bennnn mes p'tites ficounettes...

Ba j'vous présente ma nouvelle fic, commencée y'a pas longtemps...
J'espère que vous aller aimé sinon....
Enjoy!!

En fait, j'viens d'avoir une meilleur idée!! J'vais continuer celle de Fanfiction.net, soyons logique! Donc, chap 1...

[b]Un cadeau spécial.
27/12/**
21 h 34

« Cher journal, étant un cadeau de Bucho, je me dois de t’utiliser. Donc, en ce magnifique jour de vacances, je me présente :
-Nom : Kirihara
-Prénom : Akaya
-Age : 13
- Physique : De taille moyenne, les yeux verts, les cheveux noirs qui partent dans tout les sens. Bien fais de ma personne.
-Occupation : Le tennis ! C’est une passion, chez moi !
-Problèmes : je perd le contrôle de moi-même quand j’affronte un adversaire fort, et je vise une partie de son corps durant tout le match. Et en fait, je ne me rends absolument pas compte…

Pendant ces vacances, Bucho a décidé de nous laisser souffler. Ah, mais tu ne sais pas qui est Bucho !
-C’est notre capitaine, Yukimura !
-Il y a aussi le vice capitaine, Sanada, que je n’aimais vraiment pas, mais qui commence a être plus vivable.
-Marui et Jackal, les premiers en doubles.
-Niou et son double, Yanagi.
-Et enfin, Renji, celui qui utilise le data tennis.
Voici l’équipe dont je fais partie, en tant que titulaire !
Je suis fière d’être à Rikkaidai, c’est un club réputé.
Hm, en vérité, je ne sais pas vraiment ce que je pourrais écrire…Mais d’après Bucho, je :
« Peux écrire tout se qui te passes par la tête, tes ennuis quels qu’ils soient, tes affinités avec tes proches, tu sais, ce genre de choses… »
Mais je ne vois pas tellement. Déjà, a par les gens de l’équipe, je n’ai pas d’amis …Depuis mon… « Accrochage » avec Tachibana, de Fudomine, je n’ose plus regarder les membres de son équipe en face. La dernière fois, on a commencés à crier, et je me suis de nouveau énervé. C’est agaçant, quand ça arrive, je ne sais plus ce que je fais, et j’ai juste envie de faire mal…
Enfin, Tachibana s’en est tiré pour un mois à l’hôpital, ça aurait pus être pire, mais Bucho n’était pas content.
« Pourquoi fais-tu ça ? Pourquoi te sens tu obligé de t’énerver ? »
Mais je ne le fais pas exprès !!! Quand j’ai crié ça, je pleurais un peu. Bucho s’est avancé, mais je suis parti en courant.
Et je suis venu me réfugier ici.
Ici, c’est ma « planque secrète ». La ou je sais que personne ne viendra me déranger. Je ne vais pas écrire ou c’est, si jamais quelqu’un te lis…
Bon, voila, j’ai terminé. A plus tard, je reviens demain. Ah ! Mon portable sonne ! »

-Allo ?
-« Akaya, mais ou es-tu ? On te cherche depuis 15 minutes !! »
-Hein ? Pourquoi ?
-« Nous avons été invités a une fête…Dans un autre club. »
Je jubile :
-Ah bon ? Quel club ?
-« …Fudomine. »
Mon excitation retombe.
-Quoi ??Pourquoi eux ?!
-« Akaya, tais-toi ! C’est une excellente occasion de se faire pardonner, tu ne crois pas ? »
-…
-« Akaya ? »
- Oui Bucho ?
-« Viens ici immédiatement. Nous t’attendons. »
-Oui Bucho.
Je raccroche, énervé. Je n’ai aucune envie de revoir Tachibana, qui doit certainement m’en vouloir a mort.
Et puis…Kamio sera la, lui aussi.
Les mains dans les poches, j’accroche un sourire de démon sur mes lèvres.
Ce cher Kamio…
Un brun de ma taille, qui garde continuellement une mèche sur son œil gauche. C’est le dieu de la vitesse…Et de la danse. Quand il joue, il ne peut s’empêcher de chantonner, ou de siffloter un air inconnu. Et des fois, comme ça, il lance un petit « J’suis dans le rythme » en virevoltant.
Ce type est également mon pire ennemi, il faut le préciser.
Imaginez la scène :
Kamio Akira, joueur de tennis vouant limite un culte à son capitaine, voit celui-ci se faire éclater (dans les deux sens du terme) par un mec qui ricane comme un fêlé.
Le fêlé (moi soit dit en passant) continu a viser la cheville de Tachibana jusqu'à ce qu’il s’écroule en hurlant. Donc, Kamio entre sur le cours pour secourir son bien-aimé capitaine, et me jette au passage un « Sale connard ! » bien sentit. Moi, je le regarde partir en portant Tachibana, observant les courbes de son postérieur.
Et ba quoi ?!
Le fait est que Kamio ne peut pas m’encadrer, pour cette minuscule raison.
Soupirant, je pousse la porte et vais m’asseoir directement à coté de Sanada qui me dévisage.
-C’est bon, on peut y aller ?
-Ouais…
Bucho soupire également, secouant ses jolis cheveux aux reflets bleutés. Il se lève, et se dirige vers la porte :
-Et pas de scandale, sinon je n’oserais plus jamais reparler a Tachibana…
-Pfff, ça serait vraiment dommage.
-Akaya, on en a déjà parlé…
J’acquiesce mollement, et le suit.
…


Voila pour la première partie...Certaines personne la connaissent déja XD

je l'ai déja lu...mais c'est un plaisirs de la relire >_<

je lu toute tes fics elles sont trop bien!

Edit Makichan: Pour plus de lisibilité, il est préférable que les oeuvres (fics, dessins, ...) d'une même personne soit placées dans un même topic ^^

Chap deux...

…
Mon dieu, quelle horreur.
Dés notre entrée, un lourd silence s’abattit sur la salle. Je déglutis en remarquant le regard meurtrier que Kamio me lance, et me tourne vers la sortie. Mais Bucho m’attrapa par le col, et me traîna devant Tachibana. Lui, les bras croisés sur sa poitrine, semblait se demander de la marche à suivre. Je baissai la tête comme un enfant prit en faute, les yeux fixés sur le sol. Bucho, derrière moi, me poussa légèrement en avant. Je leva mes yeux vers le brun, et remarqua avec étonnement que son regard me fixait avec gentillesse. Je remonta mon menton, et dis d’une voix qui ne m’allait pas du tout :
-Je m’excuse de t’avoir blessé lors de notre de match…
Il leva la main. Je plissai les yeux, m’attendant à recevoir une gifle assez méritée. Mais sa paume se posa sur ma tête, et commença à me caresser doucement les cheveux. Bouche bée, j’observais son sourire rassurant.
-Ca ne fait rien, je te pardonne.
Il ôta sa main, et rie devant mon air ahuri.
-Ne fais pas cette tête, tu ne pensais pas que j’allais te frapper, quand même ?
Ba faut croire que si…
La fête repartit petit à petit, en partie grâce à ma fuite. Dehors, j’allai me poster en face d’un terrain, et soupirait de contentement. Kamio, les paupières closes, se déhanchant sous la lune, m’offrait une danse de minuit. Je laissais mes yeux dériver sur son corps, son visage, ses gestes…
Je lançai un sifflement sonore, et me cachai sous le muret. Mais quel con, d’avoir fait ça !!
-Qui est-la ?
…Ne t’approche pas, Kamio.
-Si t’aime ce que je fais, regarde ça !
Me glissant derrière un arbre, je l’observai a la dérobé.
Kamio se frotta contre le grillage, l’empoignant a deux mains. Il se posa a terre, entrouvrant les cuisses au maximum. Il émit un petit gémissement tout a fait plaisant, et remonta dans un mouvement de streap-teaseur. Je sifflai plus bruyamment, avant de me cacher de nouveau.
-Hey, t’as de bons goûts ! Approche que je te vois !
Hors de question, beau gosse, tu serais tenté de m’égorger ! Silencieusement, je rejoins Bucho qui est sortit prendre l’air.
-On va rester longtemps ?
-Non, on va bientôt partir. Dis moi, Akaya…Tu te sens mieux d’avoir remis les pendules à l’heure avec Tachibana ?
Et comme un enfant sage, je réponds :
-Oh oui, ça va beaucoup mieux !
…J’en ai rien à battre.
Mais Bucho me sourit, et tousse.
-Bon, va appeler Sanada, avant qu’il ne finisse par s’énerver.
-Oui Bucho.
Sanada, assis sur une chaise, s’ennuyait profondément.
-Fuku-bucho, on va partir…
-Hm, d’accord, je vais appeler les autres.
-…Fuku-bucho ?
-Hm ?
-Je trouve que Bucho tousse beaucoup en ce moment, non ?
Dingue, il évite mon regard !!
-Je…Je sais.
Personne ne résiste à mon regard de chien battu ! Je me place en face de lui :
-Qu’est ce qui se passe, Fuku-bucho ?
-Tu le sauras en temps voulu.
Bon, sauf Fuku-bucho et Bucho…Il se lève, et part sans se retourner. En passant, je croise le regard de Kamio. Mes lèvres se crispent en un sourire, alors qu’il m’ignore royalement. Marui s’est endormi, et Jackal est obligé de le porter jusqu'à chez lui. Moi, je rentre seul à mon appartement, comme tout les soirs.
…
-Je tu jure, quelqu’un m’a sifflé !!
Ishida éclata de rire :
-Et c’était qui ?
-Je ne sais pas, il a refusé de se montrer…
Shinji, qui jouait nonchalamment avec un stylo, indiqua subtilement :
-Kirihara n’est pas resté de la soirée…Non ?
-Hey, tu prétend que c’est lui qui…
-Je ne prétends rien, j’expose un fait.
Kamio se releva de mauvaise humeur :
-Tu délires complètement ! Kirihara, me mater ! Tsss…
Il quitta la pièce du pas énergique qui le caractérisait.
-Vous avez vu comment il est content ?
-Pourtant, je croyais qu’il ne pouvait pas le sentir…
-Sentiments partagés, il me semblait…
....
Voila, j'mets la part 3 aussi

Chap trois

28/12/**
06 h 46

« J’écris un peu tôt, je sais, mais je n’arrive pas à dormir. Toute la nuit, la vision de Kamio en train de danser m’a hanté. Et quand je me suis rappelé qu’il me haïssait, l’envie irrépressible de crier m’a envahit. Mais je me suis repris, et ma main a tout naturellement saisit le journal. J’ai l’impression que Sanada me cache quelque chose à propos de Bucho. Je ne sais pas quoi, mais Renji doit être au courant.
J’ai reçu un message, il y a une minute. C’était Tachibana, qui me proposait de faire un autre match. J’aurais volontiers accepté, mais le souvenir de notre dernier match ne me donne pas envie de recommencer.
Enfin, moi j’dis ça pour lui !

BIIP BIIIP BIIIP
Ah, stupide portable, j’ai sursauté !
-Allo ?
-« Akaya, l’entraînement d’aujourd’hui est annulé »
-Hein ? Pourquoi ?
-« Yukimura ne se sens pas bien… »
-Il est malade ?
-« Sûrement une grippe…enfin, j’ai déjà prévenu les autres. »
-…/toujours le dernier prévenu/
-« Akaya, Yukimura a oublié son portable a Fudomine, et il voudrait que tu ailles le chercher »
-Hein ???MOI ? Pourquoi moi ?
-« Je ne sais pas…Sûrement pour prouver que tu t’es vraiment repentis »
-…Pffff…
-« tu iras ? »
-Oui. Fuku-bucho, tu me tiens au courant pour Bucho ?
Ca voix sembla plus aimable :
-« Bien sur .Aller, a demain. »

Génial, je vais sûrement me faire luncher par l’équipe du Chevalier noir !
Seul point positif, je vais revoir le postérieur Kamio… »

Je ferme le carnet, le repose a sa place et m’étire en grognant. Quelle heure ? Sept ? Et quand commencent t-ils leurs entraînement ? Bon, j’irais vers 8 heures, on verra bien.
Sifflotant, je me rend dans la cuisine et me verse du lait dans un bol. Je le mets a chauffer, alors que mon portable se déclanche de nouveau. Mais que se passe t-il, aujourd’hui ?
-Allo ?
-« Allo, c’est Shinji, de Fudomine. (Il ajoute en marmonnant): Pourquoi est-ce a moi de l’appeler, hein ? Tachibana aurait du le faire, c’est lui le capitaine et… »
Je le coupe :
-Oui ? Que veux tu ?
-« …Il semblerait que quelqu’un de chez vous ai oublié sont portable ici. »
-Ah, oui, c’est Bucho ! Je voulais venir le chercher, mais je ne sais pas à quelle heure vous commenciez alors…
-« Nous débutons a 8 heures. »
-Ok, je passerais le prendre !!
Il grommelle quelque chose, me salut et raccroche.
Quel drôle de type !
Je me lave rapidement, m’habille, et quitte mon appart’.

-Euh…
C’est bien gentil, tout cela, mais ou je dois aller, hein ?
-Kirihara ?
Oh, vision parfaite ! Kamio, en short et tee-shirt, me fait signe de venir. Ok, le rictus qu’il me présente n’a rien d’engageant, mais c’est mieux que rien…
Je regarde ses jambes avec applications, le suivant avec aisance.
-Son portable doit être par la…
Il se baisse et farfouille dans un sac. Oh, seconde vision parfaite !!
-Kamio, ça te dirait de faire un match contre moi ?
Oooops, c’est sortit tout seul.
Il se redresse, et me tue du regard :
-Quand tu veux.
-Je vais t’exploser.
Oooops, faut que je me contrôle !!! Il ricane, et me laisse de la place :
-Cherche là-dedans…
J’obéit, et plonge mon bras. Aussitôt, je sens une petite pression dans mon dos, et bascule en avant.
-Ah…Aaaaaah !!
Je tombe par terre, et me retourne :
-Pourquoi t’as fais ça ?
-Hein ? Mais j’ai rien fais…
Son air innocent ne trompe que lui !
-C’est ça que tu cherches ?
Il brandit le portable.
-Oui, alors rend le moi, et prend ta raquette.
Il me lance le téléphone que je rattrape de peu, et me lève.
-Tu vas jouer dans cette tenue ?
Il baisse les yeux vers son short noir :
-Ben, oui…Pourquoi, y’a un problème?
-Non, non, aucun…
Au contraire…

Le terrain est à l’abri des regards. Tant mieux !
-Hey, Kamio, ça te dirait de pimenter la partie ?
-De quelle façon ?
-Si tu gagnes, tu me fais un gage. Et je gagne, je t’en fais un.
-Ok, si je remporte le match, tu devras m’obéir pendant un mois entier !
-Pas de problème.
-Et toi, tu choisis quoi ?
-Je te le dirais à la fin du match.
-Peuh, prétentieux !!
Il sert et monte au filet. Sa technique dans toute sa splendeur.
Mais malheureusement pour lui, elle n’a aucun effet sur moi.
…

…
-Ben alors, on fatigue ?
Couvert de sueur, Kamio peine à reprendre son souffle. Alors qu’il se remet à courir, j’aperçois un détail déroutant. Ses jambes, quand il court, se frottaient d’une façon très…Intéressante.
-40/15 !
Mince, ça me déconcentrait ! Ah non !
Ah…C’était tellement excitant…
-40/30 !
Oh oh oh, on se reprend ! Laisse tomber, Kamio, et enlève ce petit sourire de tes lèvres.
Les jeux s’enchaînent…
…
-Il s’emblerait que j’ai gagné…
Kamio s’écroule par terre, cognant le sol de ses poings.
-Excuse moi, Tachibana, je ne t’ai pas vengé…
-Arrête tes niaiseries !
Il me jette un regard de défi :
-J’ai perdu, je le reconnais. Alors, ton gage ?
Je m’accroupis à coté de lui, et lui susurre :
-Je veux que tu sortes avec moi pendant un mois.
Il m’a regarda droit dans les yeux pendant quinze secondes, puis…Il s’écroula de rire :
-Ah ah ah, elle est bien bonne ! Aaaaah, putain, c’était fort, ça…
Puis, il croisa mon regard :
-V…Vraiment ?
-Oui, vraiment. On va être un vrai couple…Qui reste enlacé, qui partage tout…Même le lit.
-Tu…Tu rêves !!
-Tu as reconnu ta défaite !
-Tu n’es qu’un fêlé !
-Et alors ?
Kamio se tait, et se lève :
-D’accord, j’accepte. Tu vas regretter ce pari.
-Attention, Akira-chan, un vrai couple !
Furieux, il se détourne. Mais je lui attrape le menton, et embrasse délicatement ses lèvres. Trop surprit pour hurler, il entrouvre la bouche.
Mauvais calcul de sa part, ma langue s’introduit aussitôt ! Je passe mes bras autour de ses hanches, amusé par son manque de réaction.

J’ai la joue en feu. Il ma giflé avec une telle puissance, j’en suis resté sur le cul. Mais j’ai son numéro de portable, et le second baiser que nous avons échangé devant son équipe a fait sourire Tachibana. Il a félicité Kamio, qui semblait au bord des larmes…
Ba, il s’y fera !

29/12/**
11 h30

J’attendais Kamio, que j’avais invité au restaurant, depuis cinq minutes, quand un Sms inquiétant me parvint :
Yukimura ne se sent vraiment pas bien, et il m’a chargé de faire l’entraînement de demain.
Sanada.

Bucho était si mal en point ? Cela me surprit tellement que je ne vis pas Kamio s’approcher de moi.
-…Salut.
Je ne répondis pas, fixant toujours l’écran de mon portable.
-Kirihara ? Ca va ? HEY !
Il me secoua, et je fis un bond de côté.
-AH ! Oh, tu es la…
-Bonjour l’accueil !
-Excuse…Bonjour mon cœur !
Et je lui roulais une pelle en bonne et due forme. Il ne fit aucun commentaire, se contentant d’entrer dans la salle et de s’asseoir à une table.
« … »
-Kirihara ?
-Tu peux m’appeler Akaya, vu que moi je te nommerais par ton prénom.
-…
-Oui ?
-Tachibana-san était persuadé que j’étais fou amoureux de toi, c’est pour ça que ça ne l’a pas choqué de nous voir nous embrasser. Il pensait que j’avais trop peur de sa réaction pour l’avouer…
-…C’est qu’il serait presque sensible, sous ses aires de…
-DE QUOI ??!
Oups, mauvais calcul…
-De…De rien, mon cœur, calme toi un peu !
Mais il reste énervé.
-Ne m’appelle pas mon cœur !!
-Tu préfères mon ange ?
-T’es qu’un con !
Vlan, dans les dents. Et le voila qui se taille, après m’avoir méchamment humilié devant une quinzaine de personne. Il me le paierais, mais pas maintenant…
Je terminai rapidement mon repas (celui de Kamio fut laissé a l’abandon), puis rentrais chez moi pour appeler Bucho. Mais comme ça ne répondait pas chez lui, j’ai laissé tomber, et me suis rabattu sur Kamio. Un capitaine pour un petit copain, ou est le problème ?
-Allo, mon…Chou ?
-…Je raccroche.
-Akira, allez, fais pas ton chieur. T’es ou, la ?
-…Chez moi.
-Je peux venir ?
-…
Bien entendu, il allait me rembarrer.
-…Si tu veux.
-Vraiment ?!
-On va passer un mois ensemble, et je voudrais que cela se passe bien. Même si tu n’es qu’un con et que je ne te supporte pas.
-…Même Tachibana m’a pardonné, t’en es encore là ?
-Fais attention, je vais VRAIMENT raccrocher…
-Ok, ok, file moi ton adresse.
-Et pas de trucs louche, hein ? Shinji va peut être passer…Et puis il y a ma mère !
-T’inquiètes pas !
Bon, la journée n’était peut être pas perdue…
Une fois devant chez lui, je pris un air innocent et appuyais sur la sonnette.
...

Une fois devant chez lui, je pris un air innocent et appuyais sur la sonnette.
-Oui ?
-Bonjour mademoiselle, je suis un ami a Ka…Akira et…
-Oh, entre, je t’en pries !
Dire mademoiselle quand il s’agit de madame a toujours le même effet sur les femmes.
-Akira m’a dit qu’il attendait un ami a lui.
-Oh, il vous a parlé de moi ?
-Ah, un peu…Euh, tu te nommes ?
-Kirihara Akaya.
-Et bien, Akaya, Akira est dans la salle de bain, je pense que tu peux aller le voir !
-Merci beaucoup, mademoiselle.
Et sous ses gloussements ravis, je me rendis dans la salle qu’elle me montrait. Ouah, quelle chaleur ! On ne voyait absolument rien…
-Ah, Shinji, tu es la ?
J’eu un grand sourire en comprenant qu’il ne m’avais pas reconnu. Je poussai un petit grognement, et Kamio en fut satisfait, car il se remit à parler :
-Hé, st’euplai, tu peux me masser ? Ce putain de match contre Kirihara m’a explosé l’épaule…
J’obéit, heureux de pouvoir le toucher autrement qu’en me battant avec lui.
-Aaaaaaah, nan mais tu crois ça ? Que je sorte avec lui, c’est quoi ce délire ? En plus, j’suis sur qu’il va tenter des trucs pas nets…Sérieux, je vois pas pourquoi j’ai accepté...Bon, avec un peu de bol, il va se lasser et…Un peu plus a gauche, parfaiiit…Et, euh, ah, oui, et il va arrêter ce stupide pari de lui-même !
J’avais très envie de rire, mais me retins. Mes paumes glissèrent dans son dos, caressant doucement sa colonne vertébrale.
-Ouuuuoh, Shinji, t’es vraiment doué, y’a pas a tortiller…Et quand je pense que Tachibana-san a des massages comme ça quand il veut !
Il se mit à rire, alors que je comprenais le sou entendu. Alors comme ça, le capitaine des chevaliers noirs se faisait un de ses joueurs, intéressant…Toujours dans la buée la plus totale, je me hâtais de sortir de la pièce, ignorant ses protestations. Puis, à l’extérieur, j’étouffais mon rire et toquais à la porte.
-Maman ?
-Nan, c’est ton Akaya-chan !
-…J’suis dans mon bain, attends moi dans ma chambre.
-Roooh, pourquoi tant de manières ?
De toute façon, je n’attendis pas son autorisation pour repousser la porte.
-Ouah, ça sent l’animal !
-…Sors.
-Nan, c’est bon…
J’allai m’asseoir en face de lui, menaçant de glisser dans la baignoire.
-Alors, tu as demandé à me voir ?
-Oui. On doit mettre certains trucs au point.
-Ah ? Comme quoi ?
Il remonta ses genoux contre sa poitrine, prenant garde à ne rien dévoiler.
…Dommage.
-Déjà, mes parents ne savent pas que je suis gay.
-Oh, je vois, secret défense ?
-On va dire ça, oui.
Il me fixa d’un air mauvais :
-Deuxièmement, je ne suis pas une…Enfin un…Bref, je ne vais pas te laisser profiter de moi !!
-Hein ?
Je jouais l’innocent.
-Tu crois quoi ? Que je veux te sauter ?
-…
-Pff…
Je détournais le regard, feignant d’être dégoûté.
-…Kirihara, pourquoi m’as-tu demandé ça ?
-…De quoi ?
-Pourquoi est ce que tu m’as demandé de sortir avec toi. Je sais que ce n’est pas anodin.
Oula, ce ton ne présageait rien de bon, je le sentais.
-Hey, je ne suis pas un mec pervers, ou cruel, tu sais ?!
-Et ce que tu as fait à Tachibana-san, tu l’expliques comment ?
Ok, voila ou il voulait en venir.
-…J’ai pas envie d’en parler. J’ai fais une…Bêtise, et…
-UNE BETISE ?!TU L AS ENVOYE A L HOPITAL !!!
Il avait crié. Bon, j’étais loin d’être effrayé ou quoi que ce soit, mais il s’était levé a demi, et je pus donc mater son torse imberbe en toute discrétion.
-Je me suis excusé, non ?
-Tu n’en pensais pas un mot !
Oh…Il avait vu.
-…Pour qui tu me prends ? Je savais très bien que tu ne faisais qu’obéir a ton capitaine, mais je pensais que tu aurais pus au moins…Essayer…Aller, dégage.
Il se remit en arrière.
-Hey, Kamio, je ne voulais pas que cela arrive comme ça ! Je te jures que je jubilais a l’idée d’affronter Tachibana…J’étais énervé et voila…
-…
-Aller mon chou, j’vais te montrer que je suis quelqu’un d’exemplaire et…
Et je glissais contre le rebord de la baignoire. Je me mis a battre des bras, poussant un cri peu viril, et alla tout droit m’écraser dans un océan de bulles. Et de chair, accessoirement.
-K…Kiri…Ha…Ra…
Mes deux mains étaient sur l’intérieur de ses cuisses, et mon nez collé a son torse.
Silence.
-Akira, ça va ?
-O…Oui, m’man, n’entre pas !!!
-Tu es sur ? Attends, j’entre…
-AH !!
Deux mains me poussèrent sur son entre jambe, m’enfouissant a moitié dans l’eau. Je l’entendis refermer le rideau, alors que la porte s’ouvrait.
-Oh, cette chaleur ! Mon dieu, on ne voit plus rien !
-M…M’man, laisse moi me laver tranquille !
-Hein ? Ah, oui…Ou es ton ami ?
-…Lequel ?
-Mais tu sais, cet Akaya…Très gentil !
-…Il doit être dans ma chambre.
-Bon, je te laisse. Fais attention à ne pas glisser, il y a de l’eau partout.
Il suffisait…Que j’ouvre la bouche. Je savais ce que je devais faire. Il ne s’opposerait pas, j’en étais sur mais…Quelque chose m’en retint. Je restais donc sagement là, mes lèvres soudées à la base de son sexe, l’érection douloureuse. Puis, la porte claqua et je me relevai.
-Excuse moi. Je vais m’en aller.
Putain, c’était moi qui disais ces niaiseries ?! J’veux te sauter, mec !! Mais il ne disait rien. Rouge vif, il repoussa sa mèche sur son œil.
-…
Je me levais, complètement trempé, et sortis avec difficulté de la baignoire.
-Aller, a plus.
-Attends.
Aaaah, il a mordu à l’hameçon. Déjà ? S’en était presque touchant.
-J’vais te prêter des fringues, tu peux pas sortir comme ça. Euh, tu peux te tourner, s’il te plaît ?
Aucun problème, je connais maintenant ton corps par cœur…

« … »

J'était pas fan de ce couple avant mais...maintenant j'adore >o<
raah...j'aime bien relire ta fic =3

« … »
-Sympa ta piaule !
-…Tiens.
Pffff, qu’il est chiant quand il boude ! Aller, un peu d’action :
-Tu m’accompagnes à mon entraînement ?
-…J’peux pas.
-Genre, aller, ne fais pas ton chieur ! J’vais pas te violer en public !
-…
Oups, mauvais sou entendu. Passons…
-Aller, on est un COUPLE, alors bouge un peu ton cul !
-Déjà, sois polis. Ca te changera.
J’eu envie de ricaner méchamment en le regardant de haut, mais ça n’aurait pas arrangé notre relation.
-S’tu veux, s’tu veux…Mon cœur.
- Arrêtes ça tout de suite. Je ne suis pas ton ami, alors ne te crois pas…
-Pas quoi ? Est-ce que j’ai fais quoi que ce soit pour t’ennuyer ? Hein ?
Il ne répondit pas, et je cachai mon sourire. C’était dans la boîte. Il ne savait plus quoi penser a mon égard, ce qui était mon but. Je m’étonnais parfois de mon impressionnante déduction. A présent, je devais frapper un dernier coup, pour m’approprier entièrement sa confiance. En regardant son corps frêle et pâle, une idée me vint à l’esprit. C’était dangereux, con, et un peu immoral.
…Il me fallait absolument la mettre en pratique.


01/01/**
POV Kamio.
Je n’arrivai pas à croire ce qui se passait. Mais putain, je sortais avec Kirihara Akaya !! Ce psychopathe complétement con ! Ok, certes, il s’était étrangement calmé, et devenait presque vivable…Mais quand même !
Non, ce qui m’étonne le plus, c’est le fait qu’il n’ait rien tenté de déplacé. Pas d’attouchements, que dale. Oui, je suis content, et alors ! Même s’il est bien foutu, je suis loin d’être idiot ! Je ne me laisserais pas berner par cette fouine corrompue, oh que non !
Fort de cette décision, je marche dans pas vif dans le club de Rikkaidai. C’est vraiment grand ! Et puis…Il n’y a personne ? Au détour d’un bâtiment, je croise une bande de garçons.
-Excusez moi, vous savez ou est…
-Hey, c’est qui ce minable ?
-Regardez moi ce jolie minois !! Hé beau gosse, t’es puceau ?
Okay, demi tour droite, ces types ne sont pas fréquentables. Mais on m’agrippe le bras :
-T’vas ou, on t’as posé une question, j’crois !
-Lâche moi, le thon. J’ai mon copain qui m’attend.
Aaaah, je ne dirais jamais son nom, bien entendu, mais j’aime beaucoup prononcer cette phrase.
-Fais pas ton coincé !
-Aller ramène le la on va s’amuser !!
On me tire violement en arrière, et je m’exclame :
-Mais dégage !
-Oooh, il couine ! Bayonne le, j’veux pas l’entendre piailler…
Attends, mais ils font quoi, la ? Une large main s’abat sur ma bouche, m’empêchant d’hurler.
-Bon, on va y aller directement, sans préliminaires…
QUOI ???Je jette mes jambes de tous les côtés, comprenant leurs intentions. Bordel, je sais pourquoi Kirihara est si louche !! Mais on me maintient avec force.
-Gniiiiiif !
-Ta gueule, ou je t’étouffe !
-Hey, j’veux pas baiser un mort !
-Tais-toi, et va y.
Mon pantalon se baisse. Je ne vois rien, mais mon cœur se mets à battre plus vite. Deux mains se posent sur mon bas-ventre, je me tortille vainement.
Mais qu’est ce qui m’a pris de venir ici ? Je sens une larme de rage couler sur ma joue. Je mords férocement la main qui m’empêche de crier, et une gifle me répond. Même si j’ai mal, je me contiens. Mais la vérité m’apparaît, cruelle et déshonorante…
Je vais être violé, et on me retrouvera inerte et couvert de sperme. Et pourquoi ? Parce que je venais voir un enfoiré du nom de…
-KAMIO !!!
Hein ? Non, pas Kamio, c’est…Mais…Cette voix…
-GNIIIIIIIIF !!!
Mouvement violent, je tombe a terre, tremblant. Ils n’ont pas eu le temps de me toucher réellement, mais je suis incapable de me lever.
-Connard, attends ton tour !
-C’est MON copain, enfoiré !!
-Quoi ?!
Kirihara est venu. Il se bat pour…Pour quoi ? Pour qui ? Pour moi. Il n’a pas hésité à se jeter dans la bagarre, alors qu’ils sont cinq contre un.
-On se tire, il va ameuter tout le club !
-Bordel, on te le fera payer, petit con !!
Ils passent en courant sans me voir.
-K…Kirihara ?
-Kamio ?! Est-ce que ça va, ils ne t’ont rien fait ?!
Il…S’inquiète ? Depuis quand Kirihara Akaya pense t-il a autre chose qu’a lui-même ?
Sa main sur ma joue me fait sursauter :
-Oh, je m’en veux…Ca va ?!
Je…Rougis. Je suis lamentable. Oui, il m’a sauvé. Normalement, dans d’autres circonstances, je l’aurais remercié du bout des lèvres avant de m’enfuir, mais la…C’est différent.
-Kirihara ? Merci…De m’avoir aidé.
-Hey, tu avais des problèmes, c’est normal !
Normal ? Rien n’est normal ! Tu es cruel, égoïste, pervers, méchant, mais pas normal !! Tu n’es pas attentionné !!
-Kamio, tu peux te lever ?
Ta voix est ricaneuse, désagréable…Pas douce, ni aimable !!
Ce n’est pas toi !! Tu n’es plus le Kirihara que je connais ! Pourquoi me prend tu dans tes bras, toi qui me frappais si souvent ? Pourquoi se revirement soudain ?
Tu aurais pus m’humilier depuis bien longtemps, pourtant tu n’as rien fais…Pourquoi ?
-POURQUOI ?!
De surprise, tu me lâches et je chancelle. Tu me rattrapes aussitôt, tes pupilles vertes écarquillées :
-Pourquoi quoi ?
-…Pourquoi m’as-tu aidé ?
-Tu avais besoin de moi…
-Tu me hais. Tu m’as toujours insulté, traité de perdant…Et regarde toi ! Tu me serres dans tes bras ! Je veux savoir !!
-…
Tu baisses les yeux. Répond moi !
-Kirihara, dis le moi. A quoi tout cela rime. Ce pari idiot, ces baisers volés, toute cette histoire sans queue ni tête.
-…Je…
Tu me regardes, mais je ne cille pas. Serais ce réellement ça ? Aurais tu changé a ce point ?
-…Kamio, je…
Je tente de le repousser, mais il me serre. C’est impossible, c’est…Non !! Je ne veux plus l’entendre…Tout mais pas ça !
-Je…Je t…
Il m’embrasse. Vraiment. Je lutte, mais mes paupières se baissent. Mes bras se perdent dans son dos et ses cheveux, alors que sa main droite me caresse la joue, l’autre me soutenant contre lui. Je reprends mon souffle, les joues roses.
-Viens.
Kirihara m’entraîne dans l’infirmerie. La, il soigne mes blessures, tachant de ne pas me regarder. Moi, je ne dis rien. Je le laisse me raccompagner chez moi, toujours dans le plus grand silence. Arrivé, je pose mes lèvres sur les siennes et rentre dans ma chambre.
Mon lit est chaud et mou, mais je ne peux pas m’assoupir.
…Kirihara est amoureux de moi. Mon pire ennemi m’aime.
Pitié, dîtes moi ce que je dois faire…

...

02/01/**
05h23.
POV Kirihara.
Je t…Je te veux, crétin ! Je veux te baiser, point final !
Voila ce que je pensais alors qu’il m’embrassait, les yeux clos. Mais…C’est la que je compris mon erreur. Maintenant, j’allais pouvoir me le faire en bonnes et dues formes. Il pensait que je l’aimais, et il allait irrémédiablement me laisser faire. Alors…Si mon plan a marché, si tout est fonctionnel…Pourquoi ne puis je pas dormir ? J’ai appelé Bucho, mais il ne répondait pas. Alors…
-Allo, Fuku-Bucho ?
-Hm. Que me veux tu ?
-…Je voulais parler à Bucho, mais…
-Je vois. Que se passe t-il ?
-Je peux vous raconter un truc qui m’arrive ? C’est pas très cool…
Il m’écoutait. Je lui parlais donc de tout. C’était plus dur qu’avec Bucho, mais j’y parvins.
-…
-…
-Akaya, tu as osé faire ça ?
-…
-Faire tomber un garçon amoureux de toi pour son corps ?
-…Je…Je ne pensais pas qu’il tomberait amoureux.
-Qui c’est ?
-…
-AKAYA !
-…Kamio.
-KAMIO ?! On vient juste de faire une « alliance » avec Fudomine, et c’est tout ce que tu trouves à faire ?!
-…Excuse moi.
-…Je ne dois pas crier, je suis a cran…
-Pour Bucho ?
-…Oui.
-Mais qu’est ce qu’il a ?
-…Il est malade.
-…Fuku-Bucho…
-Je vais lui parler de ton histoire, va dormir.
-J’peux pas.
-Alors va parler à Kamio. Il doit être dans le même état.
-…
Probable, en effet. Je raccroche et soupire. Au moins, il faut que j’atteigne mon but. Sinon, j’aurais fais tout ces sacrifices pour rien. Je me retourne dans mon lit, et souris en pensant aux délicieux moments que j’allais bientôt passer.
« … »
Trois heures plus tard, je me levais donc, serein. Lorsque je fus totalement prêt, je me saisis de mon portable et…Et rien. Qu’est ce que je devais dire ?
« Salut Kamio, tu viens chez moi ? Ramène une ou deux capote, on ne sait jamais… »
Bien sur que non ! Peut être s’attend t-il a un truc romantique ? Mais qu’est ce que je m’en fous, au demeurant !! Nan, il faut que ça se fasse en douceur…Et après, je ne lui laisse pas le temps de réfléchir et je l’attache au lit !
Je marmonnais depuis une dizaine de minutes, et fis donc un bond spectaculaire quand la sonnerie retentit.
-Oui ?
-K…Kirihara, c’est moi.
Ah ! Génial ! J’ouvre, un grand sourire aux lèvres.
…Oh mon dieu. Il est trempé, et je devine sans peine la moindre partie de son anatomie. Miam…
-Entre, je t’en pries.
Il s’avance dans la pièce, pose son manteau et regarde autour de lui :
-J’aime bien ton appart’…
-Un peu vide…
-Tu vie tout seul ?
-Ouaip…
Il s’assied sur le canapé, et pousse un soupire de contentement. Je fais de même, tachant de ne pas me focaliser sur son entre jambe. Kamio est assez beau. Avant, je le trouvais affreux, mais c’était faux. J’aime bien ses lèvres…
J’aimerais beaucoup les mordre…
Euh, non, les lécher, pas les mordre !!
-Kirihara, pourquoi tu me fixe ?
-Ah…Euh, nan, rien.
Il me regarde, s’approche. Que va-t-il faire ?
-…A…A propos de ce que tu m’as dis…Hier, je…
Ah, le retour de la déclaration ! Je t’écoutes, Kamio, va y, dis le moi ! Laisse moi entrer définitivement dans ton cœur, que je le détruise…Mais qu’est ce que je raconte ?!
-Je…Enfin, moi, je……
Je lui fais le coup des yeux de chats, et le vois rougir. Hm, aller, parle…
-…Ca fait bizarre de te le dire, mais…Je…Je t’aime.
Bordel, ça m’a fait un coup au cœur. Nan, je rigole, j’ai juste un peu chaud. Je souris, et caresse doucement sa joue :
-Je le sais, Akira…
Il n’a plus l’air gêné du faut que je l’appelle par son prénom. Je m’avance, le prend dans mes bras et l’embrasse. Il est tout doux, mais un peu froid. Il monte sur mes genoux, alors que je me mets en arrière pour ne pas qu’il tombe. Le baiser se fait plus violent, plus passionné. Ma main droite passe sous son tee-shirt trempé, jouant avec ses tétons durcis.
« Voila, laisse toi faire… »
Ma langue remplace ma main, mais Kamio recule :
-On…Devrait faire ça autre part, non ?
Oh le coquin. Je l’embrasse en acquiesçant, et le fais se relever. Mon portable sonne, et je ne peux m’empêcher de jurer.
-Je t’attends dans ta chambre…
Il m’embrasse et disparaît, remuant son postérieur à la perfection.
-…Grmbl, allo ?
-Allo Akaya ?
-Fuku-Bucho ? Vous avez une voix bizarre...
...

« … »
POV Kamio.
Je stressais. Je réfléchissais. Je m’arrachais les cheveux.
J’allais donc coucher avec lui ? Apres tout ça ? Je tombais vraiment amoureux de n’importe qui…Mais…Je savais pertinemment ce que je voulais. Je le voulais lui.
D’un côté, c’était un risque terriblement excitant… (Je n’imaginais même pas la tête de Shinji s’il savait ce que nous allions faire…)
Mais de l’autre…Ca me dégoûtait. Moi qui avais toujours dis être son pire ennemi, je retournais ma veste à la première occasion ?
…Et comment savoir si lui m’aimait réellement ?!
Je soupire de ma faiblesse sentimentale, et m’assois en tailleur sur le lit. J’enlève mon tee-shirt trempé et entrouvre mon pantalon.
« Naaan, il va croire que je l’aguiche ! »
Mais avant que je ne puisse changer ma position (peu catholique, les cuisses écartées et les bras derrière mon bassin), je me sentis tomber en avant, et me retrouvai à plat ventre sur le lit. Kirihara était contre moi, son visage enfouit dans mon cou :
-Hey, doucement…
Je me retournais, et eu une vision…Déroutante.
Il pleurait. Son visage paraissait déformé par la colère et la tristesse, et c’en était presque effrayant. De lourdes larmes coulaient de ses yeux, et disparaissaient aux coins de ses lèvres crispées. Je le saisis par les épaules :
-Que ce passe t-il ?! Hein ?
Mais il me plaqua au sol, criant :
-Rien ! Je ne veux pas parler !
Il descendait mon pantalon, mais je le repoussais violement :
-Arrête !! Que se passe t-il, pourquoi pleures-tu ?
Il sembla se calmer, et je pus distinguer toute l’horreur qu’il ressentait. Je le pris dans mes bras, le berçant doucement :
-…Parle moi…Akaya.
-…Bucho.
- ?
-Il va…S…Sa mala…Maladie…
Oh non. Je le compresse :
-Il va quoi ?!
-IL VA MOURIR BORDEL !!!
Kirihara ne se contrôlait plus. Il se leva, bouillant de rage, et se mit a frapper contre le mur. Des gouttes carmin finir par apparaître, et je me levais en criant :
-Mais arrête !! A quoi ça sert de faire ça ?!
Je lui pris les bras, le maintenant avec peine.
-LACHE MOI !!!
Il m’écrasa sur le lit, et je poussai un gémissement de douleur.
-Rentre chez toi, Kamio.
-Non. Ne fais pas l’idiot, et calmes toi.
Je le serrais dans mes bras, et il se laissa faire :
-…Mais qu’est ce que je vais faire ? Bucho…Il ne peut pas mourir !
-…On va aller le voir…
-…Je vais de nouveau être seul…
-Je serais la…
-…Seul avec lui…
-Lui ? Qui ça, « lui » ?
-Non, rien laisse.
-Akaya, regarde moi.
Je pris son visage dans mes paumes, et avançais le mien :
-A présent, c’est toi qui a des ennuis. Et je vais t’aider, compris ? Je ne vais pas te laisser comme ça, ce serait mal me connaître.
Il eut un sourire triste, et m’embrassa :
-Kamio, en fait, t’es un type bien.(1)
-Toi aussi, j’en suis sur.
«… »

(1) mais bien sur, c'est de notoriété publique XD

«… »
Hôpital. POV Kirihara.
Apres avoir pleuré toutes les larmes de mon corps devant celui, inconscient de mon capitaine, je me tournais vers Sanada qui ne bougeait pas. Son visage était parcourut de tremblements, et il tenait la main de Bucho.
-…F…Fuku-B…Bucho ?
-…Je suis désolé, Akaya. Oui, je savais depuis un mois ce qui se passait, mais…Yukimura refusait que j’en parle. Surtout a toi. Que tu avais déjà des soucis et…
Je m’étais jeté contre sa poitrine, et l’encadrait de mes bras :
-…Il…V…Va mourir ?
-…Je ne sais pas encore.
Il me serre contre lui, puis me repousse doucement :
-Va voir Kamio, il t’attend.
-…
-Aller.
Je sors, les yeux rougis de larmes amères. Kamio regardait dehors, le regard vague.
-…Alors ?
-…Ils ne savent pas.
Il baissa les yeux :
-…Je…Je vais te laisser, tu dois avoir besoin de solitu…
- Restes. On a le droit de dormir ici, et je voudrais que tu viennes avec moi.
-…
-Tu veux bien ?
-Bien sur.
Il m’enlace. Je me sens bien. Pourquoi est ce que je lui ai demandé de rester ? Je ne pourrais pas le sauter ici, et puis, je n’ai plus la tête a ça.
-AKAYA !!!
Sanada sort en courant :
-Yukimura s’est réveillé, et il veut te parler !
Kamio me serre la main en souriant, puis me pousse en avant.
-Va y…
J’entre donc dans la chambre avec appréhension. Bucho s’est redressé, et je peux apercevoir des cernes noirs qui s’étalent sous ses yeux fatigués.
-*tousse*, tu viens Akaya ?
-Bucho, faîtes attention !
Je m’assois à côté de lui.
-Sanada m’a dit pour Kamio…
-Bucho, vous devriez vous reposer et…
-AKAYA ! Silence.
Je me tais aussitôt. Même malade, son autorité n’a pas baissé.
-Bien. Ce que tu as fais est tout simplement atroce. Tu l’as manipulé pour pouvoir abuser de lui, et ensuite l’humilier ! Et pourquoi ? Pour rien, parce que tu en as envie. Tous mes conseils, toutes les punitions que je t’ai données ne t’ont réellement servies a rien ? Tu es si…
Je dévie mon regard.
-…Adorable. Car malgré ta détermination, tu commences à apprécier Kamio. Je le sais, ne nies pas. Cela ce voit dans ta manière d’agir. La preuve, si j’avais dis cela quelques temps plus tôt, tu m’aurais coupé en hurlant.
…Bucho est également fin psychologue.
-…
-Es tu amoureux de lui ?
-Non. Son corps m’intéresse, c’est tout.
Je me pris une petite tape derrière le crâne, et Bucho se remit à tousser.
-Bucho, reposez vous !! Ne vous inquiétez pas, je vais m’occuper…De cette histoire. Vous, contentez vous de guérir.
Je me lève, et quitte la pièce dans une démarche d’automate.
-…Viens, Akaya.
Ah, il m’appelle ainsi ? Je n’avais pas remarqué, mais après tout, je m’en fous, non ?
Dans notre chambre a nous, je passe mon temps a regarder le plafond. Kamio est assit, il ne parle pas.
-Viens, s’il te plaît.
Il s’assoit en tailleur, le visage grave :
-Tu vas…Enfin, ça va aller ?
-Embrasse moi.
Il paraît surprit. J’ai envie de le sentir sur moi, c’est tout. Il s’exécute, se positionnant sur mon bassin. Il prend mes mains et les mets sur ses cuisses, puis me chuchote :
-Tu veux…Qu’on aille plus loin ?
Il veut me changer les idées, me faire oublier ce qui se passe. Il est…Attendrissant, quelque part. Je repousse sa mèche, et embrasse délicatement sa paupière :
-Pas maintenant…Je ne me sens pas très bien.
-Je comprends.
Il se couche sur moi, et s’assoupit au bout d’une heure. Moi, je lui caresse distraitement le cou, en réfléchissant. Je viens de rater une nouvelle occasion qu’il m’offrait un plateau. Ou ais je la tête ? Je me cale contre lui, tachant de me concentrer sur mes doigts. Sa peau est…Douce, et blanche…Elle serait bien plus belle tachée de sang…
Je secoue la tête, d’où me viens cette idée stupide ?
-…Akaya…
- ?
Je dois vraiment avoir une sale gueule, vu la façon dont il me regarde…
-Je vais prendre un bain.
-…Je peux venir ?
-Tu dois.
Comment notre relation a-t-elle pus changer a ce point ? Je m’en réjouis, tout en enlevant mes vêtements.
Il a un corps magnifique, totalement glabre. D’ailleurs, ça m’étonne un peu, mais je n’ose pas le questionner. Je m’installe dans la baignoire, et il s’assoit entre mes deux cuisses écartées. Il se colle a moi, se callant dans mon cou.
Il m’aime vraiment. Je n’arrive pas a m’y faire !!
Je me mets a le caresser doucement, lui montrant que cela n’ira pas plus loin. L’image de Bucho dans son lit me serre le cœur, et je détourne les yeux. Kamio a sentit ce changement de comportement, serais je prévisible ?
-Akaya, ça va aller…Laisse lui le temps de récupérer.
-…Non. Bucho souffre depuis bientôt un an. Cela ne changera pas.
-Nous étions bien ennemis. Et maintenant…
Il me sourit. Qu’espère t-il, que je l’aime ? Je lui rends son sourire, en plus crispé :
-Ouais, tu as raison…
Je l’embrasse, le serre contre moi. Ce soir, je me le fais. C’est décidé.
« … »

« … »
-Akaya, je t’interdis de faire ça, tu m’entends ?
-…
-C’est…C’est cruel, imm…*tousse !*
-Bucho, ne vous énervez pas, c’est mauvais pour vous…
-AKAYA !! Je ne sais pas ce qui se passe, mais …
-Quand je l’aurais fait tout sera terminé !
-Tu le détruiras !! Ne t’as t-il pas rendu service ? Il t’aime, Akaya !!
Je baissai les yeux :
-…Je dois le faire. C’est tout.
-…C’est faux. *Tousse*, Pourquoi devrais tu le faire ?
-…
Je…Je ne savais pas. Je ne savais pas pourquoi j’avais fais tout ça. Cette idée m’était venue après un rêve particulièrement chaud ou Kamio m’avait…Hum, enfin voila. Ensuite, je m’étais demandé de quelles façons je pourrais obtenir son corps. Et j’avais décidé de le faire tomber amoureux de moi…
-Tu as des remords, n’est ce pas ? Tu as peur de savoir ce qu’il dirait si jamais il apprenait la vérité !
-NON ! Je me fous de tout ça !
-Ne mens pas, *tousse*…
-Je ne mens pas !! Vous ne savez pas ce que je ressens, ce qui se passe en moi !! Je…Je n’ai pas le choix, il est toujours en train de me surveiller !!
-… « Il » ?
-Alors ne parlez pas de ça comme si vous connaissiez !!! Vous ne comprenez rien !!
-A…Aka…*tousse*, Akaya…, je *tousse tousse*…
-Je suis seul !!! Alors laissez moi tranquille, puisque vous ne pouvez pas m’aider !!
-Akaya, j…*tousse*.Ecoute moi, je…*tousse tousse*…
Je continuais de crier ainsi, ignorant ses protestations. Je disais n’importe quoi, mais je m’en fichais. Puis, je le vis se courber en avant, et une substance rouge vint se coller aux draps.
-…*TOUSSE*
-B…Bucho ?!
Il ne répondait pas, il s’étouffait.
-UN MEDECIN VITE !!
« … »
Je m’en voulais atrocement. Bucho venait d’être emmené en salle d’opération, et moi, dans le couloir, je pensais devenir fou. Il ne pouvait pas mourir, non ! Je m’accroupis au sol, cachant mes yeux. Je n’avais fais que des conneries. Depuis le début.
-…Akaya ? Il…Il faut que tu sois fort.
Dégage, Kamio. Dégage ou je vais te baiser.
-…Akaya ?
Il se met à ma hauteur. Mais dégage, putain !! Sinon je vais te faire mal !! Je vais te griffer, te mordre, te déchirer, t’embrasser, te câliner, te…Ne me touche pas !! Tu vas te brûler !
-DEGAGE !!
-…A…Akaya ?!
Je l’ai plaqué au sol, soumis à une soudaine pulsion. Les dents serrées, je le défie du regard.
-…Qu’est ce que tu as ?!
-Rien…C’est la pression. Rentre chez toi.
Je le repousse, fatigué. Qu’est ce qui m’a prit de faire ça ? Je ne me sens pas bien, j’ai chaud…
-…Non.
-Quoi ?
-Non. Je reste. Je vois bien que tu vas mal et…Tu as besoin d’évacuer cette pression.
Sa main se pose sur mon bras nu, et je sens l’envie de le prendre revenir au grand galop.
-…Tu ne sais pas ce que tu dis…Lâche moi !
-NON ! Tu vas arrêter de te replier sur toi-même !! Tu n’es plus seul, tu comprends !! REGARDE MOI QUAND JE TE PARLE !
Mais mes yeux l’évitent.
Il t’insulte, et tu le laisses faire ?
Qui puis-je, il fait ça pour mon bien…
Il te manipule, pour mieux te domestiquer ! Montre lui…Montre lui ce que tu vaux…Soumet le, tu en meurs d’envie !
Bucho me l’a formellement défendu, et il a raison…
Yukimura est MORT ! Fourre le toi dans la tête, putain !! Tu vas rester comme ça, seul et frustré ? Alors qu’il te tente depuis tout ce temps ? REAGIS !!!
-LAISSE MOI TRANQUILLE !!!
Kamio ne comprend pas pourquoi je crie ainsi, et il essaie de me calmer. Peine perdue, je m’enfuis loin de tout cette tension. Je m’enferme dans un placard, et mets ma tête dans mes bras. Une atroce douleur me vrille les tempes, et cette voix nasillarde me rend fou :
Tu n’es qu’un bon a rien ! Aucun cran, que dale !!
…Laisse moi.
Et toutes ces pulsion sexuelles, ou sont t-elles passées ?
…Laisse moi.
TU N ES QU UN LACHE !! JE TE FAISAIS CONFIANCE MAIS RIEN !!!
…Laisse moi, je t’en supplie…
Non, c’est a toi de me laisser, Akaya. Tu as eu ta chance, maintenant, C EST MON TOUR !!!
« … »
-…Akaya ? Ouvre moi, je t’en pris. Je n’aurais pas du crier, mais je…
La porte s’ouvre, grinçante. Kamio s’agenouille entre mes jambes, n’osant me regarder :
-…Je…Je t’aime. Et même si c’est nouveau, je …Je ne veux pas te voir comme ça. Tu comptes beaucoup pour moi, maintenant, tu sais ?
-…Embrasse moi.
-Je croyais que tu… ?
-Embrasse moi.
Il caresse ma joue, pose ses lèvres froides sur les miennes, brûlantes. Son regard heurte le mien :
-Akaya, tu as les yeux tout rouges…
-J’ai pleuré.
-…Mais pas gonflés, comme si…
-Viens.
Je lui lance un grand sourire, et il se lève, plus heureux.
-Je t’aime, Akira. Et je vais te le montrer. Immédiatement.
Je l’entraîne, un sourire malsain sur les lèvres. Bien, il ne s’est rendu compte de rien, parfait…
Arrête !! Arrête ça, je t’en supplie !!
Akaya qui supplie, c’est nouveau ?
Connard !! Connard je vais te tuer !! Je vais t’exploser !!!
Tais toi, tu m’insupportes.
La porte claque derrière nous, et j’éteins la lumière…
« … »

« … »
-A…Akaya ?!
Je venais de me jeter sur lui, dévorant son cou frissonnant. Rah, putain, comment ce con avait t-il pu rester sans réaction devant un corps aussi beau ? Enfin, a présent, je m’en fou… Je passais mes mains sous son tee-shirt, et saisis aussitôt ses tétons.
-A…Attends !! Pourquoi es tu si pressé, tout d’un coup ?
Ah, merde. Je ne veux pas d’un viol ! Enfin, pas pour l’instant, quoi…Aller, mec, réfléchis à une bonne excuse…
-Je…J’avais envie de le faire depuis longtemps, mais…Avec…Se qui s’est passé avec Yukimura, j’avais peur que tu ne me prenne pour un pervers…
Il sourit dans la pénombre :
-Mais bien sur que non…Aller, viens…
Il ne vit pas l’éclat dans mes yeux écarlate. Je le déshabillais en l’embrassant, et il s’assit sur mon bassin.
-T’es vraiment bien foutu…
-Hm…
Je commençais à le renverser sur le dos, quand il me saisit le poignet et me le tordit cruellement en arrière.
-ARRETE TU ME FAIS MAL BORDEL !!
-TU N ES PAS AKAYA !!
- ?
Merde, s’il a deviné, ça va mal se passer…Enfin, pour lui.
-…Qu’est ce que tu racontes, mon ange, c’est moi !!
-Jamais Akaya n’aurait appelé Yukimura autrement que Bucho ! Et il sait que je déteste ce stupide surnom !
-…
Je le repoussais violement :
- Pfff…Je n’aime pas les mecs intelligents.
-Qu’as-tu fais de lui ?
-Rien. Il est la, en moi…Pour quelques temps.
-Je veux lui parler.
-Tu n’es pas en position d’exiger quoi que ce soit, mon grand. Et puis, si j’étais toi, je ne m’attacherais pas trop a Akaya…Tu aurais…Une cruelle désillusion.
-…Quoi ?
Il est moins sur de lui, génial.
Laisse le partir !! Laisse le !!!
Ta gueule, toi.
-Disons juste que…Akaya avait d’autres projets te concernant.
-TU DELIRES !
Je le saisis à la gorge et le couche sous moi. Il se débat, sans succès.
-Arrête, ne me dis pas que tu pensais sincèrement qu’il t’aimait ?
-TAI TOI !
Je le mords à l’épaule, prenant plaisir a l’entendre gémir de douleur.
-…Tu es encore plus niais que ce que je pensais. Pour lui, tu es un jouet, avec un trou dans le cul, point, à la ligne. Pour moi…tu es un jouet avec un trou, qui couine quand on le mord et sage comme un agneau. Serait tu ce genre de jouet ?
-NON !!
Il me chope la joue, et je le gifle violement :
-Arrête ça de suite, je n’aime pas les jouets cassés.
-…Je ne te laisserais jamais me toucher…
-Pas Akaya, hein ? Pourtant, c’est lui qui t’as manipulé du début a la fin…Qui t’as fais tombé amoureux de lui, qui a simulé ton viol par…
-TU MENS TU MENS !!!
Il me frappe de ses poings, mais déjà ses motivations ont disparues.
-Pourquoi te mentirais-je ? Il a obtenu ta confiance, et il allait bientôt en profiter…Mais je lui ai volé la place.
Il se recroqueville :
-…Je m’en fous, ne me touche pas.
-T’es lassant, toi aussi, tu sais ?
Lui coupant toute tentative de fuite, je saisis ses poignets et les maintint contre le lit :
-Si tu cries, j’te bute, compris ? Et ce sera Akaya qui passera sa vie en taule, pas moi.
-…Connard !
-Moi aussi je t’aime, mon cœur.
CLIK
-Hop, attaché.
-PEDOPHILE !! Lâche moiii !
Je le gifle derechef, amusé. Maintenant, il se retrouve dans l’incapacité de bouger, à mon entière disponibilité.
-T…T’es Schizo ?
-Bravo, t’as finis par comprendre ! Un peu a la bourre, mais mieux vaut tard que jamais…Bon, aller, tais toi, et laisse moi abuser de toi…
Je crois que la façon dont je lui parle influence sur son caractère…Il tente de me mettre un coup de pied dans l’entrejambe, que j’évite habilement. J’écartes ses cuisses, inspecte son sexe, et me lève :
-J’aime pas être en dessous !
-…
-Alors tu vas ouvrir grand la bouche, et si tu me mords tu feras ce qui se passera…
Il garde les dents serrées, ce con ! Je le gifle mais rien a faire…
-Si faut passer par la d’abord…
J’introduis vicieusement un doigt dans son intimité, ce qui le fait hurler. Aussitôt, mon sexe s’engouffre dans sa bouche (je me suis relevé juste après, cela va de sois.)
Il a les larmes aux yeux, mais ne peut se défendre. Je souris, pose mes mains sur sa tête et accélère la cadence. Ses paupières finissent pas se fermer. Bien entendu, je sais pourquoi : il est encore persuadé qu’Akaya l’aime. Bof, ce n’est pas pour me déplaire…
Sa langue réchauffe avec une toute nouvelle application mon gland gonflé, et je l’entends agréablement gémir. La vison de son corps, soumit, additionné au plaisir qu’il me donne termine de m’exciter, et j’éjacule violement, une majeur partie dans sa bouche entre ouverte. Je me baisse à sa hauteur, et lui lèche la joue :
-Avale.
C’est un ordre, évidement.
-Crève.
Il crache entre mes jambes, insolemment, et relève la tête autant que sa position la lui permet.
-…Tu veux souffrir, c’est ça ?
Un truc coupant, un truc coupant…Ah !
Je brandis une fine lame, que j’avais forcé Akaya à emporter. Je la pose sur son torse, appuie doucement, et observe sa réaction :
-…Tu as mal ?
-N…Non.
-…Et la ?
Une larme rouge coule le long de son estomac, et je me hâte de la faire disparaître entre mes lèvres.
-N…NON !
Une grimace déforme ses traits :
-…J’arrête la, ou je continue ?
Il ravale ses injures, et reste coi. Je remonte ses cuisses, mes mains sous ses genoux, et le suçouillant élégamment dans le cou.
-…Fais pas ça…J’veux pas…
- Trop tard pour des réclamations, on n’arrête pas un train en marche.
Ma blague fait un formidable flop, mais je m’en fiche un peu…Maintenant, je vais enfin pouvoir le faire…Depuis le début, c’était moi qui voulais me le faire, pas Akaya ! Je lui avais envoyé deux ou trois rêves bien sentis, et le voila qui se mets à avoir des idées ! Pff, quel con celui-la…
-Pas de bol, Akira, t’es tombé sur le mauvais mec…
En tailleur, un peu en arrière, je le monte légèrement et le pénètre d’un seul coup. Il se tend, crie, mais ne peut se redresser. Ses poignets saignent un peu, blessés par les menottes qui les enserrent étroitement. Je me mets aussitôt à bouger, lui arrachant de petits cris très plaisants.

POV Kamio
Je souffrais. Je criais, je pleurais un peu, je tentais de me retenir. Kirihara me violait. Enfin, l’autre Kirihara. Je ne savais plus ce que je ressentais. Je haïssais ce type, qui me pénétrait en me saignant de son couteau, je détestais Akaya…
…Non. C’était pire que ça. Ce n’était qu’un enfoiré. Il m’avait eu depuis le début. Ni affection, ni amour, ni vrai désir…Rien. Tout cela était fictif. Il avait voulu me baiser, pour ensuite m’afficher aux yeux de tous. Et j’avais marché, les yeux fermés. Comment avais-je pus penser cela ??!
Nous nous battions sans cesse, il avait blessé mon capitaine, rien que sa vue me donnait des envies de meurtres !!
…Je me voilais encore la face. Je ne suis qu’un nul. Un nul amoureux d’un pervers schizophrène in sentimental. Mais qu’est ce que j’ai fais pour mériter ça ? Pourquoi moi ?
-CA SUFFIT !!
Il halète, continue ses mouvements en ricanant. Il mord mes tétons, me fait des entaille dans la peau, me cogne contre le cadre du lit. J’ai…J’ai mal. Physiquement, car je sais que mon sang coule sur mon corps, ce qui l’excite davantage. Mais moralement également, car j’ai compris qu’Akaya ne m’a jamais aimé. Je n’ai été qu’un jouet entre ses mains, et je n’ai rien vus.
-JE TE HAIS !
Ce cri inhumain, tremblant, vient-il réellement de moi ?
-C’est vrai ce mensonge ?
Il se retire, colle son corps au mien et me regarde dans les yeux :
-Tu m’aimes, Akira. C’était ton seul défaut, et j’en ai profité au maximum.
Je ne réponds pas. Ses mains me griffent le torse, j’ai tellement mal…Tellement…Mal...
...

Bon pour faire ma chiante je vais faire un petit commentaire d'abord sur l'orthographe (le plus lourd en premier, après ce sera les remarques sympas sur la fic).
Un petit truc qui vaut pour tout le monde (mais c'est pas méchant hein). Les persos de PoT sont tous des mâles, je sais qu'on a l'habitude en tant que fille de mettre des "désoléE" ou "fière", mais là si on parle de garçons faut pas oublier de mettre au masculin.
Ensuite logiquement dans une histoire si on commence au présent dans le chapitre 2 y a pas de raison que la narration soit au passé. Ca m'a un peu surprise. M'enfin c'est pas très grave non plus.


Pour l'histoire, j'aime bien. Le couple est surprenant mais la tournure de l'histoire fait que ça ne paraît pas si étrange que cela.
Sinon.. alors comme je suis une perverse j'ai pensé à des trucs pas nets du genre en lisant dans le chapitre 3 "ma main a tout naturellement saisit le journal", je me suis dit "hum, mais en pensant à Kamio, sa main aurait pu saisir autre chose que le journal....". Halala, gomen... Bon après je me suis demandée comment Shinji avait eu le numéro d'Akaya (ça l'a pas surpris en plus) mais ce détails n'est pas non plus très important.
Le passage dans la salle de bain était excellent en tout cas.
Pour le reste, j'attends la suite.

Déja, je commence par m'excuser pour mes fautes d'ortographe (J'ai toujours eu de gros problèmes en dictée, je l'avoue...), et pour le Masculin/Féminin (ça, je ne sais pas d'ou ça vient...)
Pour Shinji et son numéro, ce sera tout simplement Tachibana qui le lui aurait donné ( ou sinon, je n'en ai aucune idée, je n'y avait pas pensé du tout --')
Et donc, je te remercies Invi pour ces joyeux petits commentaires (ba oui, ce qui ne tue pas nous rends plus fort, et je ne suis pas morte XD), et mets le chap' suivant.
(en m'excusant d'avance s'il y a un problème...TT)



Salle d’opération.
-…Saa…Sanada…
-Yukimura, ne parle pas. C’est presque fini, tu vas t’en sortir !!
-…Akaya…Il doit…Va…
-Arrêtes, tu te fatigues !!
Le brun a casquette lui prend la main, affolé :
-Ne parle pas !
-…Akaya…Et…Kamio…
Yukimura ferme ses yeux, et crie violement :
-EMPECHE LES !!!
Il tousse, et Sanada le force a se recoucher :
-Tu n’es pas en état de parler de ça, nous verrons plus tard !!
- Va y…Sinon il va…Perdre le contrôle…
-…Je ne veux pas te quitter.
Sanada détourne le regard. Yukimura toussote, ébahit par cette franchise, puis sourit en lui pressant la main :
-…S’il te plait, je ne vais *tousse* pas m’envoler.
-…J’espère bien.
Il pose rapidement un baiser sur son front et quitte la pièce, rougissant très légèrement.

POV Sanada.
Je ne comprends pas pourquoi Seiichi s’inquiète tellement. Je sais qu’il lui a parlé, donc Akaya ne couchera pas avec Kamio. Et puis…Il n’ira pas jusqu'à perdre le contrôle. Pas pour une chose si…Peu importante, a ses yeux. Mais plus je réfléchis, plus ce sentiment de stresse s’accroît. Et si…Si par malheur…
Je me mis à courir. C’est interdit, dans les hôpitaux, mais peu m’importe. Je dois les retrouver. Le retrouver, avant qu’il ne commette une faute irréparable…

POV Devil Akaya.
-Aller, encore un peu…T’es nul…
Je lui léche le bas du ventre, et il ne pu se retenir de gémir une nouvelle fois. Son corps est magnifique. Du sang coule de son torse a son nombril, et je m’amuse a tracer de petits dessins rouge carmin. Il ne pleure plus, il est comme…Résigné. Et ça ne me plait pas du tout. Je veux qu’il crie, qu’il se débatte, qu’il m’insulte !
-…Enerve toi…Laisse toi aller…ALLER !!
Je le gifle cruellement, et lui saisit le visage :
-Regarde moi, c’est ton Akaya ! Celui qui t’as violé, qui t’as pénétré, celui que tu aimes ! Et tu ne dis rien ?! BOUGE !
Il bouge. Il m’embrasse, en réalité. C’est tout ce que je déteste, tout calme, tout mignon…Et puis, lorsque ses dents se plantèrent dans ma langue, je fis deux choses. Je souris, puis me mis à hurler. La bouche pleine de sang, je crache a terre et me mets a rire. C’est nerveux, et douloureux, mais je ne peux plus m’arrêter. C’est…Tellement…Drôle ! Il m’a eu comme un débutant, c’est vraiment…
-…Tu es dingue. Vraiment dingue !
Je lis la peur dans ses pupilles dilatées, et j’en souris davantage. Je lui lèche la joue dans sa longueur, la barrant d’une longue ligne rouge. Bon, on continue ?
-Tu vois, ça ?
Je brandissais mon couteau, le faisant tournoyer entre mes doigts avec dextérité.
-…
Il ne répond pas, tentant de rendre son regard impénétrable.
-Ca te dirait que je te le mette…Quelque part ?
Il ne parle toujours pas. Ma lame glisse sur les courbes de son postérieur, lui montrant bien que je ne plaisante pas.
-ARRETE !
Je stoppe mon geste :
-Ba quoi, tu veux pas ? Mais moi, j’en ai vraiment envie, tu sais…
Je titille sa fesse droite, le blessant de nouveau, et le sens se crisper :
-Ca va trop loin, a…Arrête…
- Supplies moi.
-…
-Aller, va y…Dis moi pitié !
Mais il ne dit rien, et je vois le combat qu’il subit intérieurement. Le peu de fierté qui lui reste l’oblige a se taire, ce qui est un très mauvais choix…
-Oh, non, encore meilleur…Dis moi que tu m’aimes.
Ses yeux s’allument :
-Va te faire foutre.
-Mais on est la pour ça…
-Je refuse.
-Ah, vraiment ?
Ma main descend sournoisement, alors que mon sourire s’agrandit…

-AKAYA !!! ARRETE CA IMMEDIATEMENT !
Je me stoppe, et sens une goutte de sueur glisser le long de ma tempe. Cette voix…Je ne me rappelle plus a qui elle appartient, pourtant elle m’effraie. Je laisse tomber mon couteau (Kamio se relâche considérablement), et me poste devant lui. Il…Porte une casquette. Il est grand, costaud…Ses yeux me fixent avec sévérité.
- Eloignes toi.
-…
-TOUT DE SUITE !
Un frisson me parcours l’échine, mais je ne bouge pas. Lui, je le hais. Pas de désir, ni pulsion, juste de la haine.
-Akira est a moi.
-Non. Loin de la.
Le temps, l’unique seconde qui me permets de cligner des paupières lui suffit pour me mettre une droite. Ma tête cogne violement contre le mur, et je me sens vaporeux…J’ai…Maaaal…Akira, j’ai pas…Terminé…
« Boum »
-…Kamio.
-…
-Kamio ?
-…
-Kamio ?!
.....

POV Sanada.
C’est bien pire que ce que j’imaginais. Son corps a subit de terribles blessures, mais je comprends que son moral en a prit un coup quand je vois ses yeux vides. Que lui a-t-il dit pour le mettre dans cet état ?
-…Kamio ?
Je le détache rapidement, ouvrant de grands yeux sous ses poignets boursouflés. Lui, ne bouge pas, accroupit entre les draps. Puis, il se redresse lentement. Je voulus l’aider, mais sa main claque sèchement sur la mienne :
-…Il ne m’a jamais aimé ?
-…
-Répond moi.
Que répondre ?! Que répondre à une telle question…
-REPOND MOI !!
Ses lèvres tremblent
-…Non.
-…Je m’en doutais.
Il remets ses vêtements et quitte la pièce, sans un mot, sans un geste en direction du corps inanimé d’Akaya. Je le suis :
-Kamio ! Arrête, tu ne vas pas sort…
-TAIS TOI ! LAISSE MOI !!
-NE SOIS PAS INCOSNCIENT IL FAUT QUE TU SOIS SOIGNE !!
-…Va rejoindre ton capitaine, il doit avoir besoin de ton soutien. Moi, j’en ai rien à foutre…
Il s’éloigne de nouveau, boitillant de la jambe gauche. Je ne peux pas le laisser partir, ce serait un crime.
-Et Akaya ? Tu vas le laisser comme ça ?!
Il se tourne en face de moi, et je me sens reculer. Son visage, crispé sous la douleur, me fait déglutir. Sa voix résonne dans le couloir désert, étrangement aigue, malgré les circonstances…
-Lui ? Lui qui m’a mentit, violé, trompé, dans le seul but de posséder mon corps ? Mais il pourrait crever, je m’en fous !! Je le hais, je le dédaigne, je le méprise…Qu’il m’approche, ne serais ce qu’une fois, et JE LE TUE !!! TU COMPRENDS !!
Il prend sa tête dans ses mains :
-J…J’ai trop souffert…Je…Je l’aimais, tu sais ? Il m’a détruit…
-Laisse lui une chance…
-NON !! IL EN ET HORS DE QUESTION !!! Re…Regarde mon corps, mon visage, tout ça…Il m’a entièrement consumé.
-…Ce n’était pas Akaya.
-Laisse. Tu sais très bien ce que je veux dire. Aller, adieu…
Et de sa démarche claudicante, il prend la direction de la sortie. Moi, les bras ballant, je reste la pendant dix minutes. Lorsque l’équipe se jeta sur moi en m’annonçant que l’opération avait été un franc succès, mon regard ne dévia pas. Mais quand une voix posée, celle de Renji, demanda ou était Akaya, mon sang refit surface :
-Dans la chambre d’a côté. Occupez vous de lui, mais ne lui posez aucune question.
-…Mais…
-Pas de mais.
Je me rends dans la chambre de Yukimura, ignorant leurs regards interrogateurs.
…
-…Je suis heureux que tu ailles mieux.
-…Et si tu souriais un minimum ?
-…
-…Akaya ?
Yukimura se redresse sur son oreiller :
-Que c’est-il passé, Sanada ?
Je baisse les yeux, gêné. Que dira t-il quand il saura que Kamio était partit ?
-…Sanada ?
-…Il avait presque finis à mon arrivée.
Je lui raconte tout ce que j’ai vu, puis la « fuite » de Kamio. A ma grande surprise, il ne s’énerve pas, mais soupire en se cachant les yeux :
-…Encore un…Encore une personne a qui il brise le cœur…
-…Il n’y a pas que le cœur, je crois…
-SANADA !!
?-…Bucho ?
Akaya se jette sur Yukimura, et le serre dans ses bras :
-Vous allez mieux ?! Oh, j’ai eu tellement peur, je croyais qu…Que…
-Je vais bien. Mais…Et toi ?
-Hein ? Quoi, moi ?
Yukimura lui saisit durement le visage :
-Ne mens pas ! Je sais que tu souviens de tout ce qui c’est passé !! Ce n’est plus un jeu, Akaya, et tu…
-JE SAIS !!JE SAIS TOUT CA !!
Il s’énerve de nouveau, mais c’était bien lui, et non son double. Il avait l’air exténué, mais cela ne l’empêchait pas d’hurler toute sa rage.
-J AI FAIS DES ERREURS JE LE SAIS !!
Il s’enfuit de la salle, qui plongea dans un lourd silence.
-…
-…
-…Je te souhaite un bon rétablissement.
-…Merci.
« … »

05/02/**
14h23.
« Un mois était passé depuis ce jour fatidique. Personne ne m’en avait reparlé, et je n’avais pas croisé Kamio. Je me sentais mal, au fond de moi. Des remords ? Non. Moi aussi, j’avais été utilisé, pour satisfaire son besoin. J’avais souffert, emprisonné de mon propre corps, incapable de me défendre. Mais lui…Il avait du ressentir le centuple de mes problèmes. Il avait du se sentir abandonné, trahit, et terriblement seul.
Oui, je m’en voulais, pour la première fois.
J’avais été m’excuser devant Bucho et Sanada, mais ils n’avaient rien dit. Alors, j’étais retourné chez moi, et était tombé sur le journal, que j’avais quelques peu délaissé.
Mais a présent, je n’avais plus le choix. Je devais savoir ce que je ressentais une bonne fois pour toute. Et Kamio allait devoir m’aider. »
Je sortis de mon appartement, et prit la direction du club de Fudomine. A mon arrivée, je fus entouré de regards hostiles, mais je m’en foutais. Ma priorité était de parler à Kamio, et ce n’était pas ces types qui m’en empêcheraient.
-Hey, toi, la !
-…Moi ?
-Oui. Où est Kamio Akira ?
-…Je ne sais pas.
Il mentait, cela se voyait à ses yeux fuyants. Je le saisis au col, énervé :
-Je suis pressé, alors dis le moi, pigé ?!
-J…Lâche moi !
-PUTAIN !
Je le relâchais violement, et il tomba a terre :
-KAMIO ! ARRETE DE FUIR ET VIENS !!
-…Pourquoi le cherches-tu ?
…Merde, Tachibana
-Ca ne te regarde pas.
Ses yeux me dévisagent avec méchanceté. Il n’a plus son air paternel, a présent, et une veine bat a sa tempe droite.
-Ca ne…Me regarde pas ? Mais tu sais, c’est chez moi qu’il est venu, après avoir été blessé par tes soins.
-Ce n’était pas moi, je …
-Tu n’as rien fais, c’est ça ?! Tu l’as manipulé, ne dis pas le contraire !! Ce n’est pas toi qui a du lui parler, le soigner, tenter de lui dire qu’il devait t’oublier ! Il pleurait, il criait, il ne savait plus quoi faire…Que dirait ses parents, s’ils savaient ce que leurs fils a enduré, hein ?!
-…Je…
-Tu rien. Je t’interdis de t’approcher de Kamio, tu m’entends ? Il a mit longtemps a remonter la pente, et il est hors de question que tu viennes de nouveau tout gâcher. Je te faisais confiance, mais tu m’as prouvé à quel point j’avais tors. Maintenant, va t-en. Tu n’as rien a faire ici.
Je me préparais mentalement à contre-attaquer, lorsque une voix bien connue se fit entendre…
-Tachibana-san ? Que se passe…
Nos regards se croisèrent, et je pus observer tous les dégâts causés par ma faute.
Il avait maigri, je le voyais à ses jambes plus fines et son visage aux joues légèrement creusées. Des cernes énormes faisaient ressortir ses yeux, et l’ensemble de son corps le faisait sembler malade, considérablement affaiblit. Il me regardait comme s’il ne me connaissait pas, comme si ce qui c’était passé n’avait laissé aucune trace.
-Tachibana-san ? Il y a un problème ?
-…Non. Viens, Kamio, on y va.
Il hocha la tête en m’ignorant, et commença a se détourner.
-KAMIO !
Je le saisit à l’épaule, et me mis face a lui :
-A quoi tu joues ?
Il me regarda gravement :
-Lâche moi immédiatement. Je n’ai rien à te dire.
-Tu mens. Tu as forcément quelq…
-T ES SOURD OU JUSTE CON ?!
Il me repoussa violement, les dents serrées :
-Je ne veux plus jamais te reparler, dégage !!
Tachibana le prit par le bras :
-Viens, Kamio…
Ils partirent, et je restais la, les bras ballants. Les autres joueurs m’observèrent un instant, puis je quittais le club, les mains dans les poches. Etais-ce réellement la fin de cette histoire ? On ne se reparlerai plus jamais, et voila…
…Non. Non je ne voulais pas. Je ne voulais pas que ça se termine comme ça. J’avais envie de le serrer dans mes bras, de l’embrasser…De le toucher, comme avant.
Je m’assis contre un grillage et prend ma tête dans mes mains, mais qu’est ce que je raconte ? Cette fois ci, rien a voir avec lui, c’est moi qui déconne. Je prend mon portable, et tape un numéro :
-…Allo ?
-Vous êtes bien sur le portable d’Akira, laissez un message et je vous rappelle dès que j’ai le temps !!
-…Je voudrais te parler. Non, je veux …M’excuser, vraiment. Tu ne pourras pas fermer continuellement les yeux et tenter d’oublier. Alors ce soir, rejoint moi derrière ton club. Je te fais confiance.
Et je me laissais ma tête retomber en arrière, soupirant fendre l’âme. Je n’avais aucune idée de ce que j’allais pouvoir le dire pour le retenir de m’éclater…

POV Kamio.
Je reposais mon portable, les yeux fatigués. Tachibana-san avait tout de suite comprit, mais ne m’avait rien conseillé. C’était a moi, et a moi seul de décider de ce que j’allais faire. Mais pourquoi Akay…Kirihara voulait-il me revoir ? Ca me dépassait complètement…
-Tachibana-san, je peux m’arrêter la pour aujourd’hui ?
-Oui. Fais attention a toi.
-Bien sur.
Je quitte le cours, songeur. J’irais a ce rendez vous, et je le sais. Pourquoi ? Peut être parce qu’il me reste un minuscule espoir. Ou bien peut être juste pour revoir son visage lorsqu’il est calme. Personne ne savait ce que je donnerais pour le tenir contre moi, sa tête endormie sur mon épaule…
Mais la vie n’est faite que de désillusions, et cette fois ci je ne me ferais pas avoir.
…Il va payer pour sa tromperie, je le jure.

...

18h20
POV Kirihara

J’attends depuis plus de quatre heures, appuyé à ce putain de mur inconfortable. Evidement, Kamio n’a pas répondu a mon message, et je suis peut être ici pour des prunes…Au pire, je le chope a la sortie, mais ça ne sera pas de tout repos.
Tiens, je le vois. Il s’arrête, laisse partir ses amis en prétendant attendre quelqu’un, puis se tourne vers moi. Il a reprit du poil de la bête, je le vois à ses yeux plissés et surtout furieux, braqués sur moi. Il s’approche, restant tout de même à une distance respectable, et me jette :
-Qu’est ce que tu me veux ?
Sa voix n’est plus rieuse et velouté, elle est devenue étrangement sifflante et désagréable. Enfin, je sais que ce changement ne s’effectue qu’en ma présence, mais il me gène tout de même.
-Ne m’agresse pas, je ne vais pas te sauter dessus !
-Ah, pas cette fois ? Tu as changé de proie, je ne t’intéresse plus ?
-…Je n’ai pas dis ça.
Ses paupières s’agrandissent :
-Tu…
-Je plaisante. Je suis venu m’excuser.
-Comme avec Tachibana-san ? Avec hypocrisie ? Alors ce n’est pas la peine, tu peux dégager.
Il se prépare à partir sur ces aimables paroles, mais je lui choppe le bras :
-Attends !
-NE ME TOUCHE PAS !!
Sous ce cri, je sursaute et le lâche. Il frissonne des pieds à la tête, et baisse les yeux :
-Je…Je suis un peu a cran.
Un peu ? Le mot est faible…
-…Tu veux bien m’écouter ?
-Alors jure moi que tu ne vas pas encore te foutre de moi. Prouve moi que je peux te croire.
-M…Mais comment veux tu que je fasse ça ?!
-Je ne sais pas. Tu es très…Imaginatif, non ?
Il ricane.
-Demain, a cette heure. Si tu as trouvé, ne serais-ce qu’un moyen, je te laisserai parler.
Il sur ce, il tourne les talons et s’en va. Je le regarde partir, sortir son Mp3 et l’allumer, puis disparaître a ma vue. Bordel !!
Furieux, je donne un violent coup dans le mur. Mais qu’est ce que je pourrais bien faire ?
-…Encore la ?
Oh, non, pas lui…
-Je pars, c’est bon.
-Il t’a pardonné ?
-…Non. Bien sur que non…
-Tu as presque l’air triste.
-Pfff, déconne pas.
Tachibana me saisit à la gorge et me soulève de terre. Mes deux mains agrippent les siennes, tentant vainement de le faire lâcher prise. Il me regarde dans les yeux, mais sans violence, sans cruauté. Juste pour me montrer qu’il est plus fort que moi, et qu’il maîtrise la situation.
-Si Kamio…N’a serais-ce qu’un seul problème a cause de toi, je te démolis. Tu as vu ce que tu lui a fais ? Et bien sache que cela ne se reproduira pas. Une larme, une parole, et tu comprendras ta douleur, crois moi.
-…Je ne cherche pas à lui faire du mal. Je veux juste lui parler.
-…J’aimerais savoir ce que tu penses de tout ça. De Kamio, de ce qui c’est passé…
-…J…Je…
-Laisse tomber.
Je m’écrase au sol, et il s’en va, les mains dans les poches. Bon, c’est bien beau, mais j’en suis toujours au même point, me semble t-il…
...

20h30
Avachis sur mon lit, je réfléchis. Enfin, je tente de réfléchir, tripotant une balle nerveusement. Mais qu’est ce que je vais bien pourvoir faire ? Le supplier ? Non, il en est même hors de question…Je devrais peut être demander a Bucho…
Ma main se tend vers mon portable, mais se rétracte avant de le saisir. Je dois faire face seul, Bucho a d’autres chats à fouetter…
Je dois…Je dois me concentrer !! Oui…Bon, le kotatsu, c’est pas pratique…Alors…Ouah, il fait chaud, je me sens si bien…Donc, ah oui, je…Je dois…Je…Dois…Hun, si chaud…
« Boum »
« … »
Il m’embrasse avec chaleur, fais glisser mes mains dans son pantalon. Je m’excite de plus en plus, le renverse en arrière alors qu’il gémit de mes actions.
-…Haaa…Plus vite…
Je lui obéis, déposant une multitude de suçons dans son cou par la même occasion. Ses cheveux me chatouillent le front, et soudain je le plaqua a terre :
-On…Commence ?
-Haaa…Dépêche toi…
Je saisi son membre dans ma main, et le masturbe en l’embrassant de nouveau. Il se serre contre moi, je sens son cœur battre contre ma poitrine.
-Akaya…
Je compresse son postérieur, relève ses cuisses plus fines qu’avant et…
-…Je t’aime.
Mon sourire se fait plus grand. Je le relâche, caresse sa joue en…En rougissant ?
-Moi aussi, Akira. Moi aussi, bordel, je t’aime.
Je l’embrasse, alors qu’il s’empale de li même sur mon sexe tendu de désir. Je noue mes bras autour de sa taille et…

-HAAAAAA !!

Je me redresse, transpirant a grosses gouttes, et m’extirpe a grand peine du kotatsu. La, je respire calmement, tachant d’ignorer mon énorme érection. Voila tout ce que je trouve à faire ?! M’exciter, alors que dans a peine quelques heures je vais …
…Heure ?
J’allume ma petite radio en tremblant.
-Il est onze heures et quart, et nous allons vous…C’est un cauchemar. J’ai passé la nuit a fantasmer sur lui, et un truc me dit que ce n’est absolument pas ce qu’il attend de moi…Je me redresse en grimaçant, et me rend d’un pas résigné dans la salle de bain.
Une douche froide plus tard…Je suis toujours aussi mal barré. Cette fois ci, je me jette presque sur mon portable :
-Allo, Bucho ?
-Akaya ? Comment vas-tu ?
-...J’ai besoin de votre aide.
-Oh, vraiment ?
Il se moque de moi, mais je le respecte trop pour m’en offusquer.
-Je vous le demande humblement, Bucho, pouvez vous m’aider ?
-…Cela dépend de la nature de ta requête.
-Je dois prouver a Kamio que je suis digne de confiance.
-…C’est mort, laisse tomber.
-BUCHO !! C’est vous qui m’avez appris a ne pas renoncer !!
-…Certes, mais je n’avais pas prévu que tu violerais un pauvre garçon innocent…
-…Bucho, pourquoi êtes vous comme ça ?!
-D’après toi ? Aller, Akaya, tu vas y arriver. Réfléchis, la solution est tellement simple…
-… « Moais… »
-Au revoir, Akaya.
-…Merci pour votre aide, Bucho.
-Tu me remercieras, un jour.
Je raccroche, les nerfs a vifs. Je ne comprend toujours pas pourquoi cette situation me stresse autant, mais au demeurant je m’en contrefiche. Pour le moment, mon seul but est de trouver cette PUTAIN de solution tellement simple.
Je me rue à l’extérieur, dans l’espoir d’être aidé par le grand air. Je me balade, me perd, me retrouve, mange une glace…Mais mon esprit reste définitivement vide. Alors, presque prêt a l’abandon, je m’assois sur un muret en hauteur et regarde défiler les badauds. Ils m’ignorent, tous occupés a leurs tâches insignifiantes et stupides. Mes mâchoires se crispent en un amer sourire, je me sais foutu.
-Dis, monsieur, pourquoi tu boudes ?
Génial, et pour couronner le tout, une gamine de quatre ans vient me faire chier.
-…Va retrouver tes parents.
-Pourquoi tu bouuuuuudes ?
Sale peste. Je me tourne pour lui hurler dessus, mais me retins. Elle a la même coupe que Kamio, mais avec une petite couette a l’arrière du crâne.
-…Laisse moi.
-Aller, dis moi pourquoi t’es triiiiiste !
Pourquoi allonge t-elles les mots de la sorte ?! Je ne devrais pas lui répondre, mais…Peut être que… :
-…Je me suis embrouillé.
-Oh !
Sa bouille s’éclaire, et elle s’accroche à mon bras :
-C’est ta n’amoureuse ?
-…Euh, pas exactement, mais on peut voir ça comme ça…
-Elle t’aime p’us ?
-…Non. Elle me déteste. Et je dois lui prouver que j’ai changé.
-Et ba dis lui.
-Quoi ?
-Ben, qu’t’as changé !! Si t’es vraiment vrai, alors ba elle le verra !
…Mon dieu, quelle enfant cupide !
-…Ca ne marche pas comme ça dans la vraie vie.
Elle boude, maintenant…
-Si. C’est ma maman qui l’a dit. Si le garçon est sincère avec sa n’amoureuse, alors ils se feront pleins de bisous !!
-…Tu le crois vraiment ?
Je dois VRAIMENT être désespéré pour prendre des conseils d’une gamine…
-Ouiiiiiii ! Aller, je dois rentrer !! BISOU !
Elle plaque ses lèvres sur ma joue et s’enfuit en courant. Qui…Qui ne tente rien n’a rien, n’est ce pas ? Il faut juste…Que je sois sincère. Je vais lui parler, lui dire que je suis désolé, et il me croira. Ouais, c’est un bon plan !
…Je suis mort. Il va me regarder, ricaner, et me mettre une énorme gifle. Je suis foutu, et je vais au devant de ma propre exécution !!!
« Réfléchis, la solution est tellement simple… »
Et si…Si jamais…Si jamais il y avait la moindre chance que cela puisse marcher ? Je dois la saisir. Et tant pis si je dois de nouveau avoir des ennuis. Un sourire confiant sur le visage, je me mets a marcher en direction du club de Fudomine. Attends moi, Kamio, j’arrive.
...

« … »
« Ne me regarde pas avec ces yeux la… »
Il me tue du regard, les bras croisé avec force sur sa poitrine.
-Alors ?
Pourquoi ce ton si sec ? Je sais qu’une partie de lui ne cherche qu’a se jeter sur moi…
-Alors quoi ?
-…Tu le sais très bien, ne joues pas au plus malin !! Aller, va y !
Il attend, nerveux, son pied frappant légerement le sol en rythme avec une musique lointaine. Il me défi de faire quelque chose, j’ai très bien compris, mais…
-Je n’ai rien a faire.
-…Pardon ?
Il cesse son mouvement :
-Tu n’as rien a me prouver ?
-Non.
-J’aurais du m’en douter.
Les dents serrées, il se recula :
-T’es qu’un enfoiré, je me demande pourquoi je suis venu alors que…
-Parce que tu voulais me voir ?
-…
Il ouvre de grands yeux, puis les baisses.
-…Tu dis n’importe quoi.
-Ce n’est pas en disant cela que je changerais d’avis. Mais laisse moi t’expliquer. Je n’ai rien a te démontrer, car c’est a toi que reviens ce choix. Si tu veux me faire confiance, dis le moi. Je t’ai fais souffrir, je t’ai blessé, et je comprendrais tout a fait que tu ne veuilles plus jamais me revoir. Pourtant…Pourtant tu es venu, ne ? Tu as souhaité me rencontrer, et je sais que cela n’a rien d’anodin. Et je suis heureux de cette attitude. Je veux te parler, comme avant !!
-AVANT ?? AVANT NOUS DETESTIONS !!
Il crie, laisse sa colère déferler sur moi telle une vague monstrueuse :
-Tu n’es qu’un monstre !! Tu passes ton temps a blesser tes adversaires, a décevoir tes camarades, a détruire le cœur de ceux qui t’aime, tu es …Tu es immonde, tu me dégoûte !! Ton esprit détourné ne cherche qu’à abuser d’autrui, sale manipulateur !! Je te hais…JE TE HAIS KIRIHARA AKAYA ET JE T AI TOUJOURS HAÏS !!!
-…C’est faux. Et tu le sais très bien.
Coupé dans son élan, il ne répond pas.
-Avant que je ne m’attaque a Tachibana, me haïssais tu ? Non, tu me considérais comme un rival, mais non comme un ennemi. Ose dire le contraire, et tu te mentiras a toi-même.
Son visage est d’une blancheur irréelle, a présent. Il est beau, comme ça, je trouve. Partagé entre le doute et la haine…
-Non…Je ne veux pas…Je ne veux plus te pardonner. JE NE VEUX PLUS FLANCHER À CAUSE DE TOI !!!
Il se plaque contre le grillage, celui la même contre lequel il s’était déhanché a la perfection, le soir de cette stupide fête. Il se mets a hurler, luttant contre son envie de tout laisser tomber :
-JE NE VEUX PLUS DE TOI LAISSE MOI !! TU…TU M AS…
-Je t’ai fais tomber amoureux de moi.
Un vent glacial me fouette le visage, mais je ne cille pas. Je fixe les prunelles brillantes de Kamio, ses cheveux soyeux, ses lèvres déchirées que je sais brûlantes. Je le désire de tout mon être, et l’envie de le prendre dans mes bras se fait plus présente.
-Dis le, Kamio Akira. Dis moi que tu m’aimes.
-NON !! Non…Je le dirais plus…Plus jamais, tu m’entends ?! Tu ne mérites l’amour de personne, personne !!!
Ces…Paroles…Ces mots…Tellement cruels…Pas ça…Pas encore…NON !!!

Flash back

Un enfant pleure, accroupit derrière un arbre. Il tente de se cacher, étouffant ses pleures dans ses mains plaquées sur son visage.
-IL est la, je l’ai trouvé !!
-A bas LE MONSTRE !! Jette lui des cailloux !!
-Dégage, sale MONSTRE !!
L’enfant se lève, il sait qu’il va devoir courir, mais qu’il ne pourra fuir éternellement. Ses cheveux noirs et bouclés sont sales de terre, et de nombreuses écorchures parsemant ses bras.
Bats toi, Akaya, tu es plus fort qu’eux…Tu peux le faire, je le sais…
Cette voix, il l’a connaît bien. C’est a cause d’elle qu’il a tous ces ennuis. Mais…C’est cette voix calme et envoûtante qui le console, le soir, quand ses parents ont finit de lui crier dessus.
Va y, Akaya…J’ai confiance en toi, tu peux le faire…Tu es meilleur qu’eux, va y…
Doit-il réellement le faire ?
-Monstre, va t-en, personne ne t’aime !!
Ce n’est pas vrai…
-Tu ne mérites aucun amour, tu ne fais que blesser les gens, meurs !!
Mensonge infâme…
-Tu ne devrais pas être né !!
Réagis, Akaya, tu en as le pouvoir ! Il sont faibles, BATS LES !!
Son choix est fait. Ses larmes sont sèches, et il serre les poings. Ses yeux sont rouges vifs, et l’on peut y lire la haine a l’état pur. Il n’est plus seul a présent, « Il » est la, et il l’aime…Enfin, c’est ce qu’il pense.
-Venez vous battre, je vous aurais tous, TOUS !!!
En effet, Akaya les battra tous, l’un après l’autre. Mais les paroles des enfants sont s’estomperont jamais, malgré ses espérances.

Flash back end.

-NON !
Je le saisis durement à la gorge, et le soulève de terre :
-NON !!
-K…Kirihara…J’ai …J’AI MAL !!!
Je le lâche soudainement, qu’ais je fais ? Il pose ses mains sur son cou rougit et douloureux, effrayé.
-Non…Kamio, non…Je ne voulais pas…S’il te plait…
-VA T EN !! NE ME TOUCHE PAS !!
Il se relève, secoue la tête :
-Tu n’es qu’un danger…Tu devrais être interné, tu es dangereux !!
Il pleure. Il pleure car il sait que malgré ce qui vient de se passer, ses sentiments, eux, restes inchangés.
-Kamio, ne me laisse pas…Je ne veux plus être seul…Je t’en supplies…RESTE !
Il ne bouge pas, mais ses traits se durcissent considérablement. Sa voix devient un murmure menaçant :
-Comment …Comment peux tu dire ça ? Alors que toi, toi qui m’a abandonné dans ce lit, qui m’a laissé me faire violé par…Par qui ? Ta « deuxième personnalité » ? Je criais, je hurlais, je ne savais plus quoi faire. M’entendais tu ? Je ne sais pas…Mais…Pourquoi ne m’as-tu rien expliqué des risques ?! Tu connaissais ta maladie, pourtant tu ne m’as jamais rien dis ! Ces sautes d’humeur, c’était ça…
Il fait un pas de côté, les yeux plissés :
-Ne t’approche plus jamais de moi, c’est compris ? Tachibana-san avait raison depuis le déb…
-ARRETE DE PARLER DE LUI, BORDEL !!
Il reste soufflé de cette soudaine colère, mais je ne lui laisse pas le temps de répliquer :
-Tachibana-san par-ci, Tachibana-san par la…Mais es-tu seulement capable de décider une chose par toi-même ? Est-ce lui qui t’a demandé de refouler tes sentiments ?! DIS LE MOI !! Dis le moi…
Il ne répond pas, serre les dents pour ne pas s’énerver.
-…C’est lui ? Il t’a sans doute expliqué que je n’étais pas assez bien pour toi, que je ne te méritais pas, que je n’étais pas un mec fréquentable…Et alors ?! Tu m’aime, putain, pourquoi le nies tu ?! Et tu vas renier ce sentiment juste pour lui ? MAIS REAGIS !! Je me fais peut-être manipulé par ma conscience, mais moi au moins je le sais ! Il se prend pour qui, au juste, le bon Dieu ?! REGARDE MOI, KAMIO !
Mais inutile, il dévie son regard. Je m’approche, jusqu'à frôler son corps frêle :
-…Si c’est la seule chose qui te sépare de moi, je l’éliminerais, compte sur moi.
-NON !! Fais lui quelque chose et je…Je…Je ne t’approcherais plus…
-Pourtant, il le faudra bien, puisque ton cœur m’appartient.
Ses yeux, affolés, se fixent dans les miens :
-Tais toi !
-Non. C’est bientôt fini, Kamio. Mais je ne serais satisfais que quand tu seras libre. Libre de m’aimer.
-JE FAIS CE QUE JE VEUX TU N AS PAS A DECIDER POUR MOI !
-ALORS POURQUOI MENS TU ?
-…
Il ne dit rien, et ce silence m’insupporte. Je le saisit derrière la nuque et l’embrasse, comme je ne l’avais jamais fais. Il savoure l’instant, sans oser se compromettre pour autant. Puis il se recule :
-…Laisse tomber, c’est terminé. On n’aurait jamais du se connaître, c’est tout.
-C’est trop tard. Je vais aller parler a Tachibana, et je ne le toucherais pas. Tu as…Tu as ma parole.
Il…Il sourit ?
-Je te fais confiance. Une dernière fois. Demain, je resterais chez moi, tu pourras aller lui parler quand tu veux. Passé ce délai, la vie reprendra son court, avec ou sans toi.
Il pose ses lèvres sur les miennes, et s’en va, sans rien dire de plus. A présent, tout dépend de moi. Mais saurais-je me contrôler face a celui que je déteste tant ?
...

nya enfin la suite de ta fic >o<
ah! elle est sur fanfiction aussi...bon bah je la lit ici et relit là-bas xD
chuis contente que ça aille un peu mieux entre eux deux ^o^