa poitrine, il cria le prénom du brun avant de jouir, son bassin se mettant a trembler sous la force de l’orgasme. Shishido, attendrit, lui murmura son amour avant de s’extérioriser violement a l’intérieur de son amant.
Le grisé le serra contre son corps, lui disait que lui aussi l’aimait, qu’il était heureux…
Shishido le fit taire d’un baiser, et le fit se lever doucement :
-On ne peut pas rester ici, Choutaro, si…Si quelqu’un venait…
Le grisé pique un fard et se rhabille rapidement, fuyant le regard de son ami. Mais Shishido le voit aussitôt, et le retient :
-Choutaro, qu’est ce que tu me fais, la ? On a couchés ensemble, mais c’est pas pour ça que tu dois te sentir gêné, tu sais ?
-Hein ? Oh, oui, oui, je…Je sais…
Shishido lui caressa les cheveux, soucieux :
-Aller viens, on rentre.
Choutaro le suis, l’esprit encore embrumé par leur partie de jambes en l’air.
…Il lui a avoué son amour, et cela le comble plus que tout. En sortant, le grisé prend sa paume de main dans la sienne, et, rougissant, l’entraîne gaiement vers la moto de Shishido.
« …Merde. Merde merde merde… »
-…Shishido-san ?
-...Rien. Rien du tout...
Les yeux fuyants, il embrassa Choutaro et le fit monter derrière lui...

« … »
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 3 Icon_minitimeDim 11 Mai - 16:22

« … »

Shishido réfléchit, assit sur le tapis du salon, jouant nerveusement avec son portable. Il jette de nouveau un regard vers la salle de bain ou Choutaro se douche, puis prend une grande inspiration et hurle :
-Choutaro ? Ce soir je vais aller me balader, je ne rentrerais que demain matin, je pense !!
L’eau s’arrête aussitôt, et une tête blanche et mouillée apparaît a la porte :
-Hein ? Pourquoi, où vas-tu ?
-J’ai…J’ai juste besoin de retrouver mes marques, tu vois…Ce genre de truc.
-…Si tu veux. Soyez…Sois la pour midi, d’accord ?
-Bien sur.
Choutaro sort tout a fait de la chambre, lavé et habillé :
-Tu peux y aller !
-Merci.
Shishido se lève, ne remarquant pas l’air contrit que le grisé affiche, et se rend dans la salle de bain. Choutaro soupire, et s’assoit a terre pour sécher ses cheveux.
« Tient, il a laissé son portable… »
Pas de nouveau message
« Evidemment, ça aurait été trop simple… »
Une envie malsaine de fouiller dans le portable s’incrusta dans la tête du garçon, et celui-ci ne pu que lui obéir, se mettant à pianoter sur le petit objet rectangulaire.
« Alors…Boîte de réception… 8 messages ! Bon… »
Les sept premiers étaient sans importances, mais le dernier l’intéressa davantage :

De : Shishido Hide.
A : Shishido Ryou
Heure : 6.20.
Message : La réception est avancée à ce soir, 21 heures 30. Sois y sans retard.

Choutaro déglutit avec difficulté. Voila donc pourquoi Shishido ne veut pas rester la cette nuit !
-Shishido-san !!!
- ?
Le grisé se rue dans la salle de bain, écarte le rideau…Rougit, le referme et se met a parler :
-Shishido-san, v…Tu m’as mentis !!
-Comment ça?
-Ne fais pas l’innocent, je SAIS pourquoi tu ne veux pas rester avec moi cette nuit!
Le rideau se pousse sur le côté, laissant apparaître un Shishido furieux :
-Tu as regardé mes messages ?!!
-Je croyais que je pouvais venir a cette réception ! C’est même toi qui me l’as proposé !!
-…Oui, je sais.
Dégoûté par ce comportement, le grisé retourne dans le salon et se met a bouder. Shishido le rejoint, et le prend dans ses bras :
-Choutaro…Ecoute moi, j’ai réfléchis, et…Je ne pense pas que ce soit une bonne idée.
-Et pourquoi ?
-…J’ai peur que cette réception ne soit qu’un prétexte pour que mon père puisse me parler et…Cela va certainement dégénérer. Je te l’ai déjà dis, mon père est Homophobe. Et je doute fortement qu’il nous accueille positivement.
-Mais Shishido-san, je n’y vais pas pour voir v…Ton père, j’y vais pour être avec toi.
Le brun le regarda avec un sentiment de totale surprise :
-…Tu es trop candide…
- ?
-D’accord, tu viendras avec moi, si ça peut te faire plaisir. Mais ci jamais il y a un problème, jure moi que tu repartiras, d’accord ?
-…D’accord, murmura le grisé, sachant très bien qu’il ne tiendrait pas cette promesse.
-Bon, alors c’est voté. Aller, viens, je t’emmène au restau’, ce midi.
Choutaro accepta avec un sourire, et sortit à sa suite…

« … »

-…Donc, tu n’as pas revus les autres depuis deux ans ?
-Sauf Jiroh et Atobe…
-Atobe ?! Mais il a fait carrière, non ?
-Bien sur, mais il aime bien faire quelques matchs sur nos courts, de temps en temps…
-Et Jiroh ?
-…Une catastrophe. C’est un bon professeur, mais il s’endort en regardant ses élèves…
-…Je vois.
-Mais, Shishido-san, comme v…Tu restes, tu pourrais peut être devenir Sensei, non ?
-…Moi ? Euuh…Bof.
Shishido se réfugie dans son verre pour éviter la question.
-Je pense vraiment que…Ah, attendez…
Le grisé prend son portable et… :
-Allo ? Ah !! Euh, oui, bonjour maman, (dit-il avec une grimace, alors que le brun cache son sourire) non, mais…Je suis avec…Quelqu’un, oui. MAMAN !! Non, je…(il rougit), mais arrête…Maman, c’est « Il », pas elle, tu dois connaître Shishido-san, non ? OH !! Et tu ne m’en as pas parlé ?! Comment ça on le lit sur le visage ?! Tu plaisantes !!!
Shishido l’observait avec intérêt, on pouvait comprendre la conversation en regardant les mimiques apparaissant sur son visage, c’était très amusant…Le grisé finit par raccrocher, soupirant a fendre l’âme :
-Aaaaaah…
-Elle savait que tu étais gay ?
Choqué, Choutaro sursaute :
-Hein ? Mais non, elle savait que TU étais homosexuel…
Silence.
-…Je respecte ta mère.
-Je la respecte également…
La journée se déroule rapidement, car ils passent l’après midi au club a apprendre l’art de jouer en double a de jeunes recrues.
Le soir tombe, et avec lui l’heure du rendez vous.
-Comme ça, tu es sur ?! Je ne veux pas que v…Tes parents aient une mauvaise opinion de moi et…
-Choutaro, pour ma mère, même si tu portais le short que je t’ai offert, tu serais un garçon adorable. Et pour mon père, même en étant fringué comme lui (ce que je ne te conseille pas), tu restes quelqu’un de vulgaire et de stupide. Donc, conclusion : tu es parfait !
-…Merci.
Le brun passa sa main dans les cheveux du garçon :
-Ne t’inquiètes pas, mon père est peu être un gros con, mais je ne le laisserait jamais t’insulter.
-Je m’inquiètes pour vous…Enfin, pour toi, se reprit t-il mollement.
-…Aller viens.
-…Encore en moto ?!
-Et oui, je n’ai pas de voiture !
-Mais moi si !!
-…La moto est plus rapide.
-…Grmbl.
Ils finir par prendre la moto.

« … »

-…Nan…Nan c’est pas possible…
C’est la deuxième fois que Choutaro voit une maison aussi énorme, l’autre étant celle d’Atobe.
-V…Tu habites vraiment la ?
-J’habitais, en tout cas. Aller, viens.
A l’intérieur, c’est bondé de monde. Les hommes en costumes, les femmes en robes, et ça parle, et ça rit…Le grisé, contrairement a Shishido, se sent extrêmement mal a l’aise.
-…Je t’avais dis que ce n’était pas la peine que tu viennes…
-Mais maintenant, autant rester, non ?
Ils se mettent a débattre du sujet, ne voyant pas que peu a peu, les conversations s’arrêtent, et que les gens se tournent vers eux.
-SHISHIDO RYOU !
Choutaro manque de crier, et se décale pour voir qui est l’auteur de cette exclamation.
-Bonsoir, père.
Les battements du cœur du grisé se font plus rapide, alors que le paternel de son ami s’avance, descendant l’escalier central avec majesté.
...
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Shigure-chan
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 3 Icon_minitimeDim 11 Mai - 17:45

kyu =D Misro est à fond dans les fics! j'aimerias continué les miennes mais il semblerait que j'ai un peu perdu de ma motivation...*se frappe* je dois me ressaisir *_*

Suite >_<
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 3 Icon_minitimeLun 12 Mai - 15:34

Shishido Hide est plus petit que son fils, mais à part ça ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Les mêmes cheveux courts et bruns, les mêmes yeux bleus, le même visage fin…
-Qui t’a permit de ramener quelqu’un ?
-Personne ne me l’a interdit, que je sache.
…Et le même caractère presque insupportable.
L’ambiance devient lourde, et les invités s’écartent ostensiblement des deux hommes. Choutaro, pour sa part, n’ose pas parler. Hide se place en face de son fils, ignorant le grisé :
-Et qui est-ce, dis moi, encore une personne qui se prostitue ?
Un souffle glacial balaie l’assemblée, mais Shishido ne bronche pas. Au contraire, un petit sourire insolent orne a présent ses lèvres :
-Bien sur que non, père. Vous qui surveillez mes moindre fais et gestes, vous devriez savoir que moi, je ne fréquente plus ce genre de personnes…
Le sou entendu est plus que palpable
- …Non, Choutaro est un ami d’enfance…
-JE ME FICHE DE SAVOIR QUI IL EST !!
Hide reprend son souffle, les dents serrées :
-Je pensais que ce voyage te ferait du bien…
-Du bien ?! M’arracher à mes proches pour m’envoyer dans un pays dont j’ignore tout, DU BIEN ?!!
-Ne parle pas sur ce ton à ton père !
-JE NE VOUS CONSIDERE PLUS COMME MON PERE DEPUIS UN CERTAIN TEMPS !!!
La gifle retentit, douloureuse. Mais le brun ne baisse pas les yeux, il toise son père avec un dégoût non dissimulé.
-Ryou !! Ryou arrête je t’en pries !!
Une femme accourt, se jette sur lui et le serre dans ses bras. Shishido ne dit rien, l’ignorant presque.
-Ryou, n’aggrave pas ton cas, et n’énerve pas ton père…S’il te plait…
-Mère…Vous êtes toujours aussi faible, n’est ce pas ?
La femme pleure, serrant son fils contre elle :
-Mon petit, Ryou…Reviens à la maison, je ne veux plus que tu partes…
Mais le brun la repousse doucement :
-Non, mère, ce n’est pas possible. Je ne comprend pas comment vous, une femme belle, douce et attentionnée, avez pu tomber amoureuse d’un homme comme lui…
-Tu me ressemble plus que tu ne le crois, siffle Hide, tirant sa femme en arrière.
-Père, mère, si je suis venu ici, ce n’était que pour vous présenter Ootori Choutaro, mon petit ami.
-Encore un, crache méchamment le père.
Choutaro, au bord des larmes, s’avance et s’incline :
-J…Je suis…Je suis enchanté de faire votre connaissance.
-Vous voyez, il est poli, il ne dit pas le fond de sa pensée…
-Sh…Shishido-san ?!!
Hide le tue du regard :
-De toute façon, a quoi cela sert-il que tu nous apprennes son existence ? Dans une semaine, peut être moins, tu nous en montreras un autre…
-Non. Justement, non. J’ai fais mon choix.
Le grisé rougit, heureux de l’entendre dire une telle chose.
-Nous allons partir. Mère, je ne peux que voir que vous vous êtes entièrement soumise…Et père…
Un rictus le fait grimacer :
-Non, rien, il vaut mieux que je me taise.
Entraînant Choutaro, il s’avance vers la sortie, mais une poigne s’abat violement sur son épaule et le retourne. Hide est furieux.
-COMMENT OSES TU ?! VENIR ICI, DANS MA MAISON, AVEC UN PETIT PARVENU, POUR TENTER DE…
-CHOUTARO N’EST PAS UN PARVENU !! NE LE JUGEZ PAS JE VOUS L INTERDIS !!
Les deux hommes se font face, a présent. Shishido lâche :
-…Vous êtes pitoyable. Vous n’avez plus aucun contrôle sur moi, et ça vous met la rage, hein ? Mais c’est pas la peine de tenter de vous en prendre à Choutaro, il n’a rien fait, lui, et…
-Shishido-san…Arrêtez…Je ne veux pas que…
Mais la mère du brun attrape le grisé par le bras et le recule :
-Laisse les, ils sont trop immatures pour t’écouter.
-…Madame, je…
-Ne dis rien. Ne sois pas comme les autres, et prend soin de mon fils. Fais…Fais en sortes qu’il ne devienne pas comme son père.
Elle semble atrocement fatiguée, comme si…Elle luttait entre deux sentiments paradoxaux.
-Madame, vous…Allez bien ?
-Non. Non, je ne…Je ne vais pas bien du tout…Mon fils…Je ne l’ai pas vus pendant quatre ans et mon mari…Je sais qu’il me trompe, et que je ne l’intéresse plus. Ma famille est en morceaux, et je ne peux rien faire pour la reconstruire…Je…Je ne sais plus quoi faire…
Elle se met à pleurer, et Choutaro panique :
-Mais non !! Shishido-san vous aime encore, il est…Juste en colère contre votre mari et…
Elle relève la tête, et secoue ses jolies boucles brunes :
-Non. Cela est bien pire que de la colère ou de la haine. J’…J’avais prévenu Hide qu’il faisait une erreur en l’envoyant en France mais…Il est tellement têtu…Il ne m’écoutait pas…
Elle renifle, détourne les yeux :
-Peut être serait-il mieux qu’ils…Ne se voient plus du tout.
Choutaro soupire, alors que le brun recommence a crier :
-JE SAVAIS QUE JE N AURAIS PAS DU VENIR !!
-JE VOULAIS SEULEMENT QUE TU SOIS NORMAL, RYOU, NORMAL !!!
-MAIS JE SUIS NORMAL, PUTAIN !!
-NE SOIS PAS VULGAIRE !
Mais Shishido ne se calme pas. Au contraire, il se met à hurler contre son père, lui disant qu’il n’a jamais tenté de le comprendre, de le laisser s’expliquer. Hide ne répond plus, mais ses yeux se durcissent.
-Tu n’es venu que pour ça ? Pour me montrer cet Ootori ? Pour venir me narguer, m’indiquant que malgré mes efforts, tu es toujours le même ?
-Oui. Pour que tu saches que je ne plierais jamais. Que tu n’es qu’un enfoiré, que je te hais, et que ma sexualité, même si elle te dérange, ne changera pas. Navré, père, mais ton seul héritier est, et restera ta plus grande déception.
Hide le tue du regarde, lève sa main pour le frapper, mais finalement se recule :
-Dehors, lâche t-il amèrement, et disparais. Toi, et tes petits copains quotidiens…Tu étais mon fils. Je vais…Te laisser une dernière chance, Ryou, de revenir normal, et de fréquenter de jeunes demoiselles délicates…
-Oh, mais ne t’inquiètes pas pour ça, Choutaro est très délicat…Et bon au lit, en plus…
Murmure outragé. Le grisé passe sa main sur ses yeux, il n’a pas prévu d’être prit pour exemple.
-…De toute façon, papa, ta dernière chance, tu peux te la mettre ou je pense et…
-DEHORS !!! DEHORS !!
Le brun ricane, échappe à la nouvelle gifle et s’enfuit dehors, poursuivit de Choutaro qui est loin de s’amuser. Shishido grimpe sur sa moto, quand une voix gémissante l’arrête :
-RYOU !! ATTENDS !!
Les deux garçons se tournent, et aperçoivent la mère du brun, essoufflée, qui court vers eux. Derrière elle, de nombreux invités viennent suivre la suite de l’histoire.
-Ryou, ne pars pas !! S’il…S’il te plait…Ton ami pourra rester, s’il veut…Mais ne pars pas…
-Shishido-san, souffle le grisé a son ami avec un sourire, tu devrais lui parler…
-…Mère. Mon père ne voudra jamais, et vous le savez très bien.
-Mais…RYOU !!
-CA SUFFIT !
Hide retourne sa femme, lui mettant une gifle magistrale au passage, et hurle a son fils de partir. Shishido, blanc comme un cachet, s’approche :
-Tu…As osé…LA FRAPPER !!
Il se rue sur son père, mais voit avec surprise qu’on l’empêche d’avancer.
-Ch…CHOUTARO, LACHE MOI !!!
-Non !! Shishido-san, calmez vous, je vous en prie !!
Le grisé le retient contre son torse, luttant pour ne pas le libérer :
-Cela aggraverait la situation plus qu’autre chose…
Le brun arrête de se débattre, et voit avec étonnement que sa mère ne s’est pas défendue et qu’elle attend, le tête baissée. Dégoûté, il se détourne et monte sur sa moto :
-Viens, Chou’, on a rien à faire ici.
-…Shishido-san…
Et pour parfaire cette magnifique soirée, le brun le prend dans ses bras, et après avoir adressé un rictus a son père, embrasse son amant a plein bouche.

« … »
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 3 Icon_minitimeLun 12 Mai - 15:35

« … »

-Shishido-san…Vous avez abusé sur la fin.
-Je sais, excuse moi. Je voulais juste faire chier mon père mais…Un de tes baisers est toujours le bienvenu.
-…Shishido-san…Je suis désolé.
-…De quoi ?
-…D’avoir tant déplu a votre famille.
Le brun éclate de rire :
-Mais tu déconnes ?! Ma mère t’adore, et mon père n’aime personne…Alors tout va pour le mieux !
-…Vous avez sans doute raison.
-Ne retombes pas, c’est tu, pas vous.
-…Ah, oui.
Shishido souffla :
-Aaaah, je n’ai plus envie de dormir, maintenant…
-Moi non plus, lâcha Choutaro, n’ayant pas comprit le sou entendu.
-…Alors…On pourrait peut être s’amuser, non ?
Avant qu’il n’ait pu hurler négativement, le brun fondit sur lui.

« … »

POV Choutaro.

Aaaah, mon coccyx me lance terriblement…Je me lève en baillant, et souris en voyant Shishido-san, étalé en travers du lit, ronflant légerement, les cheveux en bataille…
-Je dois y aller, murmurais-je en l’embrassant sur la joue :
-…Hmf…’Reviens quand ?
-Ce soir, je dois rester au club. Profite en pour ranger toutes tes affaires dans l’armoire, d’acc’ ?
-…D’acc’…Chou’ ?
-Oui ?
Il se redresse entièrement, un grand sourire aux lèvres :
-Tu parles en dormant.
-V…Tu ne dormais pas à l’instant ?!
-Non, je te regardais.
-…Je…Vais y aller.
-Je t’aime, mon cœur.
Et il m’embrasse doucement, me caressant la joue par la même occasion.
-Et passe le bonjour à Jiroh de ma part !
-Bien sur !
Je lui adresse un dernier signe de la main avant de sortir, rayonnant. C’est la deuxième fois que je passais a l’acte, et cette fois ci s’est déroulée moins douloureusement. Heureux, je me hâte d’aller au club, ou mes élèves m’attendent avec impatience.
-Sensei, sensei, alors ?!
-…Alors quoi ?
-Avec Shishido-sempai ?!!
Etonné, je me mets a rougir :
-C…Comment ça ?!
-Vous allez rejouer ensemble ?
Soupire de soulagement :
-Oui, bien sur. Mais nous sommes la pour travailler, aller !!
Le temps passa agréablement vite.
-A demain, Sensei !!
-A demain, les enfants.
Je m’agenouille, et commence a rassembler les balles, quand une voix dans mon dos me fait sursauter :
-Ootori Choutaro ?
-Oui ?
Je ne peux pas me lever, tachant de fermer correctement la boîte contenant les balles.
-Je dois vous parler. Immédiatement.
Mon sang se glace dans mes veines, alors que je reconnais cette voix. Je me redresse rapidement en reculant, et m’exclame d’un ton étranglé :
-Hide Shishido-san ?!
-Le Shishido-san est amplement suffisant.
-…Excusez moi.
Ah, mais j’appelle aussi Shishido-san ainsi…
Il me fixe avec sévérité, et j’ose dire :
-Euh, hm, R…Ryou n’est pas ici, il…
-Je sais. C’est a vous que je désire parler.
-…Ah.
Je panique. Qu’est ce que je dois faire, l’inviter a prendre un verre ?!
-Allons chez moi, si vous voul…
-Chez moi, je préfère.
-…Bien, Shishido-san.
Je me plis a sa volonté, essayant vainement d’échapper a son regard. Mais que me veux t-il ?!

« … »

Me voila donc assis a une chaise bien trop belle, face une table bien trop longue dans une salle bien trop luxueuse a mon goût…
-Bien, Ootori-kun. Comme Ryou me l’a dit hier, tu…Es son fiancé ?
Je m’étouffe, et balbutie :
-F…Fiancé ?! Euh, non, non…Nous sommes juste…Ensemble. Voila.
-…Donc, rien de sérieux ?
-Si, bien sur ! Nous sommes amoureux, ajoutais-je avec le sourire.
Hide-san me tue encore une fois des yeux, et porte sa tasse de thé a ses lèvres :
-Bien sur…Après tout, il les aimait tous, sans exception.
-…Pardon ?
Ses prunelles brillent :
-Comment ça, il ne vous en a pas parlé ?
-Parlé de quoi ?
Il repose sa tasse, amusé :
-Mais voyons, de ses multiples conquêtes datant de ses voyages…Il ne vous a vraiment rien dit ? Questionna t-il.
-N…Non, c’est de l’histoire ancienne…
Ou veux t-il en venir, je n’aime pas ça…
-Je voulais juste vous prévenir des…Risques. Ne pensez pas que Ryou restera avec vous uniquement parce que vous êtes un ami d’enfance ! Non, il ne s’attache pas aussi facilement…S’il vous quitte d’un jour l’autre, ne soyez pas étonné.
-HEIN ? Co…Comment pouvez vous dire une telle chose ?! Shishido-san m’aime !!
Il me considère d’un œil critique.
-Vous…En êtes sur ? Ce ne sont pas que des paroles en l’air ? Des mots enjôleurs ?
-Si c’est pour cela que vous vouliez me parler, je préfère m’en aller. J’ai une totale confiance en Shishido-san.
-Enfin, soupire t-il, si vous êtes la, c’est que vous devez combler ses envies…
Je m’étais levé, mais me retourne soudainement :
-Pardon ?
-Ryou est très difficile a combler. Il doit être satisfait de votre corps…
-V…Vous êtes en train de dire que Shishido-san ne m’aime que pour mon physique ?!
-Bien sur, lâche t-il comme si cela est naturel, Ryou est obsédé par…Le sexe. Vous lui convenez ? Soit. Dans un ou deux ans il mettra les voiles. Ne me regardez pas comme ça, quel intérêt aurais-je à vous mentir ? J’ai fais suivre mon fils pendant ces quatre ans, et ce n’est pas ça fidélité qui m’a sauté aux yeux !
Mais je reste dubitatif, même si mon cœur bat plus vite.
-Ce…Je ne vous crois pas.
Il croise les bras, puis hausse les épaules :
-Faîtes comme vous voulez, cela ne me concerne pas. Ryou me fait passer pour le père atroce, mais il n’est pas en reste. Si vous ne me croyez pas, supprimez lui le sexe, et vous verrez bien. Enfin, si vous voulez le garder un maximum de temps, ne suivez pas ce conseil, ça vous briserait le cœur…
-J…Je n’en ai pas besoin, je vous remercie. Je peux partir ?
-Bien sur. Vous connaissez les risques, a présent.
Son regard me fait froid dans le dos, mais je n’ose pas contester davantage.
…C’est totalement faux, de toute façon. Shishido-san m’aime comme je suis, et non pour…Mon corps.
…N’est ce pas ?!
...
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 3 Icon_minitimeMer 14 Mai - 19:04

« … »

Assis dans le parc, derrière le club de Hyotei, je réfléchis. Bien entendu, je sais très bien que le père de Shishido-san n’est pas quelqu’un de fiable, mais…Ce qu’il m’a dit me trotte dans la tête sans que je sache pourquoi. Shishido-san…Ne me mentirait pas sur ce point la, mais il ne m’a pas parlé de ses…Conquêtes. Après tout, pourquoi l’aurait-il fait ?!
Je prends mon portable :
-Allo…Shishido-san ?
-Ouais ? Hey, t’as une petite voix, toi…
-Vr…Vraiment ?
-…Qu’est ce qui se passe ?!
-Rien, rien du tout. Je…Me demandais juste un truc.
Sa voix redevint normale :
-Hm ? Oui ?
-…Pendant ton…Voyage, tu as dus te faire pas mal d’amis, non ?
-Tu veux savoir si j’ai couché avec d’autres mecs ?
…Suis-je donc a ce point prévisible ?
-…Hai. Si ça ne vous dérange pas.
-…Environs …Deux cent. Voir plus.
Je m’étouffe, et éloigne mon portable de mon oreille. Pl…Plus d’une centaine ?! Tant que ça ?!! Et moi…Avec ma stupide virginité !
-…Choutaro, ça va ?
-O…Oui, bien sur.
-Mais tu sais, je ne les aimais pas, c’était juste du sexe…
-…Je m’en doute.
Un atroce frisson parcourt mon dos, alors que ses paroles me font monter les larmes aux yeux. Certes, il n’a donc pas eu de vraie relation avant moi, mais…Cela veut également dire qu’il ne sait pas s’attacher. Ca…Me rend triste, quelque part.
-Ca devait vraiment te perturber, si tu m’as appelé juste pour ça…
-Hein ? Oh, non, non…Euh, c’était juste pour savoir.
Petit soupire au bout du fil.
-Je vais devoir te laisser, il me reste pas mal de trucs a ranger…A ce soir !
-Oui…A ce soir.
-…Chou’ ? Je t’aime, tu le sais, hein ?
-O…Oui, Shishido-san.
-Je n’aime pas le ton de ta voix. On en reparlera ce soir.
J’ai l’air d’un gamin. D’un gamin qui a séché les cours et qui va se faire engueuler par sa mère.
-Non. Pas la peine, dis-je sèchement, ce que je regrette aussitôt.
-…Comme tu veux.
Il raccroche, et un sentiment de trahison s’empare de moi. Shishido-san n’a rien fait pour que j’agisse de la sorte avec lui ! Je suis idiot de prêter foi aux paroles de son père…D’ailleurs, qu’avait-il dit ?
« Si vous ne me croyez pas, supprimez lui le sexe, et vous verrez bien. »
…Je frotte mon coccyx endoloris, et pense qu’une petite pause sexuelle ne me ferait, de toute façon, pas de mal.
Shishido-san comprendra, evidemment.

« … »

-Je suis rentré !
-Hun ? Ah, je t’attendais. Regarde ce que je t’ai préparé…
Un dîner romantique aux chandelles ?
-…Shishido-san, v…Tu es vraiment trop mignon.
-…Grmbl, pousses pas non plus.
Il me fait asseoir en me chatouillant les cheveux, et pose devant moi une énorme assiette de spaghettis.
-…Spaghettis ?
-Ben, oui, tu n’aimes pas ?
-Oh, si ! Tu les manges avec moi ?
-…En fait, je n’ai pas très faim, mais…
Il plie sous mon regard mouillé, et sa place a mes côtés. Et nous voilâmes, comme deux amoureux, à manger un plat de pâtes…Je sens mes doutes me quitter, et cel me rend particulièrement joyeux.
-…Choutaro, je vois que tu vas mieux.
-Hein ? Ah, oui, ce n’était rien…
Il sourit, me caresse la joue et m’embrasse délicatement. Je répond a ce baiser, allant même jusqu'à m’asseoir sur ses genoux. J’entre ouvre son col de chemise, chatouillant du bout des doigts le bas de son cou.
-Oh, tu es d’humeur câline, toi, ce soir…
-…Juste câline, ajoutais-je , amusé.
Il mit ses mains sous mon pull, jouant avec mes tétons, et me colla a lui. Mais je m’écartais, ne perdant mon « plan » de vue :
-N… Non, pas ce soir.
-… ?
-J’ai…J’ai pas trop envie.
Il ricane, embrasse ma joue :
-Pas de problème, un gros dodo, alors ?
-Ou un bon film ?
-Je prend le film.
La soirée se passa dans le calme. Serein, je comprends qu’Hide-san s’est lourdement trompé sur le compte de son fils.

« … »

Un mois passa depuis ce jour, et nous n’avons pas eu recours au lit outre que pour dormir. Mais Shishido-san a l’air quelque peu…Nerveux, en ce moment…
-…Chouuuu’ ?
-Oui ?
Il m’atrappe par la cravate, et m’attire a lui :
-Qu’est ce que tu as ?
-Rien.
-Alors qu’est ce que j’ai fais pour que tu ne me laisses plus te toucher ?
-…Je…Mais rien, c’est juste que je n’ai pas trop envie de…
Il me plaque contre le fauteuil ou je suis assis :
-Choutaro, nous n’avons RIEN fais depuis UN MOIS et sache que je veux comprendre.
-…Je n’ai pas le droit de ne pas vouloir ?
-…Je le fais si mal que ça ?
-Mais non !! C’est juste que…Que rien, je ne veux pas en parler !
Il hausse les épaules, énervé :
-Si monsieur a fait vœu d’abstinence, je ne vais pas le pervertir…
-Shishido-san !!!
Il me relève, et me colle a lui :
-Ca ne t’a pas plus ? Tu n’aimes pas ? Parle !
-…C’est juste que…Enfin…Tonpèrem’avaitdituntrucetjevoulaisvoirs’ilsetrompait….
-QUOI ? TU AS PARLE A MON PERE ?!!
-…Oui ?
-…Pourquoi ne m’as-tu rien dis ?!!
Je dévie mon regard, honteux :
-Mais c’est rien…C’est juste que comme tu avais eu tellement d’amants, je m’inquiétais…
-Tu ne me pensais pas fidèle.
-…Pour notre couple. Alors j’ai pensé que…
-Je ne tiendrais pas « sans sexe » ?
Sa voix s’était faite coupante, sèche.
-C’est donc ça que tu penses de moi ? Que je ne suis qu’un salop, qui ne pense qu’a baiser ?! C’est CA notre couple ?! Tu n’as AUCUNE confiance en moi ! Moi je t’aime, et j’accepte le fait que tu ne veuilles pas que l’on couche. Mais toi ?! Tu te bases sur les dits de mon père !! Je…
-Shishido-san !! Ne croyez pas ça ! Je vous aime, je…
Il me coupe, hargneux :
-Ne parle pas sans réfléchir. Pendant quatre ans, tu n’as eu aucune relation. Tu m’as attendu, ne pensant a personne d’autre. Il y a quatre ans, tu m’aimais. Mais maintenant ? Tu t’accroches, tu t’accroches, mais…Il est peu être temps de lâcher prise. Tu comprends ? Si tu n’as pas confiance en moi, c’est que tu ne m’aimes pas.
Ces mots me crucifient sur place. Je le vois m’embrasser, me prendre dans ses bras en murmurant un adieu, puis prendre quelques affaires en me disant qu’il va a l’hôtel. Il s’éloigne, et ce froid me glace les entrailles sans que je puisse réagir. D’un seul coup, mon corps réagit. Je cours, ouvre la porte et lui braille de rester auprès de moi.
Il se retourne, me dévisage. Son visage est dur, ses yeux sont froids. Puis, un petit sourire éclaire son visage alors qu’il fait non de la tête. Mes larmes coulent alors qu’il m’adresse un baiser du bout des doigts.
-Je suis partis trop longtemps, Choutaro, c’est de ma faute, non de la tienne…
-J…J’ai…Attendu…Quatre ans…Et v…Vous m’…M’a…M’abandonnez…De nouv…De nouveau ?!
Je n’ai pas la force de m’énerver, seulement de pleurer. A quatorze ou a dix-huit ans, je suis toujours le même. Shishido-san ne bouge pas, me surplombant :
-Tu trouveras d’autres garçons, Choutaro. D’autres mecs comme moi…
-C EST VOUS QUE J AIME !!
-…Non. Refléchis, Choutaro, pense a tout ça. Aller, a plus.
Et il s’en va, comme si…Comme si rien ne s’était passé. Comme s’il ne m’aimait pas, comme s’il ne m’avait pas dépucelé…
Je claque la porte, me rue dans le salon, et la photographie accrochée au mur en main, je la jette de toutes mes forces par la fenêtre. Mon geste m’horrifie aussitôt, mais je ne sors pas la chercher. Aveuglé par mes larmes et ma propre faiblesse, je m’enfouis dans les draps de mon lit, froids et dénués de douceur.

Plus loin, un homme porte un portable a son oreille.
-Allo, Hide-san ? Oui, voila. Tout c’est passé exactement comme…Oui. D’accord. Il est partit a l’hôtel, je crois. Que je lui demande de vous rejoindre ?! Mais…Bon, si vous êtes sur qu’il acceptera…Bien, au revoir.
Et il raccroche, serrant les dents en prévision de son prochain travail.
...
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