Bric à Brac de Shigure-chan

bah en fait...j'ai changé le couple car ne connaissant que vaguement la psychologie de Minami je préférais ne pas tenter ^^ Pis J'aime beaucoup le SengokuXAtobe =D
Je vais essayer de finir rapidement le chap 2 mais je suis en pleine écriture de fic sur Nobuta Wo Produce donc j'ai pas trop le temps ^^
en tout cas contente que sa vous plaisent ^^

Edit: CHAPITRE 2!!!!!!!!

Chapitre 2

Le rouquin se laissa tomber sur son lit. Il avait dû rentrer sans faire trop de bruit afin de ne pas réveiller sa famille. Il savait qu’elle poserait des questions sur les raisons de cette rentré tardive et il ne voulait pas y répondre. De toutes façons qu’est-ce qu’il aurait pu répondre ?
-Désolé de vous avoir réveiller ! Je viens de me faire baiser par un homme de 40 ans et je me suis prit une gifle par un mec particulièrement sexy qui me fait fantasmer jour et nuit !
Il soupira. Il ne pouvait décidément pas répondre ça. Quoiqu’il en soit…l’heure était au repos mais avant il rangea les 500€ gagnés dans la soirée dans une enveloppe qu’il avait sorti d’entre deux magazines de tennis. Puis il éteignit la lumière et s’allongea sur son lit. Le sommeil le gagna rapidement.

-Ah ! Sen…goku ! Plus vite! Je...
Atobe le chevauchait, habillé dans un uniforme féminin, les yeux humidifié par des larmes de plaisirs mais avec un regard provoquant et sexy.

Sengoku se releva en sueur sur son lit. Un rêve…Rien qu’un rêve malheureusement. Le fait qu’il rêve une fois de plus d’Atobe devait être dû au fait qu’il l’avait vu dans la nuit. Il regarda l’heure. 5h57…autant dire 6h. Sengoku se laissa retomber sur son lit en regardant le plafond. Les premiers rayons du soleil éclairé sa chambre d’un lueur tamisé. De fatigue, il avait oublié de fermé ses rideaux en rentrant…qu’importe. De toute façon dans une heure il allait se lever, se préparer et allait a l’école. Qu’allait-il pouvoir faire en attendant…Il se releva et alla prendre l’enveloppe contenant ses gains. 800€ … C’était peu sachant qu’il devait rembourser sa dette auprès du bar où il se rendait quotidiennement, payer ses leçons de boxe ainsi que le matériel et puis…

Flash-back :
Le corps de Sengoku heurta violemment le mur tandis qu’un filet de sang coulait de sa bouche. Il était dans une ruelle étroite face a une bande de voyou particulièrement susceptible.
-Teme ! Tu crois que tu va t’en tirer avec de simple excuse ?!
-Je n’ai pourtant pas fait exprès !
-A cause de toi ma veste est fichu ! Et tu m’as écrabouillé les pieds !
-Veuillez m’excuser Monseigneur
-Tu te fous de moi en plus ?!
Sengoku se prit une autre rafale de coup de pieds et de poings. Il avait mal. Comment les gens pouvait-il être aussi horrible ? La discussion ils ne connaissaient pas ?
-Puisque c’est comme ça tu vas la rembourser cette veste ! Et avec les intérêts ! T’en as pour au moins 2000€ mais avec les intérêts j’dis pas !
Le voyou prit Sengoku par le col et le souleva avant de lui remettre un coup de poing dans le ventre avant de le laisser retomber par terre, salement amoché.
-Et si t’essaye de te défiler on te retrouvera !
Il balança le porte feuille de Sengoku après avoir prit son adresse et l’argent qui s’y trouvait. Puis il partit suivi de sa bande, laissant Sengoku mal en point, couvert de blessures et de sang.
Fin du flash-back

Laissant l’enveloppe sur son lit, il mit sa tête dans ses mains. Cela faisait déjà 1 mois qu’il tentait de rembourser ce voyou dont il connaissait même pas le nom. Le nombre de ses dettes ne faisaient qu’augmenter. La facture de l’hôpital, les frais pour le collège et le club, les dépenses quotidiennes…Rien que d’y penser, il avait mal a la tête. Afin de tout payer, un job n’aurait jamais été suffisant. Et en prendre plusieurs en même temps aurait été impossible. Il n’avait donc pas trouvé comme moyen plus rapide que la prostitution. Rien que d’y repenser il fut prit de nausées. Sa le dégoûtait plus que tout d’être toucher par de parfaits inconnus. Vieux, dégoûtant, pervers, arnaqueur…Il en avait vu des vertes et des pas murs ! Il avait même eu pour client un de ses professeurs…Qu’il voyait régulièrement mais celui-ci ne le payait pas. Il lui avait dit que si Sengoku le faisait payé il le balancerait au directeur du collège, qu’il serait viré et dans l’incapacité d’intégrer un autre établissement.
Il était tellement absorbé par ses pensées qu’il sursauta quand il entendit son portable sonnait. C’était son capitaine. Que voulait-il a cette heure ? Il décrocha.
-Sengoku-kun ?
-Minami-bucho ?
-Désolé de te réveiller si tôt mais il faudrait que tu viennes au collège pour 7h10.
-Entraînement ?
-Oui. Mais dis moi…t’as une drôle de voix…T’es malade ? Ah ! Sa doit être parce que tu es encore endormi
-Non non sa fait un moment que je suis réveillé…j’ai juste pas trop bien dormi. C’est ok pour tout a l’heure.
-Ok. A toute a l’heure.
-Ouais.
Il raccrocha et se re-laissa tomber sur son lit. 6h30…Il se leva, prit ses affaires et se dirigea vers la salle de bain.

Fin du chapitre 2

c'est dragonise je suis avec kitties donc sur son compte ^^

alala vraiment bien!!

l'image du fantasme de sengoku sur atobe XD excellent XD

sinon pauvre sengoku!! snifff......... c'est quoi cette arnaque -_-

je vois bien atobe decouvrir sengoku sur le fait ^^.
mmh et qui c'est peut être l'aider sans le vouloir ( faut que j'arrête de rêver la XD)

ah ah! Je ne dévoile rien ^^ j'ai plein d'idée! (d'ailleurs je ferait mieux de les noter...)
Je viens de commencer l'écriture du chapitre 3 mais étant donné que je aprs chez ma grand-mère demain...Je ne sais pas quand je le finirais et le posterais u_u (me faut un PC portable O_O)

Pauvre Sengoku...mais plus ils sont torturés plus j'aime ça...
XD

Remarque débile : Quand on doit dire l'heure qu'il est, j'ai remarqué qu'on mettait jamais un chiffre rond... Fin remarque débile (Je fais pareil en mm tps...)

bah ouais xD J'avais remarqué aussi pis j'ai fait quand même u_u sa doit être parce que quand je regarde l'heure c'est jamais un chiffre rond u_u (la preuve sur mon PC: 10h19)

Edit: CHAPITRE 3!!

Chapitre 3

Même en étant parti tôt…Sengoku arriva avec quelques minutes de retard sur les courts de tennis de Yamabuki. Mais il ne fut pas réprimander par Minami et l’entraînement eut lieu. Les cours de la matinée passèrent rapidement et choisissant de ne pas manger dans la classe avec les autres il alla acheter un sandwich et partit sur le toit du collège. Il aimait cet endroit où l’on pouvait voir la ville s’étendre, c’était calme…Bien sur quelques élèves venaient souvent mais qu’importe. Sengoku s’assit contre le grillage, mangea son sandwich puis s’allongea. Le ciel s’étendait devant ses yeux qu’il ferma quelques minutes…
La sonnerie annonçant la fin des cours le réveilla. Il s’était endormi et avait donc loupé les cours de l’après-midi. Il se leva et s’étira puis regarda en direction des cours de tennis. Personne. L’entraînement était-il fini ? Il se rappela qu’il avait eut exprès l’entraînement se matin car personne ne pouvait venir après les cours. Réunion Parents-Professeurs ! Il avait oublié d’en parler a ses parents…qu’importe ! Il avait des notes raisonnables et ne causait aucun problème dans l’établissement. Sengoku descendit les escaliers et retourna dans sa salle de classe afin de récupéré ses affaires. Evitant les professeurs, il sortit de l’enceinte du collège et se dirigea vers le centre ville.


La fin des cours retentissait aussi a Hyotei, et Atobe, après avoir rangé ses affaires, se dirigea vers les cours de tennis du collège et attendit l’arrivée de ses joueurs. Kabaji arriva le premier, Yuushi et Gakuto en deuxième, Hiyoshi en troisième et enfin Ootori et Shishido.
-Bien puisque vous êtes tous là…
-Attend Atobe !
-Qu’est-ce qu’il y a Yuushi ?
-Jiroh est pas là !
Effectivement. Akutagawa Jiroh n’était pas là…Mais pourquoi s’en étonné ? C’était devenu habituel.
-Il doit dormir quelque part et Ore-sama n’aime pas attendre ! Kabaji ! Va me le chercher !
-Usu…
Le « bras droit » d’Atobe partit donc a la recherche du joueur manquant. Il revint une dizaine de minutes plus tard, portant Jiroh en sac a patate sur ses épaules qu’il déposa au pied d’Atobe qui le fit réveiller par Hiyoshi.
-Gné ?
-Bien ! Puisque a présent tout les titulaires sont réunis…Jiroh ne bave pas sur les chaussures d’Ore-sama et réveille toi !
Le blond s’exécuta et se leva afin de ne plus s’endormir, ce qui connaissant Jiroh pouvait tout de même arriver, et écouta attentivement son capitaine.
-Bien…Ore-sama disait donc…Il n’y a pas d’entraînement ce soir.
-Ok !
-Vous ne demandez pas pourquoi ?
-Hum…Nan mais a vrai dire on n’avait pas vraiment envie de s’entraîner aujourd’hui…
-On avait penser a un karaoké !
-Sans Ore-sama !
-Si si avec toi ! On a déjà tout organisé ! Les seuls a ne pas venir sont Kabaji, Gakuto et Jiroh .
-D’ailleurs en parlant de Jiroh…
Le blond tanguait dangereusement car comme prévu, il s’était endormi debout. Gakuto le réveilla et après avoir dit au revoir a leur amis, Kabaji, Jiroh et lui rentrèrent chez eux.
La petite troupe de titulaires de Hyotei se dirigèrent donc vers le karaoké.


Sengoku était rentré chez lui et s’était changé. Portant un tee-shirt blanc et un pantalon noir, il retourna dans le centre ville, 400€ en poche…Il allait pouvoir finir de payer les frais d’hôpital et régler un peu son ardoise au bar. Mais où allait en premier ? L’hôpital, ce sera fait et ça fera une dette de fini…Il se dirigea donc vers cet imposant établissement blanc qu’il ne supportait pas. Il n’aimait pas les hôpitaux a cause de l’odeur qui y règne, toute cette blancheur…Aussi, il se dépêcha d’aller a l’accueil afin de payer.
-Ah Sengoku-kun !
-Bonjour Mademoiselle. Je viens finir de payer les frais d’hospitalisation de l’autre jour.
-Ah très bien, merci.
Elle prit l’argent qu’il lui tendait, nota sur son ordinateur que c’était enfin fini et Sengoku partit.
-Un en moins…
Sengoku soupira et avança d’un pas décider vers le bar.


Enfin cette « soirée » était terminé ! Atobe avait été traîné par ses joueurs jusqu'à un karaoké situait a un endroit…assez louche a son goût. Yuushi et Hiyoshi étaient partit un peu plus tôt ayant des devoirs a finir et Atobe, en ayant marre de voir Ootori et Shishido s’embrassaient, était sortit peu de temps après.
-Bon sang mais c’est quoi cette endroit ?!
Il était perdu. N’ayant pas fait attention au chemin qu’ils avaient prit en venant, il ne reconnaissait rien. Atobe se décida a aller demander son chemin a deux hommes appuyés contre le mur du karaoké.
-Pouvez-vous, s’il vous plait, m’indiquez la route pour aller vers le collège de Hyotei ?
-Ah ? Il se prend pour quoi le petit prétentieux là… ?
-Ouais avec son air arrogant…
-Ore-sama ne…
-On va te le faire ravaler ton air prétentieux !
Le plus grand des deux hommes, brun et pas particulièrement sobre, attrapa Atobe par les bras et le traîna, suivit de son acolyte, dans une ruelle étroite et sombre, entre le karaoké et un bar. L’autre, blond et sentant fortement l’alcool, prit un foulard de sa poche et bâillonna Atobe qui tentait d’appeler a l’aide.
-Voilà ! Comme ça on s’ra pas dérangé !
Le brun, tout en empêchant tout mouvement d’Atobe, enleva son pantalon laissant apparaître un membre dressé.
-T’es con ! Comment il m’suce maintenant ?!
-Ah ! Attend sa va s’arranger !
Le blond sortit un couteau qu’il place sur la gorge d’Atobe qui était terrifié.
-S’tu hurles…j’te tue ! Comprit ?!
Atobe acquiesça d’un mouvement de tête et le blond enleva le foulard. Aussitôt la bouche de sa victime libéré, le brun y enfonça son membre et le força a le sucer. Atobe avait envie de vomir ! Sa ne pouvait pas arriver ! C’était un cauchemar ! Malheureusement lorsqu’il sentit le sperme de l’homme couler dans sa bouche, il sut que c’était la réalité.
-Avale !
Il dût obéir et avala la semence. Les larmes coulaient abondamment sur ses joues. Il voulait partir ou quelqu’un vienne l’aider, n’importe qui !


Sengoku sortit du bar. Il venait de rembourser un peu son ardoise. Pourquoi avait-il commencé a fréquenter ce bar déjà ? Ah oui ! L’alcool…bien pratique lorsque l’on est dans une situation comme la sienne. Mais c’était terminé. Il avait décidé d’en finir avec cela. Le roux passa une main dans ses cheveux et avança dans la rue. Il entendit des bruits de pleurs étouffé, se dirigea vers sa provenance et se figea sur place. Dans cette rue étroite où il avait souvent coucher avec des clients, se trouvait l’homme qu’il aimait. Celui-ci était en train…de se faire violer ?! Son sang ne fit qu’un tour et il se rua vers l’homme blond. Ce dernier se prit un violent coup de poing et tomba par terre. Le brun, quant a lui, poussa brutalement Atobe contre le mur et se tourna vers le roux.
-Qu’est-ce que tu veux ? Participer ?!
Sengoku ne répondit pas et tenta de lui donner un coup mais le loupa. Il se fit attraper par le col du tee-shirt et soulever contre le mur tandis que le blond se relever, son couteau a la main. Le roux n’eut pas le temps de voir le coup venir. Il se retrouva avec le couteau planté dans le ventre. Le brun le laissa retomber lourdement et s’enfuit en compagnie de son acolyte. Le sang coulait abondamment de sa plaie et Atobe, tremblant et pleurant, s’approcha de lui.
-Hé ! Tiens bon ! Meurt pas !
Sengoku leva sa main jusqu'à la joue d’Atobe et l’effleura, puis elle retomba lourdement. Il entendit le capitaine de Hyotei appelait a l’aide, les voix de deux personnes qu’il lui semblait avoir déjà entendu puis le noir.

Fin du chapitre 3

double post u_u désolé mais bon >_>


Note : Allusion aux couples ShishidoXOotori et AkazawaXMinami (ce dernier est une mini dédicace a Kaidoh20 ^_^)


Chapitre 4

- Atobe ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Bon sang mais c’est Sengoku-san !
-Il…Il…
- Calme-toi. On va déjà l’emmener a l’hôpital !
Shishido passa un bras sous les épaules du rouquin et passa l’autre sous ses genoux tandis qu’Ootori aidait son capitaine à se relever. Celui-ci tremblait, pleurait et était couvert de sperme. Il n’y avait pas besoin de chercher a comprendre ce qui avait pu se passer. Le capitaine de Hyotei avait été ou avait failli être violé…Ootori, soutenant Atobe et suivant Shishido, posa des questions a son capitaine.
- C’est lui qui…
Atobe secoua la tête vivement.
- Il…m’a…sauvé.
- Je vois…Shishido-san !!! L’hôpital est loin?
- A pied, oui il est assez loin et le problème c’est qu’il perd du sang…beaucoup même…
- Et en prenant un taxi ?
- Le temps qu’on en trouve un et qu’il accepte de nous emmener il sera sûrement trop tard.
A ce moment, un bruit de moto se fit entendre. Elle passa devant Atobe et Ootori, ralentit, puis s’arrêta devant Shishido et Sengoku. La motard enleva son casque.
- Akutsu Jin ?!
- Qu’est-ce qu’il s’est passé, gamin ?
- J’en sais rien ! Pis je suis pas un gamin !
- Shishido-san !
- Ah ouais…Faut l’emmener rapidement a l’hôpital !
- Montez !
- A…trois sur une moto ?
- Tais-toi, monte, tiens bien Sengoku et accroche-toi bien.
Shishido s’exécuta et Akutsu partit en trombe vers l’hôpital le plus proche.

Ootori regarda la moto roulait au loin. Il n’avait plus trop s’inquiéter pour le sort du joueur de Yamabuki. Le plus important a présent, c’était Atobe. Il l’emmena en direction de sa maison, sachant que ses parents et sa grande sœur n’était pas là ce soir, il pouvait y emmener Atobe.

Akutsu freina soudainement devant l’hôpital et aida Shishido a emmené Sengoku a l’intérieur. Il fut rapidement prit en charge par des médecins qui l’emmenèrent au bloc.
- Bon…
Akutsu sortit dehors et s’alluma une cigarette. Il fut rejoint par Shishido qui s’adossa contre le mur après avoir sortit son portable de sa poche.
- T’appelles qui ?
- Choutaro
- Ah…l’autre gamin.
- C’est pas un…
- Shishido-san ?
- Vous êtes où ?
- J’ai emmené Atobe-san chez moi. Il prend une douche et se change.
- Bien…
- Comment va-t-il ?
- Aucune idée…Des médecins l’ont emmené avec eux. Tu as demandé a Atobe ce qu’il s’était passé ?
- Il est encore sous le choc…Je lui demanderais en vous rejoignant.
- Ok. A tout a l’heure.
- Oui.
Shishido raccrocha et soupira. Il tourna la tête vers Akutsu, se sentant observé.
- Quoi ?
- Rien…
- Tu devrais pas appeler votre capitaine ?
- Je suis plus dans l’équipe pour info !
- Ouais mais t’as bien son numéro ?
- Sa servirais a rien de l’appeler.
- Pourquoi ?
- Je l’ai vu avec Akazawa tout a l’heure…
- Le capitaine de St Rudolph ? Et alors ?
- Vous où ils allaient…vaut mieux pas les déranger.
- Je vois…

L’eau coulait sur son corps…sali ? Heureusement, non mais son morale était au plus bas. Il avait failli se faire violer mais avait été sauvé par la personne dont-il s’attendait le moins, Sengoku Kiyosumi…Et ce dernier, avait été blesser pour le protéger ? Pourquoi ? Ils ne s’étaient jamais réellement parlé et…il lui avait dit quelque chose d’apparemment blessant la dernière fois qu’ils s’étaient vu. Atobe arrêta l’eau et sortit de la douche en se séchant, puis s’habilla avec les vêtements qu’Ootori lui avait préparé…Un pantalon noir et un tee-shirt noir moulant ? D’habitude il aurait sûrement contesté le choix de son joueur mais là, il n’en avait même plus la force. Il s’habilla donc et sortit de la salle de bain au moment où Ootori revenait de la cuisine, un verre d’eau a la main.
-Tiens…Boit un peu…
Voir le verre d’eau lui fit rappeler que peu de temps avant…Il fut prit de nausée et se dirigea vers les toilettes. Il avait dû avaler…cette horreur !

Une infirmière vint voir les deux garçons et leur indiqua la chambre de Sengoku.
-Nous avons pu arrêter l’hémorragie et il devrait pouvoir sortir d’ici deux jours. La blessure n’était pas si grave mais elle aurait pu s’infecter et là…
-Merci.
-Par contre il dort donc vous ne pourrez pas rester longtemps dans…
-Ouais ouais !
Akutsu passa devant l’infirmière suivi de Shishido et dirigèrent vers la chambre du rouquin…Chambre 211. L’argenté regarda rapidement dans la chambre puis commença a faire demi tour.
-Où tu vas ?
-Finir ce que j’avais a faire. J’vous ai croisé par hasard tout a l’heure et maintenant que je sais qu’il va bien, j’me casse.
-Ah…
Akutsu partit et le portable de Shishido sonna.
-Choutaro ?
-On est a l’entrée de l’hôpital. Vous êtes où ?
-Chambre 211 mais normalement vous allez croisé Akutsu en chemin.
-Il s’en va ?
-Ouais sa te dérange gamin ?!
-Nan nan.
-Rapide…
-Bref, on arrivent.
Ils raccrochèrent en même temps. Puis cinq minutes plus tard, Ootori et Atobe arrivèrent. Atobe était encore pale.
-Bon Atobe, on te laisse. Sengoku dort donc voilà…
-Vous me laissez ?
-Oui. On a des choses a faire pis…Comme on sait pas ce qui s’est passé…
-Bref ! A Lundi Atobe-san.
Ils partirent tout deux et Atobe rentra dans la chambre du rouquin. Il s’approcha du lit et s’assit sur une chaise. Sengoku dormait mais gardait une expression de douleur sur son visage. Les larmes d’Atobe coulèrent alors sur ses mains. Il s’en voulait. Pourquoi avait-il été demander son chemin a des personnes qu’il avait très bien vu comme étant louche ? Pourquoi n’était-il pas retourné a l’intérieur du karaoké pour secouer ses joueurs ? Il était leur capitaine, il pouvait les faire obéir ! Mais non ! Et au final Sengoku avait été blesser pour le protéger. A travers ses sanglots, Atobe entendit une faible voix.
-Atobe…
Sengoku prononçait son nom dans son sommeil ? Et l’expression de douleur avait été remplacé par un léger sourire. Atobe essuya ses larmes et posa sa tête entre ses bras, sur le lit de Sengoku, s’ombrant dans un sommeil profond.

Fin du chapitre 4

J'aime la petite allusion à mon p'tit couple à moi ^___^ *calin*

Ouf pas de mort...
Bien maintenant faut qu'Atobe cogite ce qu'il doit cogiter !!
Au final, j'aime bien ce couple. Plus que Atobe / Oshitari !!

Allez, ganbare pour la suite !!
Veux lireuh !!

trop bien!!! j'aime bien comment il laisse les gens comme sa akutsu XD

et ootori shishido reste pas tant que sa!!


sinon les deux là!! pas la peine de vous battre atobe va mieux avec jiroh XD

Voui !! Atobe x Jiroh powaaa !!

Nyark nyark !!

Atobe est mimi avec Jiroh, Yuushi et Sengoku ^o^ (oh la Oo un truc a 4? *BAF*)

xD Je ne dis pas le contraire =P Atobe et Sengoku sont bien ensemble aussi ! *se délecte des images* xD

N'yeu veux la suite Shigu >_____<'' Ai adoré ! =P (ai touojurs aimé ton style d'écriture XD)

Tout beau tou chaud!!!

Chapitre 5

L’hôpital était plongé dans le silence et seul les ronflements de certains patients auraient pu réveiller les occupants de cet endroit. Pourtant, ce n’est pas ce qui réveilla Sengoku. Il ouvrit les yeux lentement. Combien de temps avait-il dormi ? Le réveil, sur la table a sa gauche, indiqué 00h48…Pourquoi était-il ici ? Il ne rêvait pas, c’était bien l’hôpital qu’il avait quitté quelques heures plus tôt en ce jurant de ne jamais y retourner ? Refermant les yeux, il se remémora la soirée…Il avait été payer les derniers frais de l’hôpital, ensuite il avait été payé un peu de sa dette au bar…Et ensuite ? Ah oui…Atobe. Il l’avait vu sur le point de se faire violer et avait foncé tête baiser sur les violeurs…Puis coup de couteau et il s’était évanoui…Triste soirée et en plus il n’avait pas pu travaillé ! Sengoku se retourna dans son lit et tomba sur le visage endormi…d’Atobe ?! Un rêve ? Oui, sûrement car c’était impossible qu’une personne comme Atobe soit endormi sur le lit d’hôpital de la personne qui l’a…sauvé ? Si c’est possible !
-Pourquoi…
Voilà qu’il parlait dans son sommeil. Pourquoi quoi ? Sengoku aurait put passer toute la nuit a se poser des questions et imaginer toutes les réponses possible, si le sommeil ne l’avait pas regagné rapidement. Il caressa doucement les cheveux du capitaine de Hyotei et s’endormit ainsi.

Il était dans les environs de 7h quand un portable sonna dans la chambre. Sengoku chercha la provenance du portable…Une poche du pantalon d’Atobe ! Fallait-il le réveiller ? Mais il était tellement mignon quand il dormait…Ah cruel dilemme mais après tout…la sonnerie ne le dérangeait pas particulièrement. Celle-ci s’arrêta au moment où le châtain ouvrait lentement les yeux. Ce dernier vit alors Sengoku, assis sur son lit et qui lui souriait.
-Tu as bien dormi ?
-Je…Ta blessure te fait mal ?
Ah oui tiens ! Il l’avait oublié celle-là !
-Moyennement…Selon certains mouvements. Tu t‘inquiètes pour moi ?
-Evidemment ! Tu m’as quand même sauvé mais…
Pourquoi ? C’était pourtant simple a demander mais Atobe n’y parvenait pas.
-Tu te demandes pourquoi ?
Il le regarda étonné. Le rouquin lisait dans ses pensées ? Sengoku soupira en se demandant si il pouvait en parler…Du fait qu’il l’aime, qu’il se prostitue et le reste…Non.
-N’importe qui aurait sauvé quelqu’un qui se fait agresser.
-Oui, c’est évident.
Pourtant au fond de lui, Atobe savait que ce n’était pas pour cette raison. Ils restèrent quelques minutes sans se parler. Le châtain ne savait pas quoi lui dire…
-Ton portable a sonné tout a l’heure.
-Comment ?
Il prit son portable et parcouru la liste d’appel…effectivement . L’un des majordomes de sa demeure l’avait appelé. Sûrement pour lui demander où Ore-sama était. Ce dernier l’appela.
- Atobe-sama ?
- Vous m’avez appeler tout a l’heure.
- Exact. Quand nous sommes venu dans votre chambre pour vous réveiller vous n’étiez pas dans votre lit et nous nous sommes rappeler que nous ne vous avions pas vu rentrer hier soir.
- J’ai oublié de vous le dire par téléphone mais j’ai du rester plus tard au collège et je suis ensuite aller m’entraîner comme d’habitude. Je n’ai pas vu l’heure passait et j’ai été dormir a l’hôtel.
- Très bien. Devront nous venir vous chercher ?
- Ce ne sera pas nécessaire. J’ai des affaires de change et je rentrerais plus tard.
Il raccrocha. Tout en parlant avec l’un de ses employés, il avait eu une voix autoritaire et l’air calme, comme a son habitude, mais une fois qu’il eut raccroché son corps tremblait légèrement. Sengoku aurait voulu le serrer contre lui mais cela lui été impossible. Il devait contrôler ses pulsions et se contenta de poser sa main sur l’épaule d’Atobe.
-Allez ! C’est fini t’as plus a trembler comme ça.
Il avait eu si peur. Le couteau sous sa gorge, l’emprisonnement brutale de ses mains, le…le…le sexe de cet homme dans sa bouche et son sperme qui…Atobe porta sa main devant sa bouche et les larmes coulèrent abondamment. Heureusement que Sengoku avait été là car il aurait pu lui arriver bien pire.
-Me…merci
Il prononça ces mots a travers ses sanglots et Sengoku eut un pincement au cœur…Résister ! Il devait résister !
-Pas de quoi…
Il craqua. Ses bras enlacèrent tendrement Atobe qui ne le repoussa pas. Alors Sengoku le lâcha, posa sa main sur la joue humide du capitaine de Hyotei et l’embrassa. Un léger baiser. Atobe le regarda étonné et se recula vivement.
-Pourqu…
Il ne pu finir sa phrase. Devant lui, le joueur de Yamabuki avait un regard triste et douloureux. Atobe ne savait que dire ni que faire ! Aussi, il se leva et partit en courant tandis que Sengoku se laissait retomber sur son lit. Il avait mal et une tache de sang apparut au niveau du ventre sur son pyjama. Sa blessure devait s’être réouverte mais le plus dur, c’était de s’être fait repousser par Atobe et de l’avoir vu fuir.

Fin du chapitre 5

... Grrr, je vais te pendre >< XD

Pourquoi ce crétin s'en va ? =___= Tssk, n'importe quoi lui XD

Pourquoi faut-il toujours que ce soit si compliqué ? T__T

Waaah, trop court pour mon plaisir personnel ! xD
Il s'en va ? Et c'est pas normal ? XD Vient d'être à moitié violé et la, quelqu'un l'embrasse (encore un garçon qui plus est) normal qu'Atobe ait peur voyons !

Un peu de problèmes entre eux histoire de pimenter l'histoire >w<

Ah ... une suite se fait attendre *w*

Bon, j'avoue, c'est quand j'ai vu qu'il y en avait un qui se faisait violer que je me suis dit que je devais lire ca avant ce week-end (je travaille encore demain).

J'aime vraiment beaucoup!
Et je comprends la réaction d'Atobe: il est encore sous le choc et il a perdu de nombreux repères, alors quand Sengoku l'embrasse, il ne sait plus que faire, alors il préfère s'échapper pour prendre du recul!

je suis vraiment contente que ma fic vous plaisent ^o^ Elle est devenue ma préféré!
Une amie (appelons la J.) aime beaucoup même si elle ne connait pas Prince of Tennis (elle a tenté de regarder le 1er mais elle trouvait sa bof...néanmoins elle va essayer de regarder jusqu'au 5éme pour me faire plaisir ^o^) et m'en veut fortement d'avoir coupé le chap 5 a cette endroit xD
Le chap 6 est en cours ^^ (il devrait être fini avant dimanche soir...)

Chapitre 6!!! Désolé pour le double post u_u

Chapitre 6

Il avait beaucoup couru et pourtant il n’était pas fatigué, sans aucun doute grâce aux entraînements. Il était arrivé devant son collège et les grilles étaient ouvertes…Il devait y avoir quelques clubs d’ouvert mais Atobe ne s’en soucia pas et se dirigea vers les courts de tennis. Personne. Après tout il leur avait dit qu’il n’y avait pas entraînements ce week-end et puis, qu’il n’y est personne l’arrangeait. Il ne voulait pas avoir à répondre aux questions de ces joueurs. Atobe se dirigea vers le local, l’ouvrit et entra à l’intérieur. La bazar de la veille était toujours présent. Certaines tenues tombaient des casiers, le matériel traînait un peu partout mais Atobe ne s’énerva pas. Il n’en avait pas la force et puis, après qui ? Il était seul et ne savait plus que faire. Le châtain se laissa tomber sur un banc de la pièce et s’allongea. Il regarda le plafond une dizaine de minutes puis porta sa main sur ses lèvres. Il sentait encore la pression de celle de Sengoku sur les siennes. Bizarrement, il avait un peu apprécié mais non ! Il secoua vivement sa tête et se redressa, prit ses clés, referma le local et appela le majordome pour qu’il envoie une voiture le cherchait.


Le docteur était à côté de Sengoku qui enfilait un tee-shirt fournit par l’hôpital.
-Tu peux sortir mais surtout ne te surmenage pas trop car ta blessure risque de s’ouvrir.
-Merci de me laisser sortir.
-Je ne vais pas te garder en observation pendant des jours. Par contre je voudrais que tu passes tout le jour pour que je puisse surveiller la cicatrisation. C’est quand même une méchante plaie que tu t‘es fait.
-J’y penserais.
Sengoku prit ses affaires.
-Je viendrais payer les frais comme la dernière fois. Par intermittence
-Pas de problème.
Le médecin alla s’occuper d’un autre patient tandis que Sengoku quittait l’hôpital. L’après midi venait de commencer et il décida de rentrer directement chez lui. Il n’avait pas prévenu sa famille et ils devaient se demander où il était passé.


Lorsque Atobe arriva chez lui, il alla directement dans sa chambre. Il prit un pantalon de cuir noir, une chemise légèrement grise, une veste souple blanche ainsi qu’un boxer noir dans sa penderie et se dirigea vers sa salle de bain. Il aurait dû demander à une domestique de faire couler le bain mais il n’en avait pas eut envie, voulant voir un minimum de personnes. Aussi il prépara lui même son bain en mettant du sel de bain à l’abricot dans le fond et tandis que l’eau coulait bruyamment, il s’observa dans le miroir. Il avait l’air fatigué et avait un teint…indigne d’Ore-sama ! Mais qu’importe…Il avait perdu tout envie d’être indigné. Atobe enleva le tee-shirt et le pantalon que lui avait prêté Ootori et les fit tomber dans le bac à linge fraîchement vidé, puis y rajouta son boxer blanc et se plongea tout doucement dans son bain d’où une légère odeur d’abricot s’échappait.


Sengoku fut accueillit par sa grande sœur qui lui demanda où il avait passé la nuit.
-Mon portable n’avait plus de batterie sinon je t’aurais envoyé un message…J’ai passé la nuit au karaoké avec des filles du collège et après …secret !
-Ah ! Méchant ! Oh et puis tu fais ce que tu veux !
Elle partie rejoindre leurs parents. Sengoku les salua rapidement et annonça qu’il allait se coucher. Il monta dans sa chambre, ferma la porte a clé et s’allongea doucement dans son lit. Ainsi il devait minimiser les efforts…Donc pas de prostitution pendant quelques jours. Ce n’était pas la première fois et il savait qu’il ne perdrait pas de client. Sengoku repensa à son baiser avec Atobe…Pourquoi avait-il fuit ? Ce n’était pas trop compliqué a deviner mais ça lui avait fait mal. Il ferma les yeux et lentement le sommeil le gagna, bien qu’il ai longtemps dormi a l’hôpital.


Atobe, un peignoir sur le dos, fit venir une domestique dans sa chambre.
-Veuillez a ce que les vêtements qui sont dans le bac soient propre pour demain soir.
-Bien !
-Et faites montez mon dîner dans ma chambre.
-Que désirez-vous mangez ?
-Qu’importe.
-Bien.
La domestique alla dans la salle de bain prendre le bac et sortit de la chambre. Atobe alla fermé les gigantesques rideaux de sa chambre et resta quelques minutes devant sa fenêtre, dans le noir. Pourquoi pensait-il plus au rouquin qu’à la tentative de viol dont il avait été sauvé ? Pourquoi son visage triste, lorsqu’il l’avait repoussé, lui revenait sans cesse en tête ? Et surtout…maintenant qu’il y pensait réellement, pourquoi il avait un peu apprécié le baiser du rouquin ? Bien qu’il avait été bref, il avait été tendre. Pourquoi ?
-Atobe-sama ?
-Oui ?
-Votre repas.
La domestique fit rouler le chariot contenant le dîner d’Atobe jusqu'à lui, s’inclina et repartit. Le châtain l’approcha jusqu'à son lit et s’assit. Il devait manger pour lui changer les idées…

Fin du chapitre 6

j'adore toujours autant ^^

pauvre sengoku encore des frais a payer!!!

rahh atobe réagis!! bon ok sous le choc mais j'espere qui va vite reprendre du poil de la bête XD

Encore court dis donc ... *regard menaçant* T'aimes nous laisser du suspens hein ? Méchante fille =D.

Atobe, voyons ... réfléchiiit ! Quoi ? Pas le droit de donner ses indices ? T___T Soit ! Qu'il se débrouille tout seul le grand !

Nyouhou, toujours aussi satisfaisant. Bien que relativement court pour mon petit cerveau qu'en demande plus (l). L'histoire tourne bien autour de nos deux préférés xD J'veux la suiteuh =] ! (*)

Un one shot écrit tout a l'heure pour deux amies ^^ (et non...ce n'est pas le chapitre 7 de Tasukete qui est en cours d'écriture ^^)

Auteur : Shigure-chan
Base : Prince of Tennis
Genre : Shonen-Ai
Couple : TezukaXFuji
Disclaimer : Persos pas a moi TT__TT Mais a Konomi-sensei
Commentaire : A la demande de Fubuki-bucho et Akira-chan ^^ Voici une petite fic ! Ecrite en écoutant White Line en boucle (l’un des endings de l’anime chanté par les seiyuus de Fuji, Tezuka, Oishi et Echizen)

Déclaration

40-15
Fuji tenta d’envoyer la balle à l’opposé de son capitaine. Inutile. La Tezuka Zone était toujours aussi efficace. La balle revint comme attiré par Tezuka qui l’a renvoya à l’opposé de Fuji.
6-3
Une défaite, une fois de plus mais qu’importe ! C’est en jouant que l’on progresse. Fuji Syusuke, titulaire de Seigaku, châtain au yeux bleus, alla serrer la main de son capitaine.
-Beau match.
Tezuka approuva d’un signe de tête. Titulaire et surtout capitaine de l’équipe, il était brun au yeux marrons et portant des lunettes. Il remonta sur son nez ses dernières.
-Fuji …
-Hai ?
-Est-ce que je peux te demander quelque chose ?
Fuji inclina légèrement la tête sur le côté.
-Oui bien sur.
-Je voudrais que tu m’aides à soigner mon bras gauche…enfin…Mettre de la pommade et refaire le bandage…
Le joueur sourit. Evidemment qu’il voulait bien ! Il ferait tout pour son capitaine…et surtout pour l’homme qu’il aimait. Tezuka prit ce sourire pour un « oui » et il se dirigea vers le local, suivi du joueur prodige. Ils étaient seul. Normal, leur match avait été joué après la fin de l’entraînement, quand tous étaient rentré chez eux. Tezuka, après avoir posé sa raquette, prit le tube de pommade de son sac et des rouleaux de bandages dans la petite pharmacie du local. Il donna le tout à son joueur puis enleva son tee-shirt et s’assit sur un banc. Fuji rougit vivement. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait le torse musclé du capitaine mais il y avait ç chaque fois les autres joueurs avec eux donc ça ne le dérangeait pas, mais là…ils étaient seuls.
-Fuji ?
-Ah ! Excuse-moi.
Le châtain défit le bandage entouré autour de l’épaule et le coude du bras gauche du capitaine, il ouvrit le tube de pommade et en mit une noisette sur ses mains, puis il commença à l’étaler sur le coude de Tezuka, doucement en faisant des mouvements délicats et doux. Puis reprenant une noisette de pommade, il entreprit de l’étaler sur l’épaule du brun, tout en le massant. Tezuka ne put s’empêcher de laisser échapper un petit soupir de contentement qui le fit légèrement rougir. Les soins de Fuji lui faisaient du bien et soulagé un peu sa douleur. Une fois la pommade étalé, le châtain prit un rouleau de bande et commença à entourer le coude. Il en prit ensuite un autre et se mit face a Tezuka. Il entreprit d’entourer l’épaule du brun. Ce dernier leva la main jusqu’au visage de Fuji au dessus de lui. Ce contact inattendu fit sursauter le joueur qui faillit faire tomber la bande qu’il s’apprêtait à ranger après avoir fini de panser le bras du capitaine. Tezuka enleva sa main presque aussitôt.
-Désolé.
-Je…
Rouge. Leurs visages étaient rouges et un silence pesant s’installa dans le local. Aucun des deux ne savait comment réagir et que dire…C’est Tezuka qui bougea le premier, en se levant et en remettant la chemise de l’uniforme scolaire. Puis il prit le tube de pommade et alla le ranger dans son sac. Au même moment, il sentit une main empoignait sa chemise. Il n’avait pas besoin de se retourner pour savoir qui c’était car après tout, il était seul dans la pièce.
-Je…Tezuka…Je t’…
Tezuka se retint de respirer afin d’entendre la fin de la phrase de Fuji, qui ne venait pas. Aussi il se retourna et le regarda dans les yeux bleu du prodige.
-Qu’est-ce que tu veux me dire ?
Fuji détourna les yeux et soupira. Ses mots n’arrivaient pas a sortir de sa bouche et puis…ses sentiments étaient-ils partagés ? Il sentit une nouvelle fois le contact de la main de Tezuka, puis une pression sur ses lèvres. Il ouvrit légèrement la bouche et la langue du capitaine en profita pour s’y fourrer. Un baiser passionné et remplit d’amour fut alors échangé. Il fut interrompu par le bruit d’un corps qui tombait lourdement. Tezuka et Fuji regardèrent vers la porte d’entrée et virent un Kaidoh étonné et rouge, par terre.
-Je…Je…Désolé !!!!
Il se leva et partit en courant. Tezuka ne savait pas comment réagir. Lui courir après et lui expliquait pourquoi il embrassait Fuji ? Il fut stoppé par ce dernier.
-Laisse. Il comprendra. Après tout il est avec Inui.
-Quoi ?!
-Tu n’était pas au courant ?
-Bah…sa se voyait un peu mais je pensais pas qu’ils étaient ensemble…
Fuji sourit et se réfugia dans les bras du capitaine. Il était heureux que ses sentiments soient partagés. Tezuka l’enlaça tendrement.
-Tu devrais te changer.
Le brun lâcha le châtain et alla enfiler son pantalon tandis que Fuji, tout sourire, allait se changer. Une fois prêt, ils sortirent et Tezuka ferma le local. Puis main dans la main, ils prirent le chemin de leur maison respective.

OWARI !!!!!

C'est mignon tout plein ^^
Le coup du "je te refais ton bandage", c'est le bon moment pour peloter d'habitude lol