Tenimyu Eternity
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 bennnn mes p'tites ficounettes...

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fullmixmi
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fullmixmi


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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeSam 29 Mar - 17:28

J'adore trop tes fics!! c'est pire qu'une drogue!!
continue!!
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Avr - 20:17

06/02/**
09h23

Je me suis levé tôt, ce matin. J’ai réfléchis toute la nuit à la façon dont j’allais pouvoir à parler à Tachibana sans lui coller une bonne droite, mais rien à faire. J’ai également évité de rappeler Bucho, il m’a suffisamment aidé comme ça. Donc, un peu fatigué par mes nuits quelques peu raccourcis, je me traîne dans ma salle de bain et e douche rapidement. Apres cette action revigorante, je m’installe dans mon salon (loin du kotatsu cette fois-ci --‘) et respire profondément. Je l’appelle, je lui donne rendez vous, je raccroche. Pas de quoi en faire un plat !
-Allo, Tachibana ?
Ah, je ne bénirais jamais assez Bucho de m’avoir prêté son carnet d’adresse…
-…Qu’est ce que tu veux ?
Bonjour, oui, je vais bien moi aussi…
-Je dois te parler en tête a tête.
-Pas la peine, je t’écoute.
Il fait tout pour me faire chier ou quoi ?!
-Non…C’est important. C’est à propos de Kamio et…
-Je t’avais dis de ne plus l’approcher.
-Bon, je te demande juste de la FERMER, pour une fois, ok ?!
Respire, mec…Inspire, expire, on se caaaaaaalme…
-Biiip biiiip biiiip….
PU-TAIN. Navré d’être aussi vulgaire, mais ce fils de « … » a raccroché. Furieusement, je retape son numéro :
-TACHIBANA ?!! FAIS PAS LE CON !!
-…Kippei, il y a un dingue au téléphone…
- Hein ? Laisse tomber, Shinji, ne lui répond pas, c’est un fêlé…
-…Espèce de…
Il raccroche de nouveau, et je repose mon portable, découragé. Je n’aurais pas du m’énerver, maintenant c’est vraiment foutu. Bon, il ne reste plus qu’à aller le voir à son propre club…Mais je risque gros, si je fais ça…
Bah ! J’ai plus rien à perdre !
Je saute sur mes pieds et commence à descendre les escaliers de mon immeuble, ignorant les lourdes gouttes qui s’écrasent sur le haut de mon crâne. Je me jette a corps perdu dans la rue a présent bondée de monde, sans faire attention aux passants que je bouscule sur mon passage hâtif.
Après un quart d’heure de course effrénée, je pousse le battant de la porte de Fudomine, complètement trempé, et me mets à hurler :
-TACHIBANA !!! CETTE FOIS CI TU NE PEUX PAS M’IGNORER !!
Mais un silence de mort me répond. Ah, évidement, les matches ont été interrompus…Quelle bande de glandeurs !
-TACHIBANA !!!
Mais rien, pas un bruit. Je pénètre sans bruit dans le local, et trouve deux types en train de se bécoter. Dès mon intrusion, celui a casquette se rejette en arrière :
-Bordel, t’es qui, toi ?!
-…Déjà, on dit qui es tu, mais la n’est pas la question.
-Dégage !!
Et après on me demande pourquoi je n’aime pas Fudomine…
-Où est Tachibana ?
-Qu’est ce que tu lui veux, au juste ?
-Il est dans la salle du fond.
Le plus petit s’exclame :
-Mais t’es dingue ou quoi ? Pourquoi tu lui…
-Tu veux continuer ou non ?
Mais je n’attends pas sa précieuse réponse pour filer à l’endroit indiqué. Je pousse la porte et entre, trouvant le capitaine de l’équipe en train de ranger son tee-shirt trempé. Hm, vu la taille de ses muscles, je vais éviter d’en venir aux mains…
-Encore toi ? Tu n’as donc vraiment rien compris ?!
-ATTENDS !! Laisse moi parler !!
Alors, il le fait. Il se redresse de toute sa taille, montrant bien mon infériorité, plisse ses yeux déjà très fins et croise sévèrement ses bras sur sa poitrine, dans cette posture qui m’insupporte. Il relève légèrement son menton et me lance d’un ton cassant :
-Parle. Je t’accorde une minute. Si ce que tu dis m’intéresse, je t’écouterais entièrement.
Argh…
-Je veux que Kamio reste avec moi.
-…56 secondes…
-Je ne veux pas le quitter !!
-…50 secondes…
-Je suis allé le voir et il m’a excusé !
-…40 secondes, dépêches toi…
Plus le temps défile, plus je flippe. Mais qu’est ce que je dois lui, dire, putain ?!
-…10 secondes…
Il se dirige vers la sortie, un nouveau pull noir sur le dos. Totalement désespéré, je hurle :
-Il m’aime !!! Il est amoureux de moi, mais tu l’empêche de respirer et…
Violement, il se retourne et me met une droite. Ca…Fait mal. Bon, au moins, j’ai éveillé son attention…
-…Comment…Comment oses tu dire ça…Toi qui a…Fait tellement de choses horribles…COMMENT PEUX TU DIRE QUE KAMIO EST AMOUREUX DE TOI ?!
-Ah, tu te sens en danger, c’est ça ? En fait, c’est toi qui a un probl…
« GIFLE »
Ma joue est en feu, mais je contiens mes larmes :
-Je croyais que aurait trompé ton copain avec Kamio, mais ce ne sont pas ces sentiments la…Toi, tu es plutôt un père…Un père possessif, qui refuse de laisser l’oiseau s’envol…
-FERME LA !!
-Pourquoi t’énerves tu ? Tu es dégoûté de savoir que ton fils aime le rejeton du souverain ennemi ?
Il serre les dents, me surplombe de sa hauteur en sifflant :
-Tu ne sais rien…Tu l’as tellement fais souffrir, et je ne comprend pas les raisons qui le pousse a te reparler mais...
-Change de disque !! Kamio t’adule, il te prend pour dieu !! Que crois tu, a la fin, qu’il est idiot ? Il est assez intelligent pour savoir ce qu’il doit faire, sans que « papa Tachibana » soit constamment derrière son dos !! LAISSE LE RESPIRER !!
Il déglutit, ne dit rien. J’ai frappé au bon moment, me semble t-il.
-El doit être capable de choisir, et tu le sais très bien…
Il s’assoit en face de moi, abattu. Ce changement soudain d’attitude me choque, mais je ne dis rien.
-…Pourquoi t’as t-il choisit ? Tu n’es pas particulièrement beau, ni intelligent, ni fin ou quoi que ce soit…Au contraire ! Tu es assez vulgaire, brutal…Je…Je voulais qu’il aille avec un mec bien !
-…Pas un mec comme moi.
- Non.
-Mais s’il t’aime, évidement, je ne vais rien dire. Ca me surprend vraiment, mais je ne veux que son bonheur.
-Tu parles comme un père, c’est flippant…
-ET TOI ?
Oula, il s’énerve, c’est pas bon pour mon matricule ! Gardons un air calme et digne… :
-Et moi, quoi ?
-Est-ce que tu l’aimes ?
Ses yeux transpercent les miens, et je me sens chauffer. Je ne peux malheureusement pas mentir, en face de lui…
« … »
Enfin !! J’avais cette putain de putain de putain d’autorisation a la con !! ( je suis vulgaire quand je suis heureux). Courant comme un dératé, je m’élance vers la maison de Kamio. Enfin, d’Akira, cela va de soi. Rien a faire, le sourire niai collé a mon visage ne s’efface pas, mais qu’importe, n’est ce pas ?
Je sonne avec insistance, et tombe nez a nez avec sa chère et tendre génitrice, qui malheureusement semble dans ses mauvais jours :
-Excusez moi, Akira est ici ?
-OUI, ET IL EST PUNI !!
-…Je vois. Quand pourrais je lui parler ?
-Quand il sera revenu a la raison !!
J’entend un cri étouffé.
-Tai toi, akira !! Fils abjecte !!
Ola, serais ce mon « bien aimé » qui hurle de la sorte ces mots inapproprié ?
-JE NE SUIS PAS ABJECTE JE SUIS GAY !!! BORDEL C EST PAS UNE MALADIE !!!
Oh, je vois. Elle a découvert le pot aux roses.
-Toi, la…Qui es tu pour mon fils ?
-Un…Un ami, rien de plus. Une…Simple connaissance.
Inutile de rajouter une couche a ses problèmes.
?-Ah bon ? Une simple connaissance, c’est comme ça que tu me vois ?
Et le voila, droit comme un I, a me dédaigner du regard. Non, c’est pas ce que tu crois !!
-Akira, je…
-Laisse tomber.
Oh, ce ton… Mes dents se crispent :
-Akira, je ne disais pas ça pour…
-DEGAGE !!
Bordel, non, pas cette fois !!
Je monte les marches quatre a quatre et…
...



*je mets le site ou j'ai posté mes autres fics, si vous voulez les lire...*
http://www.fanfiction.net/u/1443109/misro
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Avr - 18:26

putin de mère de emrde, liasse ton fils vivre!!!!!

bon apré maman oishi nous avons papa tachibana, wow quelle famille lol

allé la sutie viteeeeeeeeeeeeee

tes autres fic je les ais déja lus et je els ais adoré je te rassure
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Avr - 17:45

-Arrête, qu’est ce que tu vas…
Mais je ne le laisse pas terminer sa phrase, l’embrassant a pleine bouche. Aaaah, ça fait un bien fou ! Même si le regard de sa génitrice est prêt à me tuer, je profite au maximum du moment. Soudain, il me repousse en arrière :
-Lâche moi !!
Mais son ton a changé, lui aussi. Il me fait les gros yeux, puis les lèvent au ciel, alors que sa mère se met à hurler. Oh, je vois, j’ai commis une boulette. Il a très bien comprit mon manège, et ne faisait qu’appuyer mon idée. Je redescend, et m‘exclame :
-Akira, je t’aime, comment peux tu me repousser de la sorte ?!
Et lui, même jeu :
-Je ne veux plus continuer, tu comprends ? Tu me dégoûtes, et je t’interdis de me reparler !!
Comme nos tons virent dans le théâtre, je balane deux ou trois insultes et m’enfuis, poursuivis sur quelques mètres par la mère d’Akira. Avant de partir, je le vois me faire le signe de l’appeler, ce que je note mentalement. Arrivé au bout de la rue, je saute en l’air comme un gamin en hurlant…Ma joie ? Hm, oui, ça doit être ça, mais je n’y pense déjà plus, me ruant vers mon muret favori.

« … »

Hm, la gamine n’est pas la, c’est presque dommage…Enfin, je me reprend et me saisis de mon portable :
-…
-Allo ?
-…Akira ?
-…Ah, c’est, c’est toi.
Sa voix tremble un peu.
-Tu as pleuré ?
-…Nan.
-…C’est à cause de ta mère… ?
-…Ouais. Je veux pas en parler.
Le lien qui nous unissait il y a à peine un quart d’heure est déjà brisé, si c’est pas triste…
-…On en parlera plus tard. Je suis allé parler à Tachibana.
-…Déconne pas, tu l’as vraiment fais ?
-Oui, Akira. Il m’a donné son autorisation, tu sais ?
Pourquoi ne me crois t-il pas…
-…Ah ?
Cet air morne, que cache t-il ?
-Oui. Tu ne m’en croyais pas capable ?
-…
Que vient donc faire ce silence pesant ?
-Je te dérange ?
Bruissements au bout du fil.
-Akaya ? Tu m’en…Tu me rejo…Dans une heure ? T’es …
-Akira ? Où ?!
-…Parc derrière la mairie…T’sras la ?
-Bien sur. Je t’attendrais là-bas.
Je raccroche, désabusé. Il…Aurait du être heureux, non ? Je sais pas moi…Mais pas me parler comme si on venait de se séparer ! Je marche sous la pluie, silencieux et triste. Pourquoi est-il capable de me mettre dans un tel état ?
Je m’assois sur un banc et soupire.
…Plus que cinquante-cinq minutes…

« … »

Deux heures. Cela fait deux heures que je ne sens plus mon auriculaire droit, pâle comme la mort, que mes os sont entièrement glacé par cette pluie qui ne cesse pas. Pourtant, je ne me décide pas à bouger. M’aurait-il réellement oublié ? Je n’ai même plus la force de m’énerver, si c’est pas triste…
-A…Akaya ?! Mais tu aurais du aller t’abriter, au lieu de m’attendre bêtement ici !!
C’est comme ça qu’on me félicite de ma patience ?
-Viens vite, tu es tout froid !! Oh, mon dieu, tes doigts !
En quelques mouvement, je me retrouve a l’abri, mais mes mains refusent de m’obéir.
-Bon, laisse toi faire…
L’on me saisit les paumes, et je les sens devenir brûlantes.
-AIE !!
-C’est normal, ne t’inquiètes pas…
Mes doigts palpent cette chair bouillante et tendre, et mes yeux vitreux retrouvent une vision normale :
-…Ca fait deux heures que je t’attends.
-…Excuse moi. Ma mère m’a surveillée pendant un bon bout de temps, et je suis allé parler à Tachibana-san…
Son comportement m’écœure, et je récupère mes mains :
-Tu n’as toujours aucune confiance en moi, c’est ça ?
Il choppe mes poignets, les reconduits sous son pull :
-Ne dis pas de bêtises, je voulais être sur qu’il ne t’avait pas frappé, comme il me l’avait promis !
-…Oh. Je vois.
-Merci de m’avoir attendu.
-De rien. Mais ?!
Ses yeux sont rougis, et non par le froid.
-Tu as pleuré ?!
Ma main droite s’élève jusqu'à sa joue, et la caresse doucement.
-C’est rien, ma mère me fait chier, c’est tout, mais je…
-Akira, il est peut être temps de me laisser t’épauler, non ?
-Hein ?
-Viens.
Je le serre dans mes bras et le sens comme s’affaisser. On reste la, je ne sais pas combien de temps, mais cela me paraît une éternité. Nous ne parlons pas, nous ne bougeons pas…
-…Akaya ?
-Hm ?
-Il neige.
-Hein ?
Je me redresse, et constate avec étonnement qu’il dit la vérité. La pluie, rapidement effacée, a laissé place à de gros flocons blancs.
-C’est…Beau, tu ne trouves pas ?
Oui. Et nous voilâmes, comme deux glandus, à regarder la neige tomber en nous tenant la main.
-Akira, je peux t’embrasser ?
-Si tes lèvres sont aussi froides que tes mains, c’est hors de quest…
Tais toi, mon cœur, s’il te plait…
Je le bâillonne de ma bouche, et le sens s’attendrir sous ce sulfureux baiser. Ses yeux brillent, et je les fixe avec intensité :
-…Qu’est ce que tu fous avec un mec comme moi ?
-Je ne sais pas. Tu m’embrasses encore ?
Je lui obéis, tout de même peu satisfait par cette réponse.
-Akira, qu’est ce qui te plaît chez moi ?
Il soupire, pensant y échapper.
-Je ne sais pas. J’aime ton caractère volcanique, tes yeux verts pétillants…J’aime quand tu m’embrasses, quant tu passes ta langue sur tes lèvres, et…
-Et ?
-Et quand tu plisses tes yeux en déglutissant, dans ce geste gêné qui me prouve que tu as terriblement envie de moi.
-…
Ma bouche s’ouvre et se referme prestement. Un sourire apparaît sur son visage :
-Tu ne nies pas, hein ?
-…Non.
-Embrasse moi, Akaya, touches moi, caresses moi, prend moi…
-…Je ne devrais pas.
-Pourquoi ?! Tu en meurs d’envie…
Sa bouche descend dans mon cou, me chatouille la jugulaire. Mais je ne peux pas le laisser dans le faux, hélas…
-Et lui, en meurt certainement d’envie, tu t’en doutes…
-Je m’en fous. Prends moi, Akaya, je t’en pries.
Je l’embrasse de nouveau, lui prend la main, lui sourit et…
-Viens, on va chez moi !
…Commets une nouvelle erreur.
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Avr - 21:03

akaya ne fait pas le con!!!!!
pas de bétise..... TUE KAMIO CREVE LE!!!!!!!!!!!!!! chuut désolé mon moi interieur resurgit avec ces pulsion anti fudomine

quelle bip la mère de kamio
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MessageSujet: ...le lemon...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Avr - 21:13

ATTENTION!! La scène que je présente pourrait choquer les gens trop sensibles...Donc, ba voila, attention LEMON!!
(fin du topo...)

« … »

-…Hey, ne sois pas si pressé !
-…Et c’est toi qui dis ça ?

Il émet un petit rire, avant de m’embrasser, alors que je le bascule doucement sur le lit de ma chambre. Il se crispe quand mes paumes glacées rentrent en contact avec son dos, que je trouve brûlant, mais s’y habitue vite. Je le déshabille rapidement, observant la moindre partie de son corps avec délice. Son corps s’est affiné pendant notre mois de séparation, et de nombreuses cicatrices le parsèment. Je les caresse soigneusement, comme pour les effacer, et Akira le remarque :

-…Akaya…Ne t’en fais pas pour ça…

Il se frotte contre moi, descendant mon pantalon par la même occasion. Mais il est hors de question qu’il prenne les commandes, et je le lui fais savoir en le plaquant contre le matelas.

-…Aaaah, tu te réveilles enfin ?

…Tant que Lui ne se réveille pas…
Mes mains parcourent fiévreusement son dos, le faisant se cambrer avec grâce. Il gémit, mes lèvres faisant rougir ses tétons avec application. Nous nous retrouvons nus, lui sous moi, haletant. Puis, je ne réfléchis plus. Je me jette sur lui, l’embrasse, le touche, le suçote, le câline…Et lui murmure, cris, gémit, soupire…C’est divin, réellement. Son corps me semble bouillant, alors que je le presse une nouvelle fois contre le mien. Il m’excite, promenant ses paumes chaudes sur mon sexe déjà dur. Je le relève, et le fais accroupir entre mes jambes, écartant mes cuisses pour lui faciliter l’accès. Il avance son visage, et lèche mon sexe dans toute sa longueur, avant de réchauffer uniquement le bout de la ma verge. J’appuie légèrement sur ses cheveux, lui indiquant qu’il doit accélérer la cadence, ce qu’il fait. A chaque va-et-vient, de plus en plus rapide, je me rejette progressivement en arrière. Il lâche vicieusement un petit souffle froid sur mon gland, et j’éjacule en tombant sur le dos, gémissant. Il se met sur moi, essuyant le sperme qui a giclé sur son menton et me supplies de continuer. Son regard de braise fait son effet, car déjà je me relève et reprend mes caresses intimes. Je me replace au dessus de lui, chatouillant du bout des doigts l’intérieur de ses cuisses, et l’embrasse de nouveau. Ses joues sont rouges, et il s’offre entièrement a moi :

-A…Akaya…Hmmm, aller…Va…Haaaa….Va y…

Je souris, et me lèche les lèvres avec délices. Puis, tout en l’embrassant, je soulève ses jambes en le tenant sous les genoux, et me positionne derrière lui. Un regard me préviens qu’il est prêt a me recevoir, et je le pénètre doucement. Il crie sa douleur, crispant chacun de ses muscles alors que j’ondule du bassin. Ses mouvements se font plus rapides, et il ferme ses yeux, pendant que mes mains remontent sur sa taille. Nous bougeons en parfaite symbiose, la chaleur de nos corps nous excitant au plus haut point. Puis, alors que je m’avançais pour l’embrasser, j’eu un sursaut de surprise : il se caressait. Ses mains avaient glissées le long de son ventre plat, parcourut de soubresauts, pour atteindre son sexe gonflé de plaisir, et le massait doucement. Il se mordille méticuleusement la lèvre inférieur, me lançant un regard brillant, et cela me fais perdre la tête. Mes coup de reins deviennent presque violent, et je jouis avec intensité a l’intérieur de lui. Il retombe également, criant mon prénom une dernière fois. Je m’écroule sur lui, le souffle court, le serrant contre mon torse.

-A…Akaya…
-…Haaa…Oui…?

Il m’embrasse, et je participe amoureusement à ce baiser. Puis, il saisit mon visage entre ses mains, et me dit qu’il m’aime. Sa voix est chargé de détresse, il doit avoir peur que je le repousse soudainement. Alors, je prend mon sourire le plus enjôleur, lui caresse la joue et lui souffle au creux de l’oreille :

-…Moi aussi, je t’aime, Kamio Akira.

…Et le voila, heureux, qui s’endort tranquillement contre mon torses parsemé de gouttes de spermes.
…Il est beau, quand il dort.
…Il ressemble…A un ange.
...
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Avr - 13:07

magnifique, je suis totalement satisfaite de ce passage lol
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Avr - 21:45

07/02/**
10h20.


Je me redresse mollement, et ouvre les yeux en baillant a m’en décrocher la mâchoire.
…Il est partit. Merde. Je me lève, encore un peu dans le brouillard, déçu de sa fuite, et me rend dans la cuisine.
-Ah, Akaya, t’es enfin levé !! J’osais pas te réveiller ! Bon, je dois filer, tu viens me voir à l’entraînement, à 17 heures, d’acc’ ? Aller, bisou, a plus !!
Il m’embrasse rapidement, et j’entends la porte claquer. Il est déjà partit ? Sa prestation d’hier m’a prouvé qu’il était plein d’énergie, mais à ce point ça me sidère. Je me traîne lamentablement jusqu'à une chaise, et réalise qu’un bol fumant est posé devant moi.
…Une vraie petite femme d’intérieur. Je déjeune, et, les yeux en face des trous, me prépare a aller me laver, quand la sonnerie familière de mon portable se déclanche.
J’hésite, tenté de ne pas répondre. Je me penche vers l’écran, et fronce les sourcils.
Fuku-bucho ? Encore ? Pourquoi m’appelle t-il ?
Je décroche, songeur :
-Allo, Fuku-bucho ? Que me vaux le plaisir de votre appel ?
-…Yukimura a rechuté.

« … »
Putain de bordel de merde !! Non, il n’y a pas que quand je suis heureux que je suis vulgaire. Pourquoi, hein ? Akira m’aime, j’aime Akira (aaah, ça fait bizarre de le dire !), il a fallu que ce problème la arrive.
-Fuku-bucho !!! Comment va-t-il ?!
-…Ca pourrait être pire.
-CA VEUT DIRE QUOI CA ??!!!
-TAIS TOI AKAYA NOUS SOMMES DANS UN HOSPITAL !!!
-…Excusez moi.
-C’est rien.
Je soupire, et regarde ma montre : 12 h15. Génial… Je me lève de ma chaise, et demande à voir Bucho.
-…Non, Akaya, Yukimura doit se reposer.
-Je dois le voir, si ça se trouve, il a besoin de quelque chose, et…
-NON !! Ah, la la, je n’aurais pas dus te demander te venir…Tu as assez de soucis comme ça.
-Hein ? Quels soucis ? Vous parlez d’Akira ?
-…
Il me regarde fixement, demandant des explications. Je rougis, repensant à la nuit dernière, et lâche :
-On s’est expliqué, et même Tachibana n’a rien trouvé à redire au fait que nous sortons ensemble.
-…Akaya…
-Je sais ! Vous n’êtes pas content.
-Ce n’est pas ça. Mais que feras tu si jamais Il revient ?
Ma bouche reste grande ouverte, puis je baisse les yeux. Bien entendu, j’avais déjà envisagé cette hypothèse, mais aucune solution ne m’était apparue. Enfin, rien d’autre que la séparation.
-…Tu n’y avais pas pensé ?
-Si. Mais je ne voulais pas y penser.
-…Je m’en doutes, Akaya, mais tu sais, je…
Un médecin fait irruption dans le couloir, et attrape Fuku-bucho par le bras :
-Yukimura-san vient de se réveiller, et il demande a voir un certain
Kirihara Akaya…
-C’est moi.
Je me laisse guider, imaginant sans problèmes le futur sermon qui m’attend au sujet de ma nouvelle relation. D’ici, je l’entend demander, poliment mais d’une voix sans appel qu’on le laisse se lever.
-…Bucho ?
-Ah ! Akaya, entre ! Viens, mets toi dans le lit tu as la tête de quelqu’un qui n’a pas dormis de la nuit…
-…Je n’ai pas dormis de la nuit.
-Ah ? Comment ça, il est revenu ?!
Je sens de l’inquiètude dans son regard, et je rougis un peu :
-Non !! Non, ce n’est pas ça du tout…
Il s’approche de moi, les soucrils froncés :
-Comment ça ? Qu’as-tu fais cette nuit ?
Dire, ne pas dire ? J’opte pour un juste milieu :
-J’ai passé la nuit…Dans mon lit.
-Seul ?
Aie, ça se complique.
-…Avec quelqu’un.
-Tu sais, ce n’est pas en couchant a droite a gauche que tu vas oublier Kamio…
-Hein ? Euh, ah, oui, mais en fait, euuuh…
Un silence lourd de compréhension s’abat sur nous, et je ne respire plus qu’avec difficulté. Bucho soupire, pose une main sur ses yeux, et s’assois sur le lit aux draps défaits :
-…Akaya, ne me dis pas que tu as couché avec Kamio ?
Je ne dis rien, déglutissant difficilement.
-…Oh non. Alors dis moi que tu l’aimes.
-Oui.
Je me surprends moi-même de la franchise avec laquelle j’ai prononcé ce mot. Bucho se lève, et me regarde franchement :
-Me dis tu la vérité ? Ou essai tu de cacher tes véritables intentions ?
Enervé, je rugis :
-Pour qui me prenez vous ?! Moi aussi j’ai des sentiments, je suis capable d’aimer !! Pourquoi pensez vous toujours que je ne pense qu’au sexe, à baiser les autres, hein ?! C’est comme ça que vous me voyez ?! Et ba nan !! Ouais, je l’aime, j’aurais jamais pensé dire ça de lui un jour, mais Akira est un type génial, et je me fous de savoir si je le mérite ou pas, c’est clair ?! Je…
-C’est bon, Akaya, pas la peine de t’énerver, je voulais juste savoir.
-Mais j’en ai marre, bordel !! Je ne veux plus qu’on me prenne pour un gamin, j’ai grandis, Bucho !! Je suis responsable de mes actes ! Akira est a moi, et je refuses qu’on puisse penser que ce n’est qu’un caprice !
-…Akaya, je…
-Non !! Laissez moi finir, j’ai pas terminé !! Je…
-AKAYA !! Je pense que Kamio veut te dire quelque chose.
Il y eut un grand moment de solitude, entre coupé par le rire saccadé de mon Bucho. Puis, je me retourne, un brin embarrassé, vers Akira qui sourit de toutes ses dents.
-…Alors comme ça, je t’appartiens… ?
-…Euh…
Second moment de solitude. Parle, bordel !
-T’es vraiment gamin, tu sais ?
-…Grumble.
-Mais je t’aimes comme ça.
Et il cueille mes lèvres, alors que je lance un regard vainqueur vers Bucho. Celui-ci croise les bras :
-Kamio, puis je te parler en privé ? Je ne peux pas autoriser n’importe qui a sortir avec mon joueur…
Mon brun affiche un petit air surprit :
-Oh, euh, bien sur…
Et me voila mis gentiment a la porte…
...
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Shigure-chan
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Avr - 22:23

Mais alors...c'était une blague pour Yukimura? Il a rien? J'ai cru que t'allais le faire mourir O_O

toujours aussi bien ^w^
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Avr - 1:18

mon dieu moi aussi j'ai cru que tu allais tuer yukimpura, j'avou que je l'aime bof mais de là a le tuer quand même o___o

toujours aussi bien la suiteee
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Avr - 18:09

« … »

POV Kamio.

Je me sentais atrocement a l’étroit, comme transpercé par le regarde de Yukimura. Il me fixe, comme ça, sans rien dire, sans faire le moindre mouvement. Bon, aller, arrêtons cet interrogatoire :
-Que voulez vous me demander ?
-As-tu peur ?
-…De vous ?
-Mais non, de lui !
-De lui ? Pourquoi aurais je peur ?
Mon ton est bien dégagé, comme si je ne connaissais aucunement le risque que j’encours. Mais il n’est pas dupe, car son froncement de sourcils se fait plus sévère encore :
-Ne fais pas l’innocent, Kamio, je connais mieux que toi le « Devil Mode » d’Akaya. Il n’a jamais réussi a le gérer convenablement, et ce n’est sans doute pas de t’avoir dans les pattes qui l’aidera.
-…Euh…
Pourquoi est-il si méchant, celui-la ? Je m’échauffe sans même m’en rendre compte :
-Hier, nous avons passé la nuit ensemble, et tout c’est bien terminé ! Je ne vais pas l’abandonner pour ça, je…
-CA ? Tu oses appeler cette maladie CA ?
Ouuuuh, la boulette. Je me reprend, tentant de calmer mon cœur qui cour le 100 mètres :
-Sa schizophrénie ne me dérange pas. Vous, comment réagiriez vous si Sanada refusait de vous parlez parce que vous êtes a l’hôpital ?
Je me recule légèrement, je suis allé trop loin. Ses yeux se plissent, ses muscles se contractent avec force, il mord ses lèvres en inspirant rapidement…
-…Je réagirais TRES mal.
Argh, je vis encore. Je souffle doucement, heureux qu’il ne se soit pas énervé. Il se rassoit sur son lit, les yeux dans le vague :
-Mais je ne risque pas de me jeter sur Sanada pour le blesser, tu sais ?
-…Non, il vous aime comme j’aime Akaya.
Oh, mon dieu, que je suis doué ! Magnifique répartie , Tachibana-san serait fier de moi. Mais il secoue ses jolis cheveux, soudainement grave :
-Ce n’est pas pareil…C’est même incomparable ! Je sais qu’Akaya, malgré ce qu’il disait, s’en voulait beaucoup de t’avoir fait mal…
-…Et alors ?
-Alors, si un nouveau problème arrivait, il serait incapable de faire face !
-…C’est pour ça que vous êtes la, non ? Vous êtes son capitaine, son modèle, et surtout son ami. Je sais que Tachibana-san et Shinji seront toujours la pour m’épauler et je suis sur que vous faîtes de même avec Akaya, je me trompe ?
Il cligne des yeux, puis sourit :
-Tu es plus intelligent que ce que je croyais, Kamio.
-…Merci.
-Jure moi que tu ne feras jamais aucun mal a Akaya.
Mais qu’est ce qu’ils ont, a demander ça ? Est-ce que j’ai la tête d’un dingue ?
-Bien sur. Je le jure.
-Bien. Hm, comment sais tu pour Sanada et moi ?
Avant de sortir, je me tourne vers Yukimura, lui lance un sourire atrocement niais et clame ;
-Je n’en savais absolument rien, mais tu as confirmé…
Il reste hébété, avant de comprendre et de rougir violement. Je n’aurais jamais insité s’il s’était mit a hurler…Je passe la porte, heureux, laissant la place au vice-capitaine, et me dirige vers la fenêtre.
-AKIRA !!!
Une forme indistincte se jette sur moi, me secoue dans tous les sens :
-Tu as survécu ? Pourtant Bucho est ultra sélectif !! Tu t’es est sortis comment ?!
-…Ba, j’ai parlé et…Et voila, quoi.
Akaya soupire de soulagement, et me prend la main :
-Viens, on sors.
Je le suis sans omettre d’objection, m’inquiétant légèrement de son air contrit.
-…Akaya ?!
-Quoi ?
-Tu me traînes par la manche, qu’est ce que tu as ?!
-Rien, je…Je stresse un peu…
Je l’oblige a s’asseoir sur un banc a l’abri des regards, et m’installe confortablement sur ses genoux :
-Parle. Je ne comprends pas ce que tu as, Tachibana-san est d’accord, ton capitaine aussi, on s’aime…Que demander de plus ?
-…On ne devrait pas. C’est…C’est pas…Enfin, on risque d’avoir pas mal de problèmes et…
-Tais toi ou je te cogne.
-Pardon ?!
Je me colla a son bassin, et lui murmure d’un ton menaçant :
-Ecoute moi bien, Akaya, je me fous de ta schizophrénie, tu as compris ? Je me fiche des blessures que tu pourrais me faire, du sang que je pourrais perdre, je t’aime, t’es con ou quoi ? Y’a plus a réfléchi, y’a juste a…A…
Il m’embrasse dans le cou, et je perd le fil de mes mots.
-Akira, tu as pensé a ta mère ? Si elle savait qui était ta fréquentation intime, elle…
-Gnnnnn….On s’en fous de ma mère…Elle s’y fera, j’t’assure…Ah, non, pas la, pas la !!
La jonction de mon épaule et mon cou est décidément un point très sensible. Il en profite un maximum, glissant ses mains sur mon postérieur :
-Akira…Je ne veux pas te faire de mal…
-…Avant tu adorais ça…
-Avant, c’est avant !! Je ne suis plus le gamin qui faisait chier le monde !
Petit silence.
-…Crétin.
-Je plaisante, Akaya…Tu sais, t’as pas en t’en faire, hein ? Je t’aime, et c’est VRAIMENT tout ce qui compte. Alors embrasse moi, et arrête de stresser pour rien.
Il m’obéit, sa main s’introduisant vicieusement dans mon pantalon. Je me frotte a lui, heureux qu’il cesse enfin de culpabiliser.
-Akira, c’est louche, tu trouves pas ?
-De quoi ?
Il évite mon regard :
-Baaaa, tout ça ! Avant on ne pouvait pas se voir, je t’aurais frappé, insulté et tout ! Et maintenant, on est la, enlacé amoureusement, sur le banc d’un hôpital…
Je suis vexé, évidement, mais que répondre ?
-Et alors ? Ca te gêne a ce point la ?
-Non !! Mais…C’est bizarre.
-Ah, je vois, tu pense que d’un seul coup, tout pourrait repartir dans l’autre sens ?
-…Ouais, entre autre.
-…Je ne sais pas. Mais putain pourquoi tu penses a ce genre de truc, hein ?!
Il a décidé de me pourrir la vie, je vois pas d’autre option.
-…Akiraaaa,
Oh la la, je n’aime pas du tout le ton employé pour cette phrase. Je l’ignore, me lève et fouille mes poches a la recherches de mon Ipod disparu.
-Akiraaaa, ne fais pas comme si tu n’avais pas entenduuu…
Mais quel gamin, franchement !
-Viens, Akaya, tu es la pour voir Yukimura, au départ…
-Akiraaa, j’ai envie de toi…
Il passe sa langue roses sur ses lèvres, ses mains se refermant fermement sur ma taille.
-…Non, pas maintenant. Nous sommes dans un HOPITAL, Akaya…
-Ba, et alors ?
Alors la dernière fois ça c’est mal finit, abruti !!
-S’il te plaît !!!
Il glisse ses mains sous mon pull noir, attrapant mes tétons avec professionnalisme :
-Alleeeeeeez, Akira, t’en meurs d’envie, je le sais…
-Naaaah, arrête ça tout de suite, pervers…
-Bon, alors on ira pas jusque la, mais on peut s’amuser un peu, non ? Aller, viens, mon ange…
Je me laisse emmené, le cœur battant la chamade, a l’intérieur du bâtiment blanc.
...
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Xi. Chi
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Avr - 19:47

''Argh, je vis encore.'' C'est l'une de mes répliques préférées.

En relisant ce chapitre, je me suis mise à imaginer les possibilités tragiques qu'introduisait la schizophrénie.. Leur amour brisé à jamais, Akaya blessant Kamio, ou Akaya interné... Enfin, un truc qui se finit mal (non pas que je le souhaite! J'aime quand ça se finit bien mais faut reconnaitre que ça mets du piment à l'histoire). Donc, j'ai hâte de lire la suite
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Avr - 22:15

moi je veux pas d'un Akaya interné ou triste T____T
ne fait pas ça par pitier!!!!!!

Akaya est un gros pervers je l'aime!!!!!
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Avr - 22:50

-Hm, doucement, il y a quelqu’un a côté et…
Mais il ne me laisse pas le temps de finir, sa bouche se plaquant contre la mienne, alors qu’il enlève son gilet et le lance dans un coin de la chambre. Il éteint la lumière, et j’entends la porte claquer sèchement, avant de se verrouiller. Je lui laisse le soin de me déshabiller, mais au dernier moment je redeviens récalcitrant :
-Et…Et si jamais ils nous cherchent ?
-Akira…Laisse toi emporter ! Une fois dans ta vie, au moins !
Ses paumes réchauffent mon torse, et je me couche sur le lit en prenant soin de le garder contre moi. Je me laisse entièrement faire, cette fois ci, décidant de tout oublier. Je fais l’impasse sur mes peurs, sur nos problèmes respectifs et tout le reste, sur sa maladie, sur l’homo phobie de ma mère…Je gémis en sentant sa langue glisser sur mon bas ventre, puis le long de ma verge dressée, alors que ses doigts palpent mes cuisses avec une gourmandise jusque la insoupçonné. Mais malgré mon entier relâchement, les mots qu’il a prononcés un peu plus tôt me reviennent en mémoire :
« Avant on ne pouvait pas se voir, je t’aurais frappé, insulté et tout ! Et maintenant, on est la, enlacé amoureusement, sur le banc d’un hôpital… »
Il a pourtant raison…Comment avons-nous fais pour en arriver la ? J’aurais aimé l’humilier, lui prouver qu’il m’était inférieur…Le frapper, lui faire mal…Et…Et maintenant ?
Je me cambre sous les actions de sa bouche, qui change de distraction. Elle remonte doucement, parsemant mon ventre de baiser, jusqu’ a atteindre mon épaule droite qu’il suçote consciencieusement. Avant s’était comme ça…Et en ce moment même, je sens sa peau contre la mienne, ses cheveux qui chatouillent mon cou, sa cuisse droite se frayant un passage entre mes deux jambes et…Ses dents, qui viennent de s’enfoncer profondément dans ma chair.
Un hurlement de douleur jaillit de ma gorge, vite étouffé par la main d’Akaya.
-Ben alors, mon ange, on couine encore ?
Non. Non, ce n’est pas possible. C’est même complètement impossible. NON !! NON JE REFUSE !!!
Je le fais tomber du lit, et le maîtrise aussitôt, en proie à une sourde panique. La pénombre m’empêche de discerner l’exactitude de ses traits, mais je vois le sourire cynique qu’il aborde :
-Tu saignes mon ange…
« Mon ange ». Il m’avait déjà appelé comme ça dans le jardin, se pourrait-il que…
-NON !!! ARRETE LAISSE LE TRANQUILLE !!!
Abasourdis, je me rejette en arrière. C’est…C’est Akaya qui vient de crier cette phrase, totalement en opposition a…
Je vois. Les deux se disputent la partie. Quel côté d’Akaya sera le plus fort ?
-FERME LA AKAYA !! TU N ES QU UN FAIBLE !!
Il se met a rire comme un dément, et mes membres tremblent sans que je puisse les en empêcher. Ce rire…Il me vrille les entrailles, et je plaque mes mains sur mes oreilles.
-Akaya, s’il te plaît…Il faut que tu gagnes…Je t’en supplies, ne me laisse pas…Pas encore…Pas avec lui…
Je le vois se contorsionner sur le sol, criant des mots entre coupés d’hurlements. Je…Je dois l’aider. Premon courage a deux mains, je le maintiens au sol et l’embrasse. Il se débat, me griffe, mais je ne faiblis pas.
-Akaya, c’est moi !! C’est moi, c’est Akira !! C’est toi le plus fort, allez !! Pense a nous, Akaya !
Mais un violent coup de poing m’étourdit, et m’empêche de continuer. Il se fait saigner lui-même, s’infligeant ses blessures sans s’arrêter.
-…Akaya…Non…
Pourquoi, pourquoi ? Que c’est-il passé, que fait-il la ?
Je pleure, et chacune de mes larmes est d’une acidité haineuse. Je mets ma tête dans mes bras, mais ne la relève pas lorsque les cris cesse. Mon épaule me fait souffrir, mais je n’ose pas la toucher. Le sang a sécher, il n’a pas eu le temps de me mordre profondément.
-…Akira…Regarde moi…
Non. J’ai bien trop peur de voir tes pupilles dilatées et rouge carmin. Je me replie sur moi-même, gémissant.
-Akira…Lèves la tête…Et souries. Souries moi encore…Ne pleures pas…
Il me caresse les cheveux, et je sens ma colonne vertébrale frémir.
-…Akira, allez…Redresse toi, et regarde moi…Akira…
Je ne sais pas ou j’en ai trouvé la force, mais j’ai levé la tête. Mon corps étaient parcouru d’affreux soubresauts, et mes larmes troublaient ma vue. Mais de le voir comme ça, souriant, même avec des griffures a sang partout sur le visage, ça m’a fait pleurer encore plus. Je l’ai serré contre moi en chialant lamentablement, et je me suis excusé de ne pas l’avoir aider. D’être resté la, a attendre que cela finisse, sans même bouger le petit doigt. Et lui me chatouillait la joue, léchait mes larmes le long de ma jugulaire, me dit de ne pas m’en faire.
-I…Il est…P…Papa…Partit ?
-Oui.
-…Vr…Vra…Vraiment ?
-Vraiment. C’est fini, Akira, vraiment finis, cette fois.
Il embrasse mon front, essuie une goutte de sang qui a coulé le long de son nez.
-J…Je…Je t’a…Aime.
-Moi aussi, mon ange, et si tu savais…SI TU SAVAIS A QUEL POINT TU ES CON !!!
Il me gifle en ricanant, alors que mes yeux menacent de sortir de mes orbites. Ce…C’est…Non, ne me dîtes pas que…Non, pas ça…PAS CA, PAS CAAAAA !!! Je me mets a crier, le repoussant, alors qu’il me serre contre lui en riant. Ce rire…Ce rire démoniaque, épouvantable…Il restera gravé en moi, tout comme la dizaine de cicatrices causées par ses ongles. Coupant court a toute rébellion, ses dents se plantent dans ma peau et font couler mon sang. Je reste étendu, pâle comme la mort.
Vais-je mourir ? Tuer par…Le garçon que j’aime ? Non, je ne veux pas…Je ne veux pas qu’on retrouve mon corps lacérer par des dents humaines, non…
-…Arrête…Arrête…
-Pourquoi ? Oh, non, j’ai gagné, et je ne vais pas attendre que l’autre con vienne me prendre mon jouet…Saigne encore, ça m’excite…
Il me lèche, m’embrasse, me tue moralement.
-…Akaya…Aka…Ya…
-Laisse tomber, la ou il est il t’entends pas.
-…Ou…Est-il ?
Il lâche mon bras sanguinolent, et un sourire aux lèvres s’approche de mon oreille :
-Tu…Veux vraiment le savoir ?
Mes yeux restent fixes :
-J’ai pus rien a perdre, je peux même crever.
-Naaaah, dis pas ça, mon ange, si je t’explose l’autre va me faire chier…
-Ou…Ou est-il…Dis le moi…
Il m’attrape, et me fais asseoir contre son bassin dénudé. Je ne tente pas de m’échapper, cela ne sert plus a rien. Il caresse mon sexe, et me chuchote :
-Alors…Si je te le dis, tu me laisseras…Faire ce que je veux ?
-Oui.
-Sans crier ?
-Oui.
-Sans te débattre ?
-Oui.
-Tu feras ce que je te dirais de faire ?
-Oui.
-Bien. Alors écoute.
Il me cale contre lui, laissant sa main vagabonder dans mon dos frissonnant. Ses mots raisonnent avec un cynisme qui m’est insupportable :
-Tu veux savoir ? Mais je ne sais absolument pas ! Quand on ne vis pas, on se retrouve dans un trou noir…C’est étrange, car on n’est pas mort, mais pas vivant non plus…Et tout les trucs, toutes les horreurs qu’on a faites reviennent, et tu les recommencent, encore et encore, jusqu'à que les places changent. Tu peux crier, hurler, rien n’y fait. C’est un lieu dont on ne s’échappe pas. Comme l’enfer, je pense. Et ça fait mal…Tu pleures, tu te brises les cordes vocales, mais rien…Tu restes dans le noir, sans que personne ne vienne t’aider. Jamais.
-…A…Aka…Ya…
-Oui, il est la-bas, mon ange, en train de se faire dévorer l’âme. Il souffre un peu plus a chaque fois, c’est délicieux…
-Ordure. Tu n’es…Qu’une ordure.
-Tu peux faire mieux, voyons, je suis bien pire qu’une ordure, et alors ? Allonge toi.
J’obéis, les yeux a présents secs. Il relève mes cuisses en se léchants les lèvres d’un geste obscène, et je vois ses prunelles luire dans le noir.
-…Quand reviendra t-il ?
-Je ne sais pas, mais je compte bien profiter de mon temps libre. Alors tu la fermes, et tu me fais jouir, pigé ?

BAM

Il se retourne, fronçant les sourcils :
-C’est quoi, ça ?
?:-Ouvrez !!!
- ?
?:-OUVREZ !!!

BAM

-Putain de merde, manquait plus que ça !!
Je ferme les yeux, il ne me reste plus qu’a mourir. Mourir en priant qu’Akaya cesse enfin de souffrir par ma faute…

CRAAAAAK

La porte vient de céder, mais je reste inerte. L’Autre est debout, nu comme un vers, et écarte les bras et riant tel un dément :
-Tachibana, quel plaisir de te revoir ! Approche, et vois ! Vois de tes propres yeux l’état a lequel j’ai réduit ton brillant joueur ! Il ne fera plus de match, Kippei, c’est terminé ! Je l’ai brisé, et j’ai déchiré les morceaux avec mes canines ! Ton aide n’y fera rien, Kippei !! Regarde le ! Regarde son magnifique corps souillé par mes soins ! Ma plus belle œuvre…Ma …Plus…Plus belle…Œuvre…
Il s’effondre en jurant, se tenant la tête a deux mains. Son temps est écoulé, il doit redonner sa place. Quelqu’un s’approche de moi. Grand, brun.
-Ta…Chi…Tachibana…-San… ?
-Ne dis rien. Surtout ne parle pas.
C’est la première fois que je l’entends pleurer. On me soulève, et je cris de nouveau ma douleur. La lumière me brûle les yeux, et je sombre avec soulagement dans l’inconscience.
...
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeDim 20 Avr - 14:30

oula sa sens les ennuie encore une fois
la suite la suite

tu fait des merveille avec la maladie d'Akaya bravo
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Avr - 21:32

09/02/**
05h02. AM
POV Normal.

-Il dort encore ?
-Oui. Ce n’est pas étonnant, il avait subit un stresse énorme.
-…Et Kirihara ?
-Il…Il refuse de parler. Il s’est lui-même plongé dans une espèce de sommeil comateux…
-…C’est mauvais.
Tachibana ne quitte pas le visage meurtrit de Kamio des yeux, restant calme et serein :
-Quelle horreur.
-…Tachibana…Je…
Yukimura hésite à parler. Il reste appuyé contre le radiateur, puis se lance :
-Que vas t-on faire ?
-Kirihara va devoir être interné. Il est dangereux pour les autres. Quand à Kamio, j’espère qu’il s’en remettra.
-…Je…Pour Akaya…
-YUKIMURA !! JE SAIS QUE C EST TON PROTEGE, MAIS VOIS LA VERITE EN FACE !!
Brisé, Tachibana retourne à la triste contemplation de son joueur :
-Excuse moi de m’être emporté. Que disais tu ?
-…Je sais que mes sentiments ne doivent pas interférer, mais…Je ne pense pas que ce soit la bonne solution. Penses tu un seul instant que Kamio le laisse partir ?
-…
-Ne te voile pas la face, toi non plus, il est amoureux. Et même s’il te respecte profondément, il ne t’obéira pas sur ce plan la. Tu le sais pertinemment.
-…Comment peut-on être amoureux d’un tel monstre, dis moi…
-On est amoureux de celui que l’on choisit, c’est tout. Que trouves tu a cet Ibu ? Tu ne peux pas l’expliquer, comme je suis incapable de le faire avec Sanada. C’est l’amour, Tachibana, et tu ne peux pas t’y opposer.
-…Je sais, Yukimura, je sais. Mais…
Sa voix se mit à trembler :
-J…Je m’étais juré d’être comme une sorte de père, pour lui. Le sien a quitté sa famille alors qu’il n’était qu’un bébé, et sa mère refuse son homosexualité. Alors, j’ai…J’ai voulus le soutenir ! J’ai tout fais…Il avait des amis, une équipe…Mais il lui manquait l’amour. Et tu t’en es chargé à ma place. Mais comment la haine peut-elle changer à ce point ?
-…Ne te sens pas coupable, Tachi…
-SI !! Je suis coupable ! Je ne l’ai pas surveillé assez, je n’aurais jamais du donner mon accord pour…
-TACHIBANA !! Si tu n’avais pas donné cet accord, il te l’aurait volé ! Akaya aime Kamio. Il aurait fait n’importe quoi pour l’embrasser et le serrer dans ses bras, et tu n’aurais jamais pus l’en empêcher.
-…Ils n’auraient jamais dus se connaître, regarde ou cela les a menés.
?:-Yukimura ?
Sanada entre dans la pièce, et s’approche de Kamio :
-Il…Il va mieux ?
-Il dort. Tant que ça reste du sommeil, ça ira, oui. Merci de venir prendre de ses nouvelles.
-C’est normal, Tachibana. Avant d’être un rival, je suis un être humain, tu te souviens ?
Même dans ce genre de situation, Sanada ne perdait pas ses réparties cinglantes. Tachibana ne relève pas, et le grand a casquette soupire :
-Ne t’inquiètes pas trop, si Kamio s’en est tiré la première fois, pourquoi pas la seconde ?
-…Quelque chose l’a perturbé, en plus du viol.
-…Il l’a violé, alors ?
-Tout porte à croire que oui. Mais la, c’est mental. Il lui a dit quelque chose qui refuse de passer.
Sanada va se poster a la fenêtre:
-Tu ...Penses qu’Il avait raison?
-Quand Il disait quoi ?
-…Que Kamio ne rejouerait plus au tennis.
-…Je ne sais pas.
Tachibana se lève, le regard vide. Soudain, Kamio s’agite dans son sommeil, et gémit. Le brun se précipita aussitôt, et prend sa main dans la sienne :
-Akira ?! Akira, tu m’entends ?
-…T…Taa…Tachibana…
-Ne fais pas d’efforts, il faut que tu reposes !
Malgré sa faiblesse, le capitaine de Fudomine est heureux de le voir en vie.
-…’Kaya…’Va bien ?
-…Oui, ne t’inquiètes pas.
Le brun libère une larme, respirant difficilement :
-…’Suis désolé….’Pas pus l’aider…’L’aime très fort…
-Je sais, Akira, je vais lui dire…Reposes toi.
-…Bu…Cho ?
-Ne parles plus, fais attention…
Le brun lâche un petit « merci », et retombe dans l’inconscience. Tachibana serre sa paume contre ses lèvres, et sent son cœur se relâcher considérablement. Yukimura, qui ne disait rien, s’approcha :
-Tu te sens mieux, maintenant ?
-D’un côté, oui.
Sanada prend la relève :
-Mais tu as la confirmation que Kamio aime encore Akaya, c’est ça ?.
-…Oui. Mais je le savais depuis le début.
-Sa mère est passée ?
-Non. Elle est partie en voyage d’affaire hier, et…E…Elle refuse de revenir avant la fin.
Yukimura grommelle une injure, puis se dirige vers la porte :
-Tachibana, tu…Veux venir voir Akaya ?
Le brun jette un dernier regard vers son joueur, puis se lève :
-Je te suis.
Ils quittent la pièce, et Sanada ne peux se retenir de presser brièvement l’épaule de Tachibana, lequel répond avec un sourire de reconnaissance.
« … »
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Avr - 21:33

« … »
Il se débat encore, cherchant vainement a s’enfuir. Mais les enfants courent plus vite que lui, soudain il tombe a terre. Ils l’encerclent, lui jettent des cailloux :
-Sale monstre !!
-Je ne suis pas un monstre…
-Meurs !!
-…Non…
-Frappez le !
-…Arrêtez…
-MONSTRE !!!
-NOOOON !!!
Il se réveille en sursaut, les pupilles dilatées sous l’effet de la peur. Encore ce monstrueux rêve, celui qui le hante depuis bientôt une dizaine d’années. Kirihara se redresse en soufflant, arrache la perfusion attachée a son bras et la jette a terre en réfléchissant. Il faut qu’il parte. Loin. Avant que Kamio ne l’ait vu, et que celui-ci hurle sa haine. Non, il veut garder le souvenir d’un Kamio aimant et souriant…
-Akaya ?! Qu’as-tu fais a ta perfusion ?!
Sur le qui-vive, le brun saute de son lit et se plaque au mur.
-Ne…NE VOUS APPROCHEZ PAS !!
-…Akaya…S’il te plaît…
-Non…
Yukimura tente une approche, mais Tachibana est plus rapide. Il s’avance d’un pas ferme, gifle deux fois Kirihara, puis le prend par le col de sa chemise sale de sang :
-Viens voir Akira.
-…Je ne peux pas.
-Pourquoi ?
-…Il me hais, maintenant. Je l’ai…Je…
-Il t’aime. Alors tu viens tout de suite, et ensuite on te remettra cette perfusion, c’est bien compris ?
-…Oui Tachibana.
Baissant les yeux, il se laisse conduire docilement dans la chambre d’a côté, sous les regards ébahis des deux joueurs de Rikkai. Kirihara s’approche doucement du lit, et le regarde.
Il regarde cette peau blanche, tachée ça et la de sang, ces marques de dents partout sur sa chair, les cernes qui s’étalent sous ses yeux…Et cette beauté, qui ressort malgré tout.
-…Il est beau, hein ?
-…Oui.
-Et c’est moi qu’il aime.
Un large sourire éclaire le visage du brun :
-Et j’en suis fier. Vraiment. Je peux partir ?
-Pourquoi, tu ne veux pas lui parler ?
-…Il…Il ne voudra pas me parler. Cette fois ci, il ne me pardonnera pas.
-Il t’a déjà pardonné.
Kirihara attrape le bras de Tachibana et le serre, en proie a une folie douce :
- Vraiment ? Comment tu le sais, hein ?! DIS MOI !!
-CALMES TOI !!
Le brun le prend par les épaules et le secoue :
-Kirihara, arrête ! Quand il se réveillera, tu seras le premier à lui parler. Alors, vous déciderez ensemble de votre décision finale.
Le brun hoche la tête comme un automate, et caresse du bout de l’index la joue de Kamio.
-Réveilles-toi, Akira. Réveilles-toi et regarde moi. Regarde comment je me suis battus pour toi, et comment j’ai lamentablement perdu…
Le petit brun s’assoit à côté du lit, et prend la main de Kamio dans la sienne :
-Je sais que tu m’écoutes. J’aurais voulus t’épargner tout ça, ne te faire voir de moi que le côté amusant, souriant…Mais malheureusement c’est impossible, tu le sais bien. Ce qu’Il t’a fait ne s’effacera jamais, ne le nies pas. Tu pourras toujours dire que t’en fiche, que cela ne t’atteint pas, ce serait mentir. Alors réveilles toi, et dis moi que tu me hais. Dis moi que tu ne veux plus jamais me revoir, pour que je m’en aille définitivement…
Tachibana pose sa main sur son épaule :
-Il ne te le dira jamais, Kirihara…
-…Il le faudrait, pourtant. Ouvres tes yeux, Akira, et insultes-moi, je t’en pries…
Kirihara pleure. Il laisse ses larmes couler le long de ses joues en embrassant la main de celui qu’il aime, se maudissant d’être né sous cette étoile. Pourquoi n’aurait-il pas droit au bonheur, lui aussi ?
-…Je t’aime, Akira. Et…Et je…Et je suis vraiment désolé de t’aimer !! Je ne veux pas t’aimer, je fais ce que je peux, mais je ne peux pas m’en empêcher !! Dès que je te vois, je veux t’embrasser, te serrer dans mes bras, oublier tous les risques…Mais j’ai pas le droit. J AI PAS LE DROIT, AKIRA, COMPREND MOI !!
Il s’effondre sur son torse, le corps secoué de sanglots. Yukimura détourne douloureusement le regard, et Sanada , après avoir saisit Tachibana par le bras, l’entraîne a l’exterieur. Kirihara se redresse, les yeux vides, et tombe sur un objet laissé sur la table de chevet. C’est un couteau , celui qui lui a servit pour blesser Kamio. Il s’en saisit doucement, puis pose le bout de la lame sur son cou. Un dernier sourire se forme sur ses lèvres brûlantes :
-…Adieu, Akira. Et surtout, oublies moi vite.
Son poing se crispe, mais avant qu’il n’ait pu commettre l’irréparable, une voix fatiguée retentit :
-Si tu te tues, je le fais aussi.
Kirihara lâche le couteau, qui tombe a terre en tintant. Kamio le regard, les yeux brillants, a l’air heureux malgré tout.
-…Je te l’interdis.
-Si tu t’enfuis, je viens avec toi.
-…Hors de question.
-Si on t’interne, j’en serais également.
-…N’y pense pas.
Kamio se redresse, et sa voix se fait plus douce :
-Regarde moi, Akaya. Regarde mon visage taché de sang, mes corps couvert d’écorchures, les cernes sous mes yeux…Et regarde toi, griffé a sang, dégoûté de toi-même…Regarde-nous !! Sommes-nous un couple ? Des amants ? Des amis ? Que sommes-nous, Akaya, dis le moi !!
-…Je comprends ce que tu veux dire. Malgré nos efforts, cela ne sert a rien. Mieux vaut arrêter tant qu’il en est encore temps. C’est …C’est d’accord, je…
-NON !! NON TU N’AS RIEN COMPRIS !!
Kamio l’attire a lui, touchant presque ses lèvres des siennes, et chuchote :
-On ne va pas s’arrêter maintenant ! Pas après tout ce qu’on a enduré, ce serait du gâchis. C’est partit d’un pari, Akaya, d’un simple pari, et regarde ou nous en sommes ! Pourquoi s’inquiéter du futur, alors que nous ne savons même pas si nous vivrons demain.
-…A…Akira…
-Tu m’aimes. Je t’aime. Et peu m’importe le nombre de fois qu’Il me violera, tant que ce nouvel amour sera la.
Kirihara le serre contre lui :
-Tu…Tu ne te rends pas compte de ce que tu dis…
-Je suis lucide, Akaya. Cette décision, Tachibana, Yukimura, tout le monde la connaissait ! Même toi, inconsciemment, tu savais que je ne t’abandonnerais pas. Tu souffres, tu cries, tu encaisses…Ca ne doit plus durer.
-Mais putain, pourquoi on lutte, hein ? C’est voué a l’échec, et on le sait tout les deux !
-C’est la nature humaine, Akaya, on ne renoncera jamais.
Ils se regardent, s’embrassent et pensent que ce n’est pas un mal. Bien au contraire.

04/05/**
15h20
Pov Kirihara

« Cela fait trois mois que tout est terminé. Enfin, dans le sens que mes crises n’apparaissent plus que très rarement, et qu’elles sont de plus en plus faibles. Akira ne c’est toujours pas lassé de moi, et notre couple ne pourrait pas être plus solide. Tachibana a finit par accepter, ce qui a fait une sorte « d’alliance » entre nos deux clubs. Je ne sais pas pourquoi j’ai recommencé a écrire, je n’ai plus besoin de ce journal ! Ah, oui, je dois dire que Bucho a finalement passé le cap de sa maladie, et qu’il s’en est définitivement remit ! Il m’a fait bien peur, je dois l’avouer…Hm, j’ai mal au crâne, je vais aller prendre un médoc’. Bon, c’était la dernière fois que je t’ouvrais, mais je dois dire que tu m’as bien servis !
-Akaya, tu viens, la séance est dans un quart d’heure !!
…Saleté de migraine.
-J…J’arrive, mon ange, j’arrive !
Pourvus que mon bonheur dure. Ca me ferait mal que tout retombe… »
Je me lève, frotte mon front qui me lance et rejoint celui que j'aime.

FIN
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Xi. Chi
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Avr - 0:18

Mince, ça se finit bien.... Moi je voulais Akaya en camisole * va bouder dans son coin*
Bon, sans vouloir faire ma rabat-joie, il y a deux trois petits trucs qui m'ont interpellée
"Excuse moi de m’être emporté. Que disais tu ?" Lâché comme ça en plein milieu de ton histoire, c'est ... tout sauf spontané. Ca fait très ''anodin'', très ''poli'' et c'est en décalage avec cette histoire assez dramatique.
Deuxième chose: De ça
''-Mais putain, pourquoi on lutte, hein ? C’est voué a l’échec, et on le sait tout les deux !''
Tu passes à ça
''ls se regardent, s’embrassent et pensent que ce n’est pas un mal. Bien au contraire.''
Je n'oublie pas la phrase de Kamio, et ce qu'elle peut provoquer chez Kirihara. mais..
Ce que je trouve un peu bizarre, c'est la rapidité dont Kirihara passe de la résignation à l'espoir. Peut-être aurais-tu pu creuser un peu plus ce passage, cette transformation des sentiments de Kirihara?
Enfin, j'ai bien aimé ta fic, le fighting spirit de Kamio (yay!!), la petite apparition de Sanada. T'as pris des risques (le viol, la schizophrénie) et j'espère que tu ne voies pas mes commentaires uniquement comme des critiques.
Une dernière chose: il y a encore des petites fautes d'orthographes et de grammaire. Ca gâche ton ''style'' qui est fluide et agréable à lire par ailleurs.
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Avr - 4:05

Hm, je suis ta fic depuis le tout début, et j'ai bien aimé, même si étrangement je reste sur ma faim... Je ne sais pas, j'ai l'impression que ça s'est terminé un peu trop vite... M'enfin, c'était bien tout de même ^^
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Avr - 17:10

AAaaaah, excusez moi pour les fautes, on va mettre ça sur le compte de mon jeune âge ( nan, je dec', je dois faire plus attention...) et la fin que je sais un peu rapide, mais j'avais vraiment l'impression qu'elle traînait en longueur, et que ça devenait très chiant, donc j'ai un peu abrégé.

Pour Xi. Chi, j'ai FAILLI mettre Kirihara a l'asile, mais je me suis souvenue que j'avais fais la même chose a ce pauvre Fuji, après qu'il ait violé son frère dans une autre fic, breeeef --'....Après, on va croire que je les fais tous violer TT...

Merci de vos commentaires, ça m'aide a m'améliorer!
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Avr - 21:47

c'est vrai que Fuji finissait à l'asile...Elle m'a marqué cette fic xD

J'adore les tiennes >.< Un petit BuntaXKirihara en prochain? xD
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Mai - 16:47

Alors...Comme je suis une machine a écrire ( qui n'écrit pas très bien, certes --'...), je recommence déja une nouvelle fic, qui sera présente sur Fanfiction.net.
Encore du Yaoi, evidemment...
ENJOY!

Un souvenir.

Lorsque Ootori était arrivé au club, un quart d’heure en avance, Atobe lui avait souhaité son anniversaire, lui glissant au passage qu’il ne travaillerait pas ce jour la. Le grisé l’avait remercié d’un sourire, puis était allé s’excuser auprès de ses élèves.
-Oooh, mais Ootori-sensei, vous aviez promis de nous apprendre de nouveaux services !!!
-En plus, vous avez dix-huit ans, vous devez prendre vos responsabilités !
Le jeune homme avait finit par accepter, amusé de leur comportement. Il savait pertinemment qu’ils ne sauraient pas maîtriser le « Scud serve » a onze ans, mais autant leur faire plaisir !
-Bon, alors, vous regardez bien, d’accord ?
-Oui Ootori-senseeeeeei !
Le grisé servit. Les gamins déglutirent, puis se mirent à pousser des hurlements d’excitation :
-Woooooh, Sensei est trop fort !!
-‘Faut pas oublier qu’avec Shishido-sempai, ils ont formé la « Silver pair ! » !
A ce souvenir, le visage d’Ootori se ferma.
-Sensei, Sensei, pourquoi vous ne jouez plus avec Shishido-sempai ?!
Le grisé frappa la balle de toutes ses forces, faisant apparaître une tâche foncée de l’autre côté du court :
-Pourquoi ? Tout simplement car Shishido-san est partit en France quand nous avions quatorze ans, et qu’il ne m’a donné aucune nouvelles depuis.
Un gamin haussa un sourcil :
-Pendant QUATRE ans ?!
-…Oui. Il faut croire que sa carrière ne l’intéressait pas assez. Bon, alors, ces services ?
-Remontrez nous, Sensei !!!
-Bon, d’accord, d’accord…
Juste avant de frapper sa balle, le souvenir cuisant de ce dernier soir lui revint en mémoire :

Flash Back.

Les deux garçons avaient été libérés plus tôt de l’entraînement, et Shishido avait voulu flâner sur la colline située derrière le club, d’où l’on pouvait voir toute la ville. Ootori s’était aussitôt allongé dans l’herbe tendre, imité par son ami.
-On voit bien les étoiles, ce soir !
-…Oui. Il y en aurait presque trop.
-Rooh, Shishido-san !
Le brun avait haussé les épaules, avant de se redresser :
-Choutaro, j’ai un truc à te dire…
-Oui, Sempai ?
-…Mais avant que je ne commence tu vas jurer de ne pas m’interrompre, et de m’écouter jusqu’au bout, compris ?
-Bien sur !
Mais le ton du garçon semblait bien trop sérieux pour que cela soit léger, et le grisé avait le sentiment que quelque chose de grave s’était passé.
-…Ce soir, à onze heures et demie, je vais prendre un avion en direction de la France. Pourquoi ? C’est simple, mon père a enfin découvert que j’étais gay, et contrairement a ma mère il n’a pas supporté. Alors, au lieu de m’envoyé dans un internat, il m’a placé chez ma tante Française, qui pourra soi-disant me faire revenir a la raison. Je ne sais pas combien de temps j’y resterais.
Le grisé avait ouvert de grands yeux, les lèvres tremblantes:
-…Non…Vous…Non, c’est pas possible…Pourqu…Pourquoi ne…Ne me l’avez-vous…P…Pas dis…Avant ?!
-Tu aurais tout tenté pour que je reste, ce qui n’aurait servit qu’à te rendre plus triste. C’est pas la mort, tu verras !
-Et le tennis ?! Et le club, et notre pair, et les tournois, et…Et nous ?!
-…Ecoute, je n’ais pas choisis cette situation, et tu le sais.
Durement, Shishido lui avait fait ses adieux, alors que le grisé n’avait pu contenir ses larmes.
-Je reviendrais, Choutaro…
-M…Mais qu…Quand ?!
-Je ne sais pas. Au moins pour tes dix-huit ans !
Il avait dit cela pour rire, mais Ootori n’avait pas sourit. Il prenait cela comme de l’abandon pur et simple, et le brun le voyait.
-Hey, fais pas cette tête, tu seras toujours mon ami, tu sais ? J’vais pas t’oublier !
Le grisé reniflait toujours :
-J…J’ai même pas de souvenir de vous !!
-Un…Souvenir ?
Ootori avait hoché la tête, désespéré. Alors le brun lui avait demandé de fermer les yeux :
-Tu vas l’avoir, ton souvenir…
Et il l’embrassa doucement. Ootori manqua de s’évanouir alors que Shishido le serrait contre lui, amusé :
-C’est bon, t’es content ?
Le grisé, trop surprit pour pleurer, s’était contenté de le serrer dans ses bras en reniflant.

Flash Back End.


Et puis plus rien. Ootori frappa hargneusement la balle, qui atteignit la ligne du fond dans une position parfaite.
?:-Joli service.
Le grisé ne se retourna pas, se préparant de nouveau :
-Merci, mais les courts pour adultes sont de l’autre côté, vous n’avez pas le droit d’être ici.
Il servit de nouveau, ignorant les bruits de pas dans sa direction.
-Sensei, Sensei, j’ai fais un enchaînement a la Shishido-Sempai !
-Hein, comment ça ?
Le gamin se plaça sur le terrain, face à son camarade, et servit. Le garçon lui renvoya son service, mais vit avec surprise que son ami était déjà au filet, et marqua dans le coin opposé.
-Il faisait comme ça, non, Sempai ?!
Le grisé lui lança un petit sourire :
-Euh, en fait, pas tout a fait, mais…
?-Je ne savais même pas qu’un enchaînement portait ce nom…
Agacé par cet homme, Ootori se retourna vivement :
-Je vous ais déjà dis que…
Ses mots moururent dans sa gorge, alors que sa raquette tombait doucement sur le sol. Un gamin donna un coup de coude à son voisin, lui chuchotant :
-Mais…C’est pas Shishido-Sempai ?
Ootori s’avança, les yeux grands ouverts :
-…Je…
-Alors, Choutaro, on ne me reconnaît même pas ?
Shishido avait terriblement changé. Sa taille avait légèrement dépassé celle d’Ootori, et sa carrure s’était accrue. Son teint, a présent bronzé, contrastait avec ses yeux d’un bleu étincelant. Ses cheveux, eux, étaient toujours les même, bruns et courts. Il était vêtu de noir, mitaines aux mains et casque de moto sous le bras. Il s’approcha d’Ootori, toujours stupéfié :
-Alors, c’est quoi cette impolitesse, hein ?
-Sh…Shishido-san ?! C’est…C’est vraiment vous ?!
-Bien sur que c’est moi ! Ca te surprend ?
-Oui. Je me demande même pourquoi vous êtes revenu, lâcha amèrement le grisé avant de le contourner pour sortir du court. Le brun, estomaqué de cet accueil glacial, le suivit rapidement :
-Choutaro, qu’est ce que tu fous ?!
-Je m’en vais ! Vous n’avez plus rien à faire ici, alors laissez moi !
Shishido en resta bouche bée. Un gamin lui murmura un petit « Quatre ans d’absence et ça espère toujours… » Avant de s’enfuir, suivit de ses camarades. Le brun eut un sourire forcé, puis se lança à la poursuite d’Ootori.
...
(voila pour le premier chap...)
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Mai - 16:49

...

POV Ootori

Après quatre ans, quatre ans sans aucunes nouvelles, et il pense sincèrement que son retour ne ferait aucune vague ? Que je le serrerais dans mes bras en pleurant ? J’ai failli le faire, mais le peu de caractère que je possède m’en a empêché, et c’est mieux comme ça. Je me mets à courir dans le local, le cœur battant. Il est la, a quelque mètres de moi, et pourtant je le fuis. Il…A tellement changé. Contrairement a moi, qui suis resté le même…
-Choutaro ?
Je me suis fais repéré, me semble t-il…
-Tu viens toujours te cacher la quand tu as un problème.
-Je n’ais pas de problème.
-Tu as les larmes aux yeux.
-C’est a cause de vous !! Et vous le savez…
Il s’assoit à côté de moi, et je me décale de côté :
-Choutaro, je voudrais que tu m’excuses. Mais encore une fois, laisse moi t’expliquer, d’accord ?
-NON ! Qu’allez vous dire, que ce n’est pas votre faute ?! C’est trop facile !
-POURTANT C EST LA VERITE !
Je me tais, surpris pas cette voix plus grave, et pourtant sensuelle. Il respire profondément, puis se lance :
-Pendant les deux premières années, je t’ai envoyé une lettre chaque semaine, avant de voir que mon père les faisait intercepter a chaque fois. Tu étais donc resté sans nouvelles depuis deux ans. Je…Je sais que j’aurais pus trouver un moyen…De te faire parvenir un message…Mais…J’avais honte, quelque parts. Honte de savoir ce que tu devais penser de moi, après t’avoir abandonné comme ça.
-J’ai pensé que vous n’étiez qu’un salop.
Ce mot, atrocement vulgaire, n’était jamais apparu dans mon esprit, mais je voulais voir ce qu’il allait en dire. A mon grand étonnement, il se met à rire :
-Ne te fous pas de moi, Choutaro, tu es incapable de penser ça de qui que ce soit !
-Qu’en savez vous !
-Je le sais, c’est tout. Je sais aussi que tu as du beaucoup pleurer, et je m’en excuse.
-…Alors pourquoi êtes vous revenu après quatre ans ?
-Je t’avais promis de revenir au moins pour tes dix-huit ans.
-…Vous auriez mieux fait de vous abstenir.
Je me lève, et sens sa main se poser sur mon épaule :
-Tu te fais mal, Choutaro, arrête. Je sais que je t’ai manqué, comme toi tu m’as manqué.
-Je vous ai manqué ?
Mon exclamation me fait monter le rouge aux joues, et je détourne les yeux. Il sourit.
-Bien sur. Qu’est ce que tu crois ?
-…Je ne crois plus rien.
-Viens, j’ai une foultitude de choses à te dire. Je t’invite à boire un verre ?
Ma partie caractérielle bataille pour que je refuse :
-D’accord, je vous suis.
-Mais en moto alors !
-…Si vous voulez.
Me voila donc derrière lui, mes mains accrochées à ses flancs, un peu stressé par la taille de l’engin.
-C’est…Ce n’est pas dangereux, hein ?
-Hein ? Oh, non, bien sur que non…
Il démarre violement, et je m’accroche plus fermement encore à sa taille.
-T’envole pas surtout !
…Ce ton, moqueur…Il m’a manqué, malgré tout.

« … »

-Aaaah, j’ai passé six heures dans ce putain d’avion, ça fait du bien !
Je ne réponds pas, touillant mon cocktail sans grand intérêt. Il me regarde, puis se lève et fouille dans le petit coffre situé a l’arrière de sa moto :
-J’ai deux ou trois trucs pour toi…
- ?
-Ba, ouais, j’ai fais pas mal d’escales, alors je t’ai acheté un petit souvenir…
Vu le bruit que fait la valise sur la table, elle doit être bien remplie…
-…Qu’est c’est ?
-Un « attrape rêve » du Pérou. Tu accroches ça au dessus de ton lit, et normalement ça te garantit un sommeil paisible…Enfin, normalement, hein.
Je me saisis de l’objet, constitué d’un cercle et d’un tamis, ou sont accrochées de longues plumes blanches.
-…En tout cas, c’est joli.
-Je savais que ça te plairait.
Je me saisis ensuite d’un grand bout de tissu noir, et doux comme de la soie :
-Un bandeau ?
Un sourire se forme aux coins de ses lèvres :
-…Un short.
-…Pardon ?
-Un short.
Abasourdis, je l’ouvre en deux, et vois avec étonnement qu’il ne ment pas. Je rougis soudainement, et balbutie :
-V…Vous ne…Vous ne pensiez pas sérieusement que…
-Que tu le mettrais ? Baaaa…Si.
Je pique un autre monstrueux fard, et plie rapidement le « short » avant de le ranger. Tâchant d’ignorer son regard amusé, j’attrape un petit disque ou s’étale des écritures inconnues :
-...Qu’est ce ?
- Les lois grecques, qui sont inscrites sur un temple, en crête…
-Vous êtes allé en Crête ?!
-…Et en Egypte, et a Londres, et…
Et le voila qui me raconte son voyage, déposant devant moi les objets qu’il m’a ramenés. Soudain, il s’arrête !
-Ah, ferme les yeux !
Mon cœur rate un battement, me souvenant de ce qui c’est passé la dernière fois qu’il m’a demandé de faire ça. J’obéis, affolé en le voyant s’approcher de moi. Mais il ne m’embrasse pas. Je le sens se pencher sur moi, son visage à côté du mien, son souffle me chatouillant l’oreille…
-Voila, c’est bon.
- ?
J’ouvre mes paupières, et découvre avec étonnement une perle, noire, posée sur ma poitrine, brillant au bout d’une chaîne d’argent.
-C…C’est…
-Une perle de Tahiti, Choutaro. Elle te plaît ?
J’en ai les larmes aux yeux.
-Elle…Elle est magnifique, je ne peux pas accepter cela.
Je comment à décrocher le collier, mais la main de mon Sempai m’en empêche :
-Ne fais pas l’idiot, je l’ai péché pour toi…
-Péché ?!
-Ba, oui. Le site venait d’être découvert, et il engageait des plongeurs. Comme je n’avais rien à faire, je me suis dis que ça t’irait bien, et voila…
Je le remercie une nouvelle fois, quand une question me fait lever la tête :
-Mais, ou allez vous dormir ?
-Dans un hôtel, j’en ais trouvé un pas loin du club ! Et après, je vais me chercher un appart’ sympa…
« Ne lui propose pas, Choutaro, si tu fais ça tu es fichu !! Aller, tu peux te taire, tu peux te taire !! »
-…Shishido-san ?
Alors qu’il s’apprête a sortir une cigarette, je…Une quoi ?
-Shishido-san, lâchez ça immédiatement !
Il n’a pas l’air de comprendre son erreur, et je me jette sur la clope qu’il vient de coincer dans sa bouche.
-M…Mais Choutaro, rend moi ça ?!
-Hors de question, vous ne pouvez pas fumer !
-Et pourquoi ça ?!
-Parce que, c’est tout !!
Je vole également le paquet posé sur la table, et me précipite en direction de la poubelle. Il me poursuit en criant de le lui rendre, mais je fais la sourde oreille.
-Choutaro, arrête !!
Il se jette sur moi, et je me sens perdre l’équilibre sous son poids.
...
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Mai - 22:28

-AIE !
Je m’écrase par terre, Shishido-san allongé sur la totalité de mon corps.
-Ba voila, punis. Qu’est ce que tu…NON !!
Mais d’un léger mouvement du poignet, les cigarettes ont rejoints l’endroit qu’elles n’auraient jamais du quitter : la poubelle.
-…Choutaro, tu sais combien coûtent les clopes, de nos jours ?
-Non, et je ne veux pas le savoir.
Il soupire, et m’aide a me relever. Nous nous rasseyons, un peu refroidit malgré nous. Je prend dans mes mains une sorte de petit chapelet munit de grosses perles nacrée :
-…Qu’est ce que c’est ?
-Un Komboloï. Ce n’est pas religieux, c’est juste un machin à tripoter…
-Oh, je vois.
Je le serre dans mes doigts, songeur :
-…Sempaï, quelle est la raison de votre retour. Je sais bien que j’ai l’air d’insister, mais…C’est vraiment important pour moi.
Je n’ose pas le regarder dans les yeux, quelle lâcheté !

POV Shishido.

Que répondre a cela, hein ?
-Je t’avais juré que je reviendrais pour tes dix-huit ans, non ? Donc, me voila.
-C’est…Pour ça ?! Et vous n’auriez pas pus revenir pour mes quinze ans, non ?!!
Il s’énerve, ce qui lui fait monter les larmes aux yeux. Et la, je remarque soudainement tous les changements qui se sont opérés sur lui. Il a encore grandit depuis que je l’ai vus, et il semble également s’être affiné par la même occasion. Ses cheveux sont un peu plus long, mais gardent ces reflets soyeux. Seuls ses yeux, d’un chocolat velouté, n’ont pas changé. Ces longs cils me font toujours le même effet, et la chaleur de mon bas-ventre s’accroît alors que je fixe ses lèvres, rougies et légèrement humides.
-Non. Non, je n’ai pas pus, figures-toi…
Ma voix se fait plus sourde, car je contient de l’excitation, et non de la colère.
-…Que crois tu, que je préférais être la-bas, sans amis, toujours surveillé par telle ou telle personne envoyée par mon père ?! Au lieu, d’être ici, avec toi…Et le tennis, et le club, et nos balades sur la colline…Bien sur que ça m’a manqué, mais je n’avais pas le choix ! Mon connard de paternel aurait été capable de te faire du mal, si je m’étais enfui pour te retrouver !
Il demeure bouche bée. Il devait certainement penser que je l’avais oublié…
-Et puis…Je t’avais laissé…Un souvenir, non ?
Ma question est loin d’être anodine, mais il ne semble pas s’en apercevoir. Il rougit, baisse les yeux, puis se reprend :
-Oui. Mais j’ai longtemps crus que vous n’aviez fait cela que pour vous amuser.
-Ah bon ? Je ne dois plus être très haut dans ton estime, alors…
-Shishido-san, vous serez toujours mon meilleur ami, et vous le savez très bien.
Il dit ça avec amertume, ce qui me fait froncer les sourcils. Regrette t-il d’être mon ami ? Ou bien, de ne pas pouvoir être plus que cela…
Ah, je me fatigue à penser inutilement. Choutaro n’est pas gay, s’il a accepté mon baiser, il y a quatre ans, c’était uniquement a cause de sa tristesse…
-…Sempaï ?
-…Quoi ?
-…Je m’excuse de mon comportement envers vous. C’est juste que de vous revoir, après quatre ans…Ca m’a un peu chamboulé.
-Bien sur, je comprend, ne t’inquiètes pas. Tu sais…J’avais un peu peur que tu ne m’en veuilles vraiment, et que tu refuses de me parler de nouveau…
Je fixe mon regard ailleurs que vers le sien, prenant soin de bien détacher mes mots :
-…Tu m’aurais beaucoup manqué.
Je rêve ou il devient coquelicot ? Il détourne les yeux, allant même jusqu'à mettre sa main droite devant sa bouche.
…Il n’a pas vraiment changé, finalement.
-Vous avez terminé ?
-Hm ? Ah, oui.
La serveuse, jetant un petit coup d’œil a Choutaro qui semble toujours déconnecté a la réalité, prend les verres, l’addition et se tire sans demander son reste.
-Choutaro, ça te dit d’aller en boîte, cette nuit ?
Ah, réaction immédiate, il secoue la tête :
-Je ne peux pas, j’ai une compétition de violon demain a sept heures.
-Je pourrais venir ?
-Oh, b…Bien sur, comme vous voulez…
Un détail m’agace :
-Tu ne peux pas me tutoyer ?!
Il me fixe comme si je venais de lui avouer que j’étais marié. Ba quoi, c’est pas la mort !!
-…Vous tutoyer ?!
-Oui, Choutaro, « tu », « te », « toi », tu connais, non ?
-…Mais ça va faire bizarre, non ?
-Je ne suis plus ton Sempaï, Choutaro, nous n’avons plus besoin de ces titres idiots. Je…Suppose que te demander de m’appeler par mon prénom serait trop dur ?
-V…Tu présumes bien.
Bon, ça progresse, au moins…Je me lève, jette un coup d’œil a la poubelle et soupire :
-Aller, je m’en vais ! Je t’emmène quelque part ?
-A la maison, je vais v…Te faire découvrir l’endroit.
J’acquiesce, et enfourche ma magnifique moto. C’est moi ou Choutaro fait une énorme grimace dans mon dos ? Je me retourne et… :
-Ah, non, ce n’est pas moi, tu grimaces vraiment…
-Je, non, c’est juste…
-Si, si, tu grimaces, je ne suis pas aveugle !!
Il tortille ses doigts, les yeux baissés :
-…C’est juste que…La vitesse pourrait t-il elle…Diminuée ?
…Et merde, maintenant il va se démerder pour ne plus utiliser de pronoms, génial…
-Je vais essayer, mais ne te plains pas si on tombe tellement on va lentement.
-…Je vais m’accrocher.
Il se place contre moi, et la sensation de son bassin épousant les formes de mon postérieur me fait chauffer de l’intérieur.
-C’est bon, on peut y aller ?
Il accroche son casque, et pose ses petites mains sur mes flancs :
-On peut y aller, Shishido-san.
…Et rien que pour le plaisir de le sentir se serrer contre moi, je vais certainement augmenter ma vitesse au fur et a mesure.
« … »

POV Ootori.

Lorsqu’il a commencé à me parler, j’ai décidé de bouder, pour montrer mon mécontentement. Mais quand il m’a dit que je lui aurais manqué, un affreux sentiment de tendresse s’est emparé de moi, et l’envie de le serrer dans mes bras en pleurant s’est faite plus présente. E n’ai pas osé reparler du…De mon premier baiser, car j’ai peur que cela ne soit pour lui qu’une marque d’amitié. Et me voila accroché a lui, serrant les dents et les yeux plissés, attendant ma dernière heure. Non, je ne peux quand même pas mourir puceau !!
Je me gifle mentalement a cette pensée déplacée, et resserre mon bassin contre celui de mon Se…Ancien Sempaï. Ca me fait un bien fou de le retrouver, mais une partie de moi lui en veut encore de m’avoir abandonné pendant ces quatre longues années.
-Choutaro, tu descends ?
-Hein ? Ah, oui !!!
Je saute de l’engin sous son regard amusé, et me dépêche d’ouvrir la porte :
-…Voici mon humble appartement.
-J’ai toujours aimé ton sens de la déco’, c’est parfait. OH !
Il fixe un petit portrait de nous deux, ou je m’étais endormis contre l’épaule de Shishido-san. C’était Jiroh-sempai qui avait prit la photo, avant de la montrer à la totalité du club. Soudain, il se tourne vers moi et s’avance d’une démarche que je pourrais qualifier de féline, et je me retrouve contre le mur :
-Au fait, Choutaro, ce…Souvenir…
-H…Hai ?
Je panique, c’est définitif. Je sens le souffle de mon ami sur mes lèvres, son regard presque brillant dans le mien.
-…Tu…Ne m’avais pas dit s’il t’avait plu…
Qu’est ce qui lui prend, d’un seul coup ? Cet air prédateur…J’ai…J’ai chaud, au secours…
-…Il…Il m’a…J’ai …C’était bien.
-Vraiment… ? Tu…Ne voudrais pas…Un nouveau souvenir ?
Ca lui a prit d’un seul coup, je ne comprends pas !! Ses lèvres se posent dans mon cou, alors que ses mains m’empêchent de bouger.
-J…Je…
-Oui…Ou non…
Cette voix…Cette chaleur…Ais-je le droit de dire oui ? Ses yeux se fixent dans les miens :
-Abdique, Choutaro, tu ne peux pas m’en vouloir. Dis…Moi…Oui…
Chaque mot est ponctué d’un petit baiser sur ma joue. Et moi, au bord de l’évanouissement, je lâche un petit « Oui » honteux, avant de me pendre à son cou.
...
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MessageSujet: Re: bennnn mes p'tites ficounettes...   bennnn mes p'tites ficounettes... - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Mai - 20:24

"..."
Il semble plus que ravit de ma capitulation, et m’embrasse avec chaleur. Ce n’est rien de comparable avec le chaste baiser de mes quatorze ans… Shishido-san mordille ma lèvre inférieure, l’embrasse, la lèche, tout en compressant son corps contre le mien. Sa langue force le passage, que je libère aussitôt, pour aller titiller la mienne. Je gémis sous ces nouvelles sensations, me laissant totalement faire, alors que mon cerveau me hurle de m’enfuir. Ses deux mains se glissent sous mon pull, caressant mon ventre que je rentre automatiquement. Il me fait presque tomber a terre, et soulève mes cuisses pour mieux me les caresser. Je tourne la tête en couinant, alors qu’il me mordille le lob de l’oreille.
-Sh…Shishido…San…S…STOP !!
-Hmmm…Pourquoi, j’te sens bien partis….
-…Arrêtez…S’il…S’il vous plaît…
-Non, ça ne me plaît pas.
Mais je me dégage sur le côté, ressentant un manque de place au niveau de mon entre jambe.
-Choutaro, dis moi…Il te plaît, ton nouveau souvenir ?
Je tente de calmer mon cœur, lui répliquant qu’il n’a pas intérêt à disparaître pour quatre ans s’il tient à sa vie. Il se met à rire, puis me chuchote :
-…Tu es mignon quand tu es excité.
Rouge de honte, je me précipite dans ma chambre pour prendre une bonne douche froide. La, accablé, je fond en larme en me traitant mentalement d’imbécile. Shishido-san a vraiment une trop forte emprise sur moi, et je ne peux rien faire pour que cela change. Un horrible doute s’insinue dans mon esprit : si jamais…Si jamais il…Voulait aller plus loin, comment réagirais-je ? Mon corps se glace alors que j’éteins le jet d’eau. Non, il ne tenterait pas ça sans connaître mon accord !!
…N’est ce pas ?!
Je me rhabille, et me prépare à affronter la situation.
-…Shishido-san ?
Il est au téléphone, de dos. J’ai envie d’aller caresser ses cheveux et de…CA SUFFIT !!!
Je m’approche et m’assois sur le canapé, faisant un bond lorsque je l’entends hurler :
-C’EST HORS DE QUESTION NE COMPTEZ PAS SUR MOI !!! J’EN AI RIEN À FOUTRE, C’EST TOUT !!!
Il raccroche avec hargne, les sourcils froncés et le sourire crispé.
-…Shishido-san ?
-Hm ?
Il est de mauvaise humeur, a présent, mais je tente de savoir :
-…Est-ce…Qu’il y a un…Problème ?
-Non. Aucun problème. Je ne veux pas en parler.
Et sur ce, il me plante et va s’enfermer dans la chambre. Triste, et un peu déçu de ne pas obtenir de réaction après notre…Hm, notre baiser. Je me lève et commence à préparer le dîner, alors qu’il sort en trombe et lance une couverture sur le canapé.
-…Qu’est ce que vous fabriquez ?
-Tutoies moi ! Je fais mon lit.
-J’ai un lit doubles.
-Je bouge beaucoup…
-Ca ne fait rien.
-…Je peux vraiment ?
-…Aucun problème, lançais je en approfondissant bien les deux mots.
Il voit bien que je ne cherche qu’a l’aider, et lâche son oreiller en soupirant :
-Tu veux savoir, hein ? Toujours aussi curieux.
-Oh, s’il vous plaît…
-D’accord, d’accord…

POV Shishido.

S’il était un chien, sa queue battrait dans tous les sens. Mais après notre sulfureux baiser, je me sens d’humeur paisible.
-C’était mon père. Oh, rien de grave, expliquais-je en le voyant blanchir. Il voulait que je vienne à une réception qu’il donne, dans trois jours.
-…Pourquoi n’y allez vous pas ? Ce serait une bonne occasion de vous réconcilier, non ?
-Choutaro, comment te dire ça simplement…Par exemple, toi qui es croyant, si on te donnais la « chance » de pouvoir parler au diable, et de lui pardonner tous ses pêchés, que ferais tu ?
Il se défend, ennuyé :
-Mais, ce n’est pas la même chose, et…
-Tu as raison, mon père est pire que le diable.
Il soupire, et me caresse le front comme le ferait…Une…Une mère. Je me dégage aussitôt en sifflant sourdement, et me détourne de lui.
-E…Excusez moi.
-Ce n’est pas toi. Laisse tomber.
Il est temps de changer de sujet :
-Je t’emmène a un restau’, ce soir ?
-Je voulais vous préparer une Moussaka, mais si vous…
-Je prend la Moussaka, vive les aubergines. Tu sais faire ça, toi ?
Plus heureux, il sourit avec énergie :
-Oui, on apprend beaucoup en regardant la télé.
Rien a faire, la vision de Choutaro, collé a l’écran en boxer en milieu de la nuit en prenant des notes ne me lâche plus. Je le regarde s’activer derrière ses « fourneaux », me décrivant chaque geste qu’il effectue. Hm, et ce pantalon qui moule son postérieur comme c’est pas possible…Miam. Je me demande s’il s’attend que je lui reparle du baiser.
…Et surtout, s’il s’attend a ce que j’aille plus loin…
-Shishido-san, vous m’écoutez ?
Et je mate surtout…
-Bien, sur, continues, continues…
Et le voila qui promène de nouveau ses petites fesses devant mon nez…
-Bon, reste plus qu’a cuir, et c’est bon !
Il se retourne, et je me retrouve donc a cinq centimètres de son entre jambe, affalé sur la table.
-Qu’est ce que vous faîtes, au juste ?
Ca ne se voit pas ?
-…Rien. Je…Réfléchissais.
-A quoi ?
La meilleure façon de te dépuceler.
-…A la réception de mon père. Je vais peut être y aller…
-C’est bien, Shishido-san, vous avez fais le bon choix !
-…Mais seulement si tu viens avec moi.
Il cligne des yeux de façon très stupide.
-H…Hein ? Mais, je ne suis même pas de votre famille !
-On s’en fous, t’es mon ami, non ? Et puis…
Vite, vite, trouvons un truc idiot et sentimental…
-…On est liés par le premier baiser !
…Bof, a creuser comme idée. Même Choutaro demeure perplexe :
-Qu’est ce que c’est que cette histoire ?
-…Je t’ai bien volé ton premier baiser, non ?
-…Oui, mais…
-Alors pas de mais, tu viens. Ca sent bizarre, non ?
Et avant qu’il n’ait pu tenter de se défendre, la minuterie se déclanche et il saute sur le four.

« … »

-Délicieux, Choutaro, un poil trop cuit mais délicieux !
-…Bouaif.
-Si si, je t’assure !
Cette Moussaka est divine, égalant sans problèmes celles de crête. Mais le repas a duré deux bonnes heures, et je le vois papillonner des cils en baillant discrètement.
-Choutaro, vas te coucher, tu dois être en forme pour demain.
-Bonne…Nuit, Shishido-san.
-Je te rejoins après.
Il me fait un bisou sur la joue, et s’en va, me laissant sur ma faim.
…Puis, une question existentielle me vient a l’esprit, dort t-il en boxer ? Ou bien…
…Non, Ryou, NON !!! NE PENSE PAS A CA SINON TU….
-Oh, euh, Shishido-san ?
Il…Passe la tête pas l’entrebâillement de la porte :
-D’habitude je dors nu, mais je vais mettre un pyjama si…
-Non, fais comme d’habitude, ne te gène pas pour moi.
Oh, putain, quel petit pervers, en fait !
-Merci.
C’est quoi ce sourire ? Il veut quoi a la fin, que je le viole ?! Je vais me fumer une bonne clope, ça va me calmer une bonne fois pour toute…



Une fois dehors, je m’assois sur le rebord de la fenêtre, et allume tranquillement ma cigarette.
…Pourquoi suis-je revenu ? Certes, je savais que Choutaro et sa virginité m’avait attendu, mais…Il n’y a pas que ça. Ca m’aurait trop manqué, toutes mes balades avec lui, nos matches…Je soupire, écrase mon mégot, jette ma clope de l’autre côté de la rue et rentre.
Dans la chambre, j’ouvre de grands yeux, frotte activement mes paupières, mais le rêve ne s’efface décidemment pas. Choutaro, couché sur le côté, est éclairé par un rayon de lumière parvenant de la fenêtre. Putain, je hais les trucs romantique, mais qu’est ce qu’il est beau !
Je me déshabille entièrement, monte dans le lit…Et n’y tenant plus, arrache le drap pour pouvoir l’observer à ma guise. Etrange, il ne se réveille pas, mais frissonne de ce soudain courant d’air.
…Son corps, glabre, est d’une musculature fine que je n’aurais jamais pus avoir. J’ai envie de lui faire l’amour, la, comme ça. Mais le rappelle de son concours me fait oublier cette idée, et je me contente de me coller a lui pour lui tenir chaud.
…Le réveil va être plutôt amusant.

« … »
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